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LES NOIRS SERAIENT-ILS DES VIOLEURS… DE FEMMES BLANCHES ?

LES NOIRS SERAIENT-ILS DES VIOLEURS…DE FEMMES BLANCHES ?

HAÏSSENT-ILS LES FEMMES NOIRES ? VOUENT-ILS PARADOXALEMENT UN CULTE A LA FEMME BLANCHE ?

C’est la thèse d’un ancien Black-Panther. Le viol d’une femme blanche était un acte insurrectionnel  selon Leroy Eldridge Cleaver, dans SOUL ON ICE, son livre autobiographique, qui a même été un best-seller !

Cette perversion des valeurs humaines, ce dérèglement de tous les codes moraux, ont été revendiqués, sinon assumés par cet éminent révolutionnaire, et font froid dans le dos. Les mouvements d’émancipation noirs étaient-ils bourrés de délinquants et de criminels ? Cleaver a pourtant été adoubé par de nombreux intellectuels, et même par la classe politique française, de Giscard à Chirac, et de ce fait a pu séjourner pendant un certain temps en France, malgré les demandes d’extradition des Etats-Unis.

Il écrit qu’il s’est entraîné sur les femmes noires du ghetto.

Extraits choisis…

Je devins un violeur. Pour affiner ma technique et mon modus operandi, je commençai par m’entraîner sur les Noires du ghetto – dans le ghetto noir où des actes sombres et vicieux, n’apparaissaient pas comme des aberrations ou des déviations de la norme, mais comme une part du mal suffisant de la journée-, et quand je me considérais assez habile, je franchissais le pas, et recherchais des proies blanches.

Je le faisais consciemment, volontairement, méthodiquement, et en regardant en arrière, je vois que j’étais dans un état d’esprit complètement abandonné, sauvage et frénétique.

Le viol était un acte d’insurrection, mais cela m’enchantait de défier et de piétiner les lois de l’homme blanc, son système de valeurs, – et ce point, je crois , m’était le plus satisfaisant-, car j’avais de la rancoeur sur la façon historique dont l’homme blanc avait utilisé la femme noire. J’avais le sentiment que je me vengeais. Depuis le lieu du viol, la consternation s’entendait vers l’extérieur en cercles concentriques. Je voulais envoyer des vagues de consternation au sein de la race blanche. Récemment je suis tombé sur une citation d’un des poèmes de Leroi Jones, pris dans The dead Lectures. « Un culte de la mort a besoin du simple bras qui frappe sous un lampadaire. Viens nihilisme dada noir. Viole les filles blanches. Viole leurs pères. Tranche la gorge de leurs mères ».

J’ai vécu ces lignes, et je sais que si je n’avais pas été arrêté, j’aurais tranché des gorges blanches. Il y a bien sur, beaucoup de jeunes noirs qui tranchent les gorges blanches, et violent des filles blanches à l’instant même.

L’attitude maladive de l’homme noir envers la femme blanche est une maladie révolutionnaire. Beaucoup de blancs se flattent avec l’idée que le désir, concupiscence du mâle nègre pour la fille blanche rêvée, est une attirance purement esthétique, mais rien ne peut être plus éloigné de la vérité. Sa motivation est si souvent sanguinaire, haineuse, amère et d’une nature malfaisante que les blancs auraient bien du mal à la trouver flatteuse. J’ai souvent discuté ce point de vue avec les prisonniers condamnés pour viol et leurs motivations sont franches…

Comme quoi le rejet de la domination culturelle, et du racisme institutionnalisé peut mener à toutes les dérives. Katleen Neal Cleaver, l’égérie des Black Panthers , qui deviendra sa femme, a pu indiquer que le monde colonial décrit par Fanon mettait à nu une saisissante ressemblance avec les Etats-Unis, en citant FANON.  « Dans la période de décolonisation, la masse colonisée de moque de ces mêmes valeurs, les insulte, les vomit » Les Damnés de la Terre Paris La Découverte Poche 2002 1ère édition 1961 p 39.

Dans Soul on Ice, notre révolutionnaire ne semble pourtant éprouver aucune compassion pour les femmes noires. Le collectif théâtral LFKS au théâtre d’art contemporain qui a puisé dans « l’œuvre » de notre violeur en série en livre des extraits saisissants . « Les femmes noires prennent de la gentillesse pour de la faiblesse. Laisse-leur la plus petite ouverture et tu vas au tapis. Autant pouponner un cobra.

Ce qui est sûr c’est que toutes les femmes noires détestent les hommes noirs. En secret, elles adorent tous les hommes blancs. Au moment du spasme, la noire crie le nom de Jésus, Oh Jésus, viens !Une femme noire a toujours l’air d’être en acier, elle est dure, elle est fermée comme du granit, elle n’est pas souple et docile comme une femme blanche, il n’y a rien de plus beau que les cheveux d’une femme blanche soulevés par le vent, j’aime la peau blanche lisse et douce, la femme blanche est pour moi plus qu’une femme, c’est une déesse, mon amour pour elle est religieux, mon amour va plus loin que les actes, c’est un culte de la femme blanche. Je sais que le blanc a fait de la femme noire la figure de l’esclavage, et de la femme blanche la figure de la liberté, les hommes noirs meurent pour la femme blanche.Telle était la volonté du blanc, et aussi longtemps qu’il aura ce pouvoir sur ces choses, aussi longtemps je serai soumis. Certains meurent pour la liberté, les hommes noirs meurent pour la femme blanche.

Je cois même que si un leader voulait rassembler tous les noirs dans une union solide, ce serait très facile, il suffirait qu’il promette une femme blanche pour chaque homme noir, et un homme blanc pour chaque femme noire.

Il y a une guerre entre l’homme noir et la femme noire, dans laquelle la femme noire est un allié objectif précieux de l’homme blanc, un allié silencieux peut-être inconscient, mais le blanc lui sait très bien à quoi s’en tenir.

Il a fait de la femme noire une femme costaude amazone, et l’a placée dans la cuisine, il a transformé la femme blanche en un monstre fragile faible d’esprit et de corps, et le blanc s’est fait lui-même gestionnaire omnipotent et s’est installé dans le grand bureau central. Il a fait de l’homme noir le valet surmâle, et l’a envoyé aux champs. Le blanc veut être le cerveau et veut que nous soyons ses muscles.

Il a laissé sans difficulté au valet surmâle tous les attributs de la virilité relatifs au corps, la force, la puissance brute, le muscle et même la beauté du corps… sauf pour … ( inutile d’insister).

Il a placé la femme noire économiquement au-dessus des hommes noirs pour la renforcer dans la guerre qu’elle nous mène, mais l’homme blanc, cet imbécile, est aussi en guerre avec la femme blanche. Le mythe de la robuste femme noire est l’envers du mythe de la belle blonde stupide ».

Né le 31 août 1935 à Arkansas, Leroy Eldridge Cleaver a fait très tôt l’apprentissage de la rébellion.Arrêté pour agressions et viols, il découvre Marx et MalcomX.

Ajoutons qu’il deviendra pour un temps styliste, et qu’il confectionnera un pantalon-pénis, qui dévoile les attributs virils de l’homme, comme le montre une page publiée dans le magazine Rolling Stone en octobre 1975.

«  Quel mal y-a-t-il à avoir une érection dans la vie et à le faire savoir ? » indiquait-il dans une interview au Harvard Crimson, le quotidien de l’université de Harvard.

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Théo LESCRUTATEUR

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