Culture

UN MUSICIEN MARTINIQUAIS VICTIME DE DEUX FEMMES VAMPIRES

L’affaire a été portée devant les tribunaux. Les deux femmes paraissaient se repaître du sang de Charly LOUIS, musicien martiniquais. L’une est Christine ANGOT, écrivaine et chroniqueuse, l’autre est Elise BIDOIT mère de famille.

Une blanche, mais très noire Hélène

Hélène (Elise BIDOIT), rencontre Billy (Charly CLOVIS) musicien venant de la Martinique. Ils sont tous les deux végétariens. Un jour, elle lui demande de se faire tatouer sur le corps, le prénom Hélène. Elle a des yeux dorés, vote pour Ségoléne ROYAL, et refuse le contrôle des naissances. Après s’être installé et avoir fait quatre enfants, le couple va connaître l’hostilité croissante, la violence entre père et mère. La prison prend forme, et le gardien tortionnaire mental s’appelle Hélène.

La douce Hélène, devenue mère, est dans son élément, à la tête de sa tribu. Elle ne trouve plus le père, son «étalon», comme elle le dit devant ses copines, tellement utile. «  Elle gère les enfants toute seule. Elle en a toujours un sur le dos, dans le ventre, dans les bras ». Pour le père, désemparé, c’est Alien. Avec les petits est née une nouvelle femme, étrangère et hostile : alors qu’il réprimande les enfants qui chahutent, elle appelle les flics. Il vit sous la menace, et comme il n’entend pas lui abandonner les mômes, la guerre est déclarée. Il est le père, il est noir, c’est pas l’administration qui va l’aider commentait Charlie Hebdo du 16 février 2011, à la sortie du livre de Christine ANGOT « Les Petits ».

 

 

Billy  (Charly CLOVIS) est-il la victime de tous les ostracismes, raciaux, conjugaux, familiaux, sociaux ?

L’auteure dévoilerait le côté sombre de la puissance féminine, et l’utilisation par certaines femmes d’un pouvoir maternel tentaculaire.

Ou alors, Christine ANGOT est-elle une vampire littéraire ?

Car, Christine ANGOT est devenue la compagne de Charly LOUIS.

L’Express du 25/03/2013 titrait Christine ANGOT a-t-elle dépassé les limites de l’auto-fiction ?

Dans le cadre du procès intenté par Elise BIDOIT «  la grande femme blonde en robe noire, juchée sur de hautes bottes , s’avance à la barre et lance : Je veux que vous compreniez la souffrance que mes enfants et moi avons subie à cause de Christine ANGOT. A la parution de son livre, j’ai tenté de mettre fin à mes jours. Tout est vrai dans son livre, c’est ma vie. Elle veut ma mort, elle veut détruire mes enfants. L’enjeu de tout cela, c’est les petits ». Le musicien a été reconnu coupable de violences.

Son avocat poursuit. Christine ANGOT a braconné sauvagement dans l’intimité de la vie privée de cette femme et de ses enfants mineurs qu’elle accueille un week-end sur deux chez elle. Il y a là une perversité, une irresponsabilité, une haine à s’acharner sur ces personnes.

L’avocat de la défense se prévaut de la liberté de création artistique«  Il faut ménager la création littéraire. Les Petits, c’est une œuvre. Les traits et les détails prêtés à l’héroïne des Petits peuvent être ceux de milliers de femmes. Oui madame la Présidente, on y cite un rapport du juge aux affaires familiales. C’est que Christine ANGOT, comme Zola, décrit les êtres ».

La 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris a condamné le 27 mai 2013, Christine ANGOT à 40 000 euros de dommages et intérêts. « Les liens des personnages du livre avec la réalité sont particulièrement fort, étroits. Qu’à l’évidence, ces personnages, et notamment celui d’Hélène, sont loin d’être des êtres de papier, pour reprendre la formule de Paul VALERY ».

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Théo LESCRUTATEUR

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