Société

Rappelle-toi l’homme de la caverne !

Rappelle-toi l’homme de la caverne! Sa délivrance des chaînes, sa montée du souterrain vers le soleil.

Dans l’histoire conceptuelle longue de la notion de « barbarie », les atrocités commises en matière de gestion du pays Guadeloupe prendraient une place estimable avec leur cortège d’horreurs planifiées, d’extermination de masse des citoyens compétents, et donnent à penser que les actes barbares ne sont pas l’antonyme des conseils régional et départemental de la Guadeloupe mais pourraient être leur ombre portée.

Ils sont devenus rebelles aux lois budgétaires, Respire +, le comité du tourisme des iles de Guadeloupe, et lorsqu’ils ont gouté à la dialectique de l’insincérité budgétaire, après avoir maintes fois réfuté les organismes de contrôle, et été maintes fois réfutés eux-mêmes, ils en arrivent vite à ne plus rien croire de ce qu’ils professaient avant.

Devons-nous privilégier une approche psycho-historique des défaillances guadeloupéenes?

Comment ne pas être épouvanté par ce phénomène étrange d’un pays, situé au cœur de l’espace euro-caribéen, faisant apparemment retour vers la barbarie.

Le rapport de la chambre régionale des comptes sur le Memorial Act(e) est édifiant. La gestion régionale est essentiellement pathogène, et a engendré sa propre forme de barbarie, distincte d’une barbarie mythique, exotique ou domestique. Comment penser ce paradoxe?

La barbarie de gestion guadeloupéenne ne peut pas étre considérée évidemment comme une constante biologique. N’y a-t-il pas toutefois une résonance trans-générationnelle? La séquence temporelle guadeloupéenne de gestion administrative et d’orthodoxie comptable à l’échelle de l’humanité, pourrait s’avérer étre une des pires au niveau mondial.

Elie Domota, il y a deux semaines, s’épouvantait de l’incurie, tout autant mâtinée d’arrogance, des responsables politiques guadeloupéens qui en dépit de tout réclament plus d’autonomie.

Faudra-t-il les faire descendre dans la caverne de Socrate ? Souvenons-nous du dialogue entre Socrate et Glaucon !

– Lorsqu’ils auront atteint 50 ans, ceux qui seront sortis sains et sauf de ces épreuves et se seront distingués en tout et de toute manière, dans leur conduite et dans les sciences, devront être menés au terme, et contraints d’élever la partie brillante de leur âme vers l’être qui dispense la lumière à toute chose. Ils accepteront de peiner aux tâches d’administration et de gouvernement par amour de la cité. Ils iront habiter les îles des Bienheureux. La cité leur consacrera des monuments et des sacrifices publics à titre d’âmes bienheureuses et divines.

–  Ils sont tout à fait beaux, Socrate, s’écria-t-il, les gouvernants que tu viens de façonner comme un sculpteur!

– Et les gouvernantes, aussi, Glaucon, ajoutai-je, car ne crois pas que ce que je t’ai dit s’applique aux hommes plutôt qu’aux femmes.

Previous post

LA PLUME ANTILLAISE ET D’AILLEURS 2023

Next post

Rencontre entre Serge LETCHIMY et le Ministre de l’Agriculture

Théo LESCRUTATEUR

Théo LESCRUTATEUR

No Comment

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *