Une « Barbie » tueuse en série du Canada à la Guadeloupe
Avec son mari Paul Bernardo, la serial-killer Karla HOMOLKA a kidnappé, violé, torturé et par trois fois tué des adolescentes canadiennes. Le tout, bien évidemment, filmé par un camescope. En 2012, une journaliste l’a retrouvée… en Guadeloupe.
Née le 4 mai 1970 dans l’Ontario (Canada), elle rencontre en octobre 1987 Paul Bernardo. Elle a donc 17 ans, et débute peu après un itinéraire sanglant. Parmi les victimes, Tammy, sa propre sœur de 15 ans, droguée, violée, « offerte » en « cadeau de Noël» à son fiancé, parce qu’il lui fallait une vierge. Tammy sera étouffée par ses vomissures.
Le 15 juin 1991, Leslie sera démembrée avec une scie électrique. Les morceaux furent placés dans des boîtes de ciment frais. Homolka a décrit comment Paul Bernardo avait coupé les tendons de ses victimes, alors qu’elles étaient encore vivantes, pour les empêcher de s’enfuir.
Quelques mois plus tard, Paul et Karla se marièrent.
les Ken et Barbie du crime
Tueurs en série.org indique qu’on les avait surnommés les « Ken et Barbie du crime », parce qu’il étaient jeunes, beaux, blonds… et superficiels. Il voulait des esclaves sexuelles à violer, elle les lui fournissait sur un plateau « par amour ».. Nous ne donnerons pas plus dans cet article de détails sur les atrocités sexuelles commises par les « tourtereaux », tant la raison défaille devant l’ignominie, et par respect pour notre jeune lectorat.
Si Bernardo a été condamné à vie, Homolka s’en est sortie avec 12 ans de prison ! Elle avait réussi au début à se faire passer pour une femme battue par son mari. Car des coups extrêmement violents portés à son encontre par Bernardo l’ont poussée à le dénoncer. On devait découvrir par la suite les bandes de leurs exploits où elle tient un rôle actif. Karla a de toute façon encouragé le comportement sadique de son mari, puisque les crimes ne sont commis qu’après leur rencontre. Car lorsque Bernardo qui était également le violeur recherché dans la région s’en était vanté auprès d’ Homolka, cette dernière a eu cette réponse : « C’est cool ! ». (Il en aura commis une vingtaine). Les commentateurs indiquent qu’elle n’est en aucun cas une victime, mais une partenaire consentante, joyeuse, des viols, des tortures et des meurtres.
Comment en est-on arrivé là ?
La population canadienne, particulièrement choquée a accusé les instances judiciaires du pays. En fait les avocats de Karla HOMOLKA avaient réussi à obtenir par avance de la justice une peine atténuée comme contrepartie de ses aveux
Libérée en 2005, elle a vécu pendant un certain temps au Québec avant de disparaître. Mais en 2012, la presse canadienne annonce que « la femme qui a horrifié le pays il y a près de 20 ans a été retrouvée en Guadeloupe » ( Radio Canada) !
La journaliste canadienne Paula Todd qui l’a traquée, l’avait retrouvée en Guadeloupe, dans une maison avec « une véranda coquette, le salon propre, le garçon de 5 ans et la petite de 3 ans qui grimpent sur les genoux de leur maman adorée », scène complètement étrange et surréaliste, avec une Karla HOMOLKA visiblement apeurée. Paula TODD a d’ailleurs consacré un e-book de 46 pages « Conclusion Karla » , à ces retrouvailles surprenantes.
Karla HOMOLKA vit désormais avec une nouvelle identité, s’est remariée avec le frère de son avocat ! ( le divorce avec Paul Bernardo ayant été prononcé), et est mère de trois enfants !
Nul besoin d’être psychanalyste pour sonder les profondeurs de l’inconscient ! Car après avoir violé, torturé, ou dépecé trois gamines encore enfants, elle a mis au monde trois êtres, substituts à ses déviances meurtrières et sadiques ? Comment la femme qui a tué trois enfants peut en avoir trois à elle maintenant ?
La révélation à l’époque par les télévisions canadiennes de la présence en Guadeloupe de Karla HOMOLKA avait semé la panique dans la population guadeloupéenne, provoquant un véritable cataclysme. On sait depuis le 19 avril 2016, qu’elle vit dorénavant dans une ville située au sud-ouest de Montréal, Châteauquay. Deux chaînes de télévision City News et Global ont divulgué l’information, relayée par tous les médias canadiens, terrorisant également les parents de la ville. Elle serait retournée au Canada en 2014. Le Journal du Québec rapportait que la police a publié un communiqué pour dire « qu’elle ne peut confirmer l’identité d’une personne demeurant ou non sur son territoire, se contentant de dire qu’elle avait pris connaissance d’un certain intérêt médiatique impliquant l’identité d’une personne ».
Un démon peut-il devenir un ange ?
Voulez-vous des nouvelles de Paul Bernardo ? Les télévisions canadiennes rapportaient en 2014 qu’une jeune femme de 30 ans qui correspondait avec lui en prison envisageait de l’épouser. Elle porte un tatouage « Paul’s girl ».
Références bibliographiques : Invisible Darkness « The strange case of Paul Bernardo and karla Homolka « de Stephen Williams
No Comment