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Quand François Hollande parle d’esclavage aux enfants de Sarcelles !

François Hollande a délaissé l’espace d’un après-midi son costume présidentiel pour endosser celui de professeur d’histoire afin d’échanger avec les élèves de l’école Marcel Lelong de Sarcelles sur le thème de l’esclavage.  Et si l’élève n’a pas dépassé le maître, les deux sont sortis enrichis par cette expérience.

HOLLANDE QUATRE

Le Président en compagnie du député-maire François Pupponi@HarryJeanne

Ils n’en croyaient pas leurs yeux les 58 élèves de CM2 de Marcel Lelong ! Des caméras, des micros autour d’eux et un Président de la République discutant librement avec eux sur leurs productions et les encourageant à s’exprimer. Participant au concours « La flamme de l’égalité » par la réalisation d’un journal sur la vie des esclaves et les luttes pour l’abolition, c’est un chef d’état connaisseur et très intéressé par leurs recherches qui les a félicités pour la qualité de leur travail.

HOLLANDE TROIS

Un jeune public attentif@HarryJeanne

Lauréats de l’académie de Versailles en attendant le verdict du jury national fin avril, ils ont travaillé sur des parcours atypiques d’esclaves : Albius, découvreur du procédé de la fécondation de la Vanille à la Réunion, le parlementaire Belley de Saint-Domingue siégeant à la Convention et l’insoumise Mulâtresse Solitude. A son évocation, le Président précisait qu’elle était une figure de la Guadeloupe et des luttes contre l’injustice. Un hommage à l’anonyme Adélaïde affranchie en 1836, ancêtre d’un des élèves imaginant son histoire grâce à des lectures sur le quotidien de ces « bois d’ébène », enfin un dernier groupe s’intéressant aux origines du concept de créolité et mettant à l’honneur le martiniquais Gilbert Gratiant.

HOLLANDE SIX

Un bain de foule enthousiaste@HarryJeanne

La discussion se transformait en un cours d’éducation civique exceptionnel par un chef de l’état rappelant à ces futurs collégiens la nécessité d’investir ces pans du passé afin de construire une histoire commune. Le devoir de mémoire devient ainsi porteur d’un message de paix. Et l’espoir pour ces citoyens de demain que leurs routes recroisent celle du Président le 10 mai dans les jardins du Luxembourg en cas de victoire au concours national. Le Président, promettant de poursuivre la discussion dans ce cas de figure, esquissait un sourire et leur confiait : « Je serai présent quoiqu’il arrive ». Parlait-il vraiment des enfants ?

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