
La tyrannie de « l’illusion localiste » aux Antilles
La pandémie de Covid-19 a levé le voile sur une nouvelle forme d’hégémonie qui n’a cessé d’étendre son emprise, nous prévient Christian Salmon, dans La tyrannie des bouffons. (Editions LLL Les liens qui libèrent). Elle a provoqué chez un grand nombre de responsables une série de réactions irrationnelles allant du

De la décrépitude comme catégorie esthétique en Guadeloupe et Martinique
Non, Antoine Nabajoth, Joel Nankin, je ne me lancerai pas dans un commentaire de vos œuvres. Je reste sagement à ma place d’inutile barbouilleur, qui croit être philosophe au pied de la Soufrière. Ta-Nehisi Coates a écrit que parce qu’il avait toujours des livres sous les bras dans des quartiers

Les naufragés des Antilles
Tu as construit des édifices monumentaux, des salles de concert, des palais et des musées. Tu as même signé l’Appel de Fort de France. Tu te croyais révolté, artiste, révolutionnaire de passage, débattant, dans un Centre des Arts rafistolé et habité par les rats, du renouveau que chaque génération doit

Ça te dit qu’on tue quelqu’un ensemble ?
En politique, une absurdité n’est pas un obstacle (Napoléon Bonaparte). Surtout s’il s’agit de la politique antillaise et de ses commentateurs. Les faux prophètes sont légion : croisades anti- vitres teintées, anti-radars, inénarrables revues de Presse de Guadeloupe La Première et de Radio Caraïbes, d’un ennui sidéral, où l’auto-congratulation est

Pitoyables leaders politiques et syndicaux
« Ceux qui ignorent le passé se condamnent à le revivre ». La faiblesse des stratégies syndicales aux Antilles, l’incapacité des leaders syndicaux antillais à explorer des voies nouvelles, la fuite dans la radicalisation du discours, – ce discours s’est mué en cauchemar anti-science, anti-médecins, anti-directeur d’hôpital – qui sert de compensation

Je ne suis pas une top-model antillaise : aidez moi, je craque !
J’ai perdu ma vitalité; je ne fais plus rien, je suis devenue une loque humaine, je ne pense qu’à disparaitre, je suis devenue boulimique, un vrai suicide alimentaire. Pour moi c’est la déchéance complète. J’ai honte de moi, de ce que je suis devenue. Je n’arrive pas à réagir. je

Une antillamania fébrile sous prétexte d’authenticité
N’avons-nous plus que des reliques politiques et syndicales ? Chalus, Domota, Serge Letchimy, Gaby Clavier, Marie-Jeanne ? Malheureusement, il faut se méfier aussi des boulangers, des tailleurs, des drapiers. Expliquons-nous. Alors qu’ils ne constituent plus assurément un voyage exploratoire vers l’inconnu, mais bien plutôt un affichage auto-promotionnel, nos leaders ne

Frères dans le crime aux Antilles
Nous reprenons le titre d’un ouvrage de Wolfgang Pohrt, paru en 1997 : Brothers in Crime. Le livre a pour sous-titre : L’être humain à l’époque de son inutilité. L’habitant de Guadeloupe et de Martinique n’est-il pas lancé dans une avidité sans fin de fast-food émotionnels et intellectuels dont l’ingestion

Avons-nous aux Antilles intériorisé une « culture de la pauvreté » ?
Sommes-nous victimes d’un déshonneur racial, historique ou sommes-nous tout simplement les victimes d’une présomption bien enracinée, quoique inachevée, d’infériorité, d’inadéquation morale, d’inaptitude à l’intimité et d’incapacité intellectuelle ? Martinique, Guadeloupe, dans tes ghettos, les habitants constituent-ils un peuple à part, tournés en ridicule à cause de leurs styles culturels, socialement

illusions insulaires, internés volontaires et malfrats sanguinaires
Nous fêtons en permanence des noces barbares. Les abjects aliens gwada et matininos contemplent nos gémissements de moribonds. Le pire c’est qu’ils ne sont même pas des malades mentaux. La régression psychique en Guadeloupe et Martinique se traduit par ces caïds rois agressifs, qui tuent, qui violent et étendent aux