Rat ka kouri en lopital la ! Nou ka travay ansam avé rat. Pa ni lajan pou pran on sosyété pou dératizé!

L’UGTG avec Gaby Clavier tenait une conférence de presse le 22 septembre. Ont été dénoncées les illégalités, les violences professionnelles, la maltraitance du personnel, mais aussi la présence de rats.

Qui sera le joueur de flûte du CHU ?

Le Joueur de flûte de Hamelin est une légende allemande, transcrite notamment par les frères Grimm et connue sous le titre de L’Attrapeur de rats de Hamelin.

La plus ancienne représentation du joueur de flûte (1592), est une aquarelle d’Augustin von Moersperg, d’après le vitrail d’une église de Hamelin – l’instrument représenté n’est pas une flûte mais un hautbois-.

Elle évoque un désastre censé être survenu le 26 juin 1284 dans la ville de Hamelin (Hameln) en Allemagne.

Quel est le fil directeur de ce conte ?

Alors que la ville de Hamelin est envahie par les rats et que les habitants meurent de faim, un joueur de flûte inconnu arrive dans la ville et se présente comme un dératiseur. Le maire de Hamelin promet au joueur de flûte une prime de mille écus pour débarrasser la commune des rats qui l’infestent. L’homme prend sa flûte et, par sa musique, attire les rats qui le suivent jusqu’à la Weser, la rivière qui arrose la ville, où ils se noient. Bien que la ville soit ainsi libérée des rongeurs, les habitants reviennent sur leur promesse et refusent de payer le joueur de flûte, le chassant à coups de pierres.

Il quitte le pays, mais revient quelques semaines plus tard. Lors d’une nuit paisible, il joue de nouveau de sa flûte, attirant cette fois les enfants de Hamelin. Cent trente garçons et filles le suivent hors de la ville jusqu’à une grotte qui se referme derrière eux. Selon certaines versions, le joueur de flûte emmène les enfants de Hamelin eux aussi à la rivière, ou au sommet d’une montagne. Les parents, eux, ne les reverront jamais.

Le bik de résistance du Chu, lors de la crise Covid, avait été transformé en vaste foire culinaire, où les immondices, les déchets, se riaient d’une ligne de démarcation sanitaire.

J’avais pu voir le siwo gwosey, le boudin installé sur les tables, les grillades, les queues de cochon, offerts à la convoitise, le court-bouillon poisson mijoter dans les canaris, pendant que les enfants gambadaient dans les caniveaux sordides, et qu’on n’osait imaginer comment les rats se délectaient des restes laissés et gambadaient joyeusement la nuit.

Enfin ! Je ne fais que transcrire ce que j’ai vu. Après l’extase des foules se dressant contre la vaccination, la jouissance des émeutiers, leur negativité pure, vertigineuse, que nous reste-t- il de la saga Covid aux Antilles?

Lisons Paul-Laurent Assoun, dans Cliniques méditerranéennes.

L’imposteur ne fait que plagier mais il en accentue les traits à son profit.
Les échelles ne sont-elles pas faites pour être escaladées ? Voilà notre homme -le temps de se déguiser- promu en une autorité exceptionnelle (au CHU, combien se sont promus experts en épidémiologie ! ).

Le champion est sans doute DEMARA, qui devint à tour de rôle moine, soldat, marin, chef de police, psychiatre, professeur de psychologie, et chirurgien, -opérant avec succès-, avant de terminer comme gardien de prison et pasteur.

L’imposteur réalise en d’autres termes, l’illusion, qui ne se réduit ni à l’erreur, ni au mensonge, mais à ce qui soutient le désir collectif.

Le joueur de flûte fut chassé à coups de pierre, comme le furent les médecins du CHU.

La population de Guadeloupe vient encore de chuter selon la dernière enquête Insee. À ce rythme, nous ne serons plus qu’une population de vieillards.
Dans une version du conte, deux enfants restèrent en arrière. L’un étant aveugle et l’autre boiteux, ils ne pouvaient suivre le groupe.