Société

Ne joue pas au caïd gwada !

Ne joue pas au caïd gwada, laisse ça pour tous ces détraqués, ces repris de justice, toxicos et analphabètes qui peuplent les réseaux sociaux, nouveaux temples de la débilité, et les prisons. N’emprunte pas non plus la voie tragique de ces fils à papa perdus dans une dérive existentielle et psychotique.

Forme-toi ! Plus le niveau de formation est élevé, moins les problèmes psychiques sont fréquents. Si le manque d’éducation est un facteur de risque pour la santé mentale, le niveau d’instruction est un facteur protecteur.

Ou alors veux-tu faire partie de la cleptocratie de voyous d’un autre genre, de la bande-son d’un film déprimant qui raconte la faillite de nos élus, la décadence d’un archipel (la Guadeloupe a reculé de 100 ans en 10 ans), le pouvoir sans limites de l’argent aux Antilles, l’effondrement du respect et de la tolérance, la soumission à l’idéologie du laxisme permanent.

Tu me diras que c’est facile pour moi d’asséner des « vérités » puisque ton comportement prend racine dans une enfance entre tragédies et violences.

Parce que tu veux vraiment être ce pitbull, prêt à en découdre à chaque instant au péril de ta vie, rester à jamais une tête brulée !
Tu veux vraiment être ce c*nnard gwada ?

Marcus Smart, meneur au sein de la franchise des Celtics de Boston, nommé meilleur défenseur de l’année en 2022, ancienne petite frappe, avoue son passé de délinquant.
Basket Reserve du 16/06/2022 nous livre ces commentaires. La mort, Marcus Smart l’a vue de près. La sienne, mais surtout celle des autres ; Quand ce ne sont pas les tornades (à la Fiona) qui dévastent les baraques des quartiers les plus pauvres, ce sont les habitants qui se déchirent entre eux. Drogues. Armes à feu. Exécutions sommaires.

« Le basketteur est simplement le reflet de l’homme. Un battant qui a su reprendre le contrôle après avoir encaissé les drames les uns après les autres. Son histoire aurait très bien pu être celle d’un autre gosse de Lancaster, un de ces anonymes qui finissent en prison ou à la morgue. Mais la sienne est unique. Dingue. Belle même, maintenant qu’il s’est délivré de sa colère pour en faire une force. Il a perdu des êtres chers mais ils revivent à travers lui. Ils l’animent. La mémoire dans la peau. La mort loin derrière. Le désir de vengeance écarté. Et toute la vie devant lui.
Je ne veux pas que les gens me voient et disent que je suis un c*nnard. Je veux qu’ils me voient et qu’ils disent que je suis la meilleure personne qu’ils aient rencontrée de leur vie. Je ne veux pas entendre de choses négatives sur moi. Ca me donne une mauvaise image et ça me fait du mal. Et ça fait du mal à ma famille. Je suis un miroir de ma mère, mes frères et toute ma famille. La manière dont je me comporte est le reflet de l’éducation qu’ils m’ont donné. Et ça, je l’ai appris ».

Caïd Gwada, tu as toujours une bière à la main, un joint à la bouche qui bousille un peu plus chaque jour tes facultés mentales. Ton cerveau est une bouillie sanglante.
Comment pourras-tu t’occuper de ton enfant ?

En mai 2016, on apprenait la mort de Bryce Dejean Jones, le joueur de basket des New Orleans Pelicans, tué par balles dans un immeuble de Dallas.

Il s’est avéré que le décès du jeune homme de 23 ans était dû à une méprise terrible (et au fait que tout le monde est potentiellement armé au Texas…). Présent en ville pour fêter le premier anniversaire de sa fille, Dejean-Jones avait quitté l’appartement de sa compagne pour se changer les idées après une dispute.

Ses entraîneurs et mentors l’avaient prévenu. «Tu dois être capable de contrôler tes émotions », lui expliquait déjà son coach au lycée. «Tu dois te calmer, Bryce », renchérissait son coach universitaire. «Il faudra que tu puisses quitter la NBA dans de bonnes conditions », l’informait enfin Alvin Gentry, son coach chez les Pelicans.
Son démon, c’était l’alcool, explique un ancien des Pelicans sous couvert d’anonymat. En ce 28 mai 2016, donc, le joueur a bu. La date marque l’anniversaire de sa fille, et il décide de rendre visite à son ex-compagne pour la voir.

Après une dispute lors de son arrivée, Bryce Dejean-Jones quitte l’appartement pour aller faire un tour. Il revient quelques instants plus tard, et confond le 4ème étage (celui de son ex-compagne) avec le 3ème. Ne parvenant logiquement pas à ouvrir la porte et n’obtenant pas de réponse, il force l’accès et fait irruption dans le mauvais appartement, qu’il croyait être celui de son ex-compagne et de sa fille. L’habitant des lieux, un jeune professeur de 22 ans, se saisit alors d’une arme à feu et abat le joueur des Pelicans. Il avait 23 ans.

Tu me diras que tu n’es pas basketteur mais rappeur, puisque vous êtes tous rappeurs ! N’as-tu pas constaté que tous tes frères piètres rappeurs finissent aussi sous les balles des fusils ? Et même si tu égalais Jimi Hendrix n’oublie pas que ce dernier est mort asphyxié par son vomi, suite à un abus de barbituriques, (Vesparax) et d’alcool.

Tu te crois même un caïd au plan géopolitique, et tu professes pour Poutine une admiration sans bornes. La Guadeloupe, c’est le Donbass !
Je suis obligé de relever ton manque de culture.

L’Express du 04/04/2022 posait cette question à un des plus grands spécialistes mondiaux de la Russie, le professeur d’histoire et d’affaires internationales à Princeton, Stephen Kotkin.
« Peut-on comparer Vladimir Poutine à Joseph Staline ?
Stephen Kotkin :
Staline appartient à un petit cercle des despotes meurtriers aux côtés d’Hitler et de Mao.
Poutine est une figure bien plus mineure. Une résurrection de la Russie est au-delà de sa portée. Il a voulu avoir une place dans le panthéon russe aux côtés de Staline, Alexandre 1er et Pierre le Grand.
Pierre le Grand a défait Charles XII et la Suède, offrant à la Russie un accès à la mer et la plaçant comme arbitre des affaires européennes.
Alexandre 1er a vaincu Napoléon et occupé Paris. Staline a vaincu Hitler et conquis Berlin.
Poutine restera à jamais comme celui qui a envahi l’Ukraine dans une tentative ratée d’assujettissement, massacrant des civils et détruisant des villes.
Sa réputation de maître tacticien a été ruinée, tandis que sa réputation de meurtrier, elle, n’en a été que confortée ».

Caïd Gwada, tu es donc un bien piètre historien et analyste.
Caïd gwada, tu t’estimes être un militant hors pair, dans la défense de ton peuple, est-ce pour cela que tu torpilleras sans relâche pour de multiples raisons tous tes compatriotes diplômés, et que tu les poursuivras de ta haine ?

C’est Théodore Lessing qui a inventé l’expression « la haine de soi », et a donné des exemples éclairants de toute minorité qui souffre.
On parlera de volonté éthique, au-delà de tout contrôle, d’une autovigilance tyrannique, de diabolisation obsessionnelle (les exemples de Gérard Cotellon au CHU et Lorella Rinçon au Memorial Act(e) ne peuvent que nous interpeller).

Comment dans ces conditions fonder un peuple ?


Pour finir en chanson, avez-vous suivi ce (bad) buzz d’une influenceuse guadeloupéenne de l’hexagone relatant ses « mésaventures » avec une cliente martiniquaise pour 2 planners ? A les écouter, il n’y avait pas de quoi fouetter… deux agendas. Mais chacune réclamait du respect de la part de l’autre. On peut se demander si chacun de nous sera exposé ainsi et sortir de l’anonymat pour de mauvaises raisons. Écoutons plutôt Aretha Franklin.

R-E-S-P-E-C-T

Find out what it means to me

R-E-S-P-E-C-T

Take care, TCB…

Oh sock it to me, sock it to me…

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Théo LESCRUTATEUR

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