Culture

LE GUIDE DU LOSER AMOUREUX

LE Club de lecture de l’ASCODELA présentait le vendredi 29 janvier 2016 à la Médiathèque du Gosier « GUIDE DU LOSER AMOUREUX de Junot Diaz paru dans ses traductions françaises aux Editions 10/18 en avril 2015, et chez Plon (Feux croisés) en août 2013.

Il a été élu par le New York Times meilleur livre de l’année 2012. Marie-Claude TORMIN a assuré la présentation du livre.

Le titre original est : « This is How You Lose Her » (voilà comment tu la perds). On remarque que le titre français avec l’emploi du mot Loser plutôt que Looser est calqué sur les mots anglais LOSE HER.

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L’ AUTEUR est né le 31 décembre 1968 à Saint-Domingue. C’est un écrivain américain originaire de la République dominicaine.

Il est arrivé dans le New-Jersey avec ses parents à l’âge de 6 ans. Il a publié en 2007 son premier roman : The Brief Wondrous Life of Oscar Wao, récompensé par le National Book Critics Circle Award et le prix Pulitzer de la fiction, publié en France sous le titre La Brève et merveilleuse Vie d’Oscar Wao..

Il s’est positionné contre la loi rétroactive dominicaine qui retire aux haïtiens et à leurs descendants, nés en République Dominicaine, la nationalité dominicaine.

UN LIVRE AUTOBIOGRAPHIQUE ?

Il est composé de huit chroniques qui s’entrecroisent  et qui relatent la douloureuse expérience de l’immigration (la place de la communauté dominicaine aux Etats-Unis), de la pauvreté, du racisme, et de la stigmatisation.

On ne peut s’empêcher de constater la quasi-homonymie des prénoms de l’auteur et du héros de ces nouvelles (Yunior), ainsi que leurs parcours similaires (ils arrivent aux USA au même âge, ils deviennent professeurs d’université et écrivains).

UNE NOUVELLE LANGUE ? Il n’y a pas seulement les emplois alternatifs des modes de narration. (le narrateur peut utiliser le pronom JE pour évoquer sa vie, et ses expériences; mais le tu est employé dans plusieurs nouvelles, ainsi que de façon plus traditionnelle les prénoms il ou elle)

Mais peut-être plus que pour la majorité des ouvrages, le mot littérature prend tout son sens pour GUIDE DU LOSER AMOUREUX. Car la langue utilisée est peu commune…

On a même parlé d’OVNI littéraire. Pour certains critiques, l’utilisation du Spanglish, un alliage incroyablement comique et corrosif d’espagnol et d’anglais est un feu d’artifices d’images et de néologismes, un crépitement d’argot improbable, de jurons pleins de sève. Ainsi Kirkus Review  a pu évoquer une prose sublime, une retranscription inventive du langage des immigrés, et de son vocabulaire métissé.

La traduction en langue française a d’ailleurs été largement évoquée au cours du club de lecture Deux courants ont paru se dessiner; les partisans d’une traduction plus littérale, et ceux qui souscrivaient à des trouvailles plus aventureuses. Un exemple : l’utilisation du terme chapé coulie. (Il s’agit des métis indiens-noirs). A moins d’être lu par des créolophones caribéens, peut-il être parfaitement appréhendé par d’autres lecteurs extérieurs à notre zone géographique ?

A ce sujet, une thèse a été publiée par Diane Parent de l’université d’Ottawa, en 2013.

Pour Diane Parent, les principales caractéristiques de Diaz sont le rythme syncopé de la phrase et l’usage du spanglish. C’est une stratégie politique au service de son projet également politique qui est d’affirmer sa dominicanité et de s’adresser directement à ses compatriotes dominicano-américains afin d’avoir un dialogue avec eux, mais aussi avec son lectorat blanc pour lui rappeler que l’anglais et l’espagnol s’influencent mutuellement aux Etats-Unis.

Ce qui est certain c’est que les mots sont chargés de sens, sexuels et explosifs. On vous aura prévenus !

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LA PEINTURE D’UNE DÉSESPÉRANCE ? L’ostracisme, la ségrégation sociale, la hiérarchie des couleurs, et les « caractérisations » raciales (présentes également au sein même de la communauté dominicaine), sont des thèmes récurrents qui laissent peu de place  à l’espoir d’une vie meilleure, et à un « autrement »  possible…

« Dans un autre univers, je m’en serais probablement bien tiré. J’aurais fini avec des novias folles à lier, un boulot et une mer d’amour dans laquelle me baigner. Mais dans ce monde-ci j’avais un frère qui mourait du cancer (La maladie terrasse Rafa, en pleine force de l’âge ), et une tranche de vie sinistre  comme une étendue de banquise noire qui m’attendait. »

La plupart des personnages sont veules.

YUNIOR, le héros des nouvelles a un  frère  égoïste et sans cœur, mais que dire de PURA, sa dernière compagne, rejetée d’ailleurs par la mère. Elle s’appelle Pura ADAMES. Dans la bouche de Mami ( la mère ) elle devient très vite Pura MIERDA ( vous avez compris ), et aussi PUTA ( vous avez également compris).

« Si Mami était obligée de parler de PURA, c’était pour dire quelque chose du genre… qu’est-ce que PUTA veut manger ? »

PURA va profiter de l’ état de santé du frère mourant pour contracter un mariage avec ce dernier, et  acquérir la nationalité américaine.

Aucun de nous ne voulait être un Négro. Pour rien au monde. Ainsi, dès son arrivée, Yunior en fera l’expérience dans sa chair.

Un elfe des tropiques déraciné avec son bonnet rouge de père Noël

 Yunior, son frère Rafa, et sa mère  arrivent aux Etats-Unis, en pleine période hivernale, ( INVIERNO ) pour rejoindre leur père, immigré dominicain.

Isolement ( ils ne communiquent pratiquement avec personne ), apprentissage difficile de la langue ( devant la télé) « Les présentateurs du journal répétaient sans cesse le même mot. Plus tard, quand j’irais à l’école, j’apprendrais que le mot qu’ils prononçaient était Viêtnam », mère déprimée et triste ( Tout le monde l’avait prévenue que les Etats-Unis étaient un pays dur où même le diable s’en prend plein la gueule, mais personne ne lui avait dit qu’elle passerait le restant de sa vie bloquée par la neige avec ses enfants ), père absent et dictatorial.

«  Alors que les cheveux de Rafa étaient raides et glissaient sous le peigne comme dans les rêves des grands-parents caribéens, mes cheveux avaient un côté africain assez prononcé pour me condamner à un éternel démêlage et à une coiffure d’un autre monde ».

Son père l’emmène donc chez un coiffeur portoricain qui est chargé de le raser entièrement. «  J’étais obligé de porter un bonnet rouge de Père Noêl pour garder mon crâne rouge  et chauve au chaud ».

Un conditionnement social,  urbain et racial  poussé à l’extrême

Les préjugés raciaux sont des barrières infranchissables, et les caractéristiques physiques sont scrutées (los negros, los morenos, los blancos). Le melting-pot est un leurre.

st domingue

La scène qui se déroule à la laverie automatique ( où Yunior constate le début de  déchéance physique d’une ex de son frère ) est révélatrice… A la laverie, ne sont dépeints que des négros fauchés en mi-bas et casquettes de croupier, les bras zébrés de cicatrices, et tous ont l’air de somnambules.

Même les rénovations urbaines ne changent rien à cet état de fait.. Les anciens quartiers dans lesquels ils ont vécu ont été rénovés. Mais les appartements sont occupés par des immigrés d’Asie du Sud et des Blancs. Pourtant ce sont des enfants latinos et noirs qu’on voit dans les rues ( de futurs délinquants, est-on obligé de penser en tant que lecteur ).

Un parcours scolaire puis professionnel voué à l’échec

 Toute réussite scolaire paraît illusoire. Son frère abandonne rapidement le lycée. Lui-même paraît être intelligent et doué : il  indique sans fausse prétention qu’il a un  QI d’enfer.

A 14 ans, il a lu  Dhalgre* pour la deuxième fois. Pourtant lui aussi sombre dans la déchéance en interrompant également sa scolarité. ( il passe ses journées à glander et fumer de la drogue). Il reste dans le quartier après avoir décroché un boulot  dans une aciérie.

LES PERSONNAGES

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JUNIOR

« (Il a) seize ans et (il est) traumatisé et solitaire comme pas permis. » Mais il se rattrapera par la suite. L’adolescence est survenue avec ses émois et ses désirs physiques.

A la différence de son frère aîné  qui collectionne les conquêtes, avant sa maladie, Yunior, nous affirme, qu’il n’est pas beau gosse, mais ( il ) sait écouter et développe  des biceps de boxeur.

Ses premiers pas amoureux se feront dans l’ombre tutélaire du grand frère.

NILDA

 « NILDA était la copine de mon frère. C’est comme ça que toutes les histoires débutent ».

Il est secrètement amoureux de NILDA, une adolescente en déshérence. Elle a déjà couché avec trois garçons de Parkwood. Elle a de grosses lèvres idiotes et une face de lune triste. Mais elle a des cheveux super longs ( comme ces filles pentecôtistes ? ), «  une poitrine incroyable, de classe mondiale »

Alors que les jeunes dominicaines du quartier sont soumises à un couvre-feu draconien, Nilda, est différente parce qu’elle fait partie du « rebut noir ». Sa mère est  une ivrogne  qui traîne tout le temps avec ses copains blancs.

Elle-même «  se fait lever par un vieux nègre de l’immeuble de derrière que Yunior surnomme  – Queue flappie- ». « Il se l’est  faite pendant près de quatre mois…, parce qu’il a une voiture,  une SUNBIRD délabrée et rongée par la rouille , et parce qu’il lui achète des fringues pour remplacer les guenilles qu’elle porte ».

Elle deviendra ensuite la copine de son frère. La seule raison pour laquelle son frére aîné  s’est intéressée à elle est que sa dernière copine régulière est rentrée en Guyane, « une chapé coolie avec des sourcils qui se rejoignaient et une peau à tomber par terre ».

Il a remarqué NILDA parce « qu’elle portait un short ridicule et un haut sans manches qui n’aurait pas résisté à un éternuement., un petit bourrelet sortant entre les deux vêtements ».

Les séquences amoureuses entre le frère aîné et NILDA se déroulent en cachette dans la chambre des deux garçons, la chambre de la mère étant à l’étage («  Ils étaient obligés de me laisser rester… Je n’allais pas dormir dehors dans les buissons… »).

Après sa relation avec son frère, elle tombe amoureuse d’un camionneur moreno qui la largue, et de negros de New-York jusqu’à ce que « certaines de leurs copines lui cassent la gueule, passage à tabac dans lequel elle perd ses incisives du bas ».

Les commentaires de YUNIOR sont sans appel. Elle n’a pas encore touché le fond, mais elle fait tout pour l’atteindre. La dernière fois qu’il la voit, elle a commencé à grossir, et a coupé ses cheveux à ras.

PALOMA

Encore une ex-conquête de Rafa. « Elle restait ( se dit-il ) parce qu’elle se sentait mal depuis ce qui était arrivé à son frère. Pourquoi coucher avec toi serait-il une erreur ?  mais elle se contentait de secouer la tête en sortant ta main de son pantalon.

Il la voit « comme la seule Portoricaine qui n’en démordrait pas question cul ». Mais quand il anticipe sur une éventuelle relation avec Miss MORA, elle s’écrie «  Cette vieille peau à la con. Autant baiser un bâton, putain ». Propos confirmés par notre héros.

Mais curieusement ce jour-là, il a le droit de toucher le clitoris de Paloma du bout de la langue, mais pas plus..

MISS LORA

C’est une voisine, une enseignante quadragénaire. Tous les mecs la détestaient, parce qu’elle était maigre, «  no culo, no nichons, como un palito ( baguette )».

miss lora

Sa mère toutefois l’apprécie. Du moins au début. Miss Lora est née à La VEGA, où la mère de Yunior s’était retirée après la Guerra Civil, d’où des souvenirs communs et une complicité certaine. Après avoir montré à plusieurs reprises qu’elle s’intéressait à YUNIOR, ce dernier se décidera quand elle lui indique un jour qu’elle n’a pas oublié la proposition du jeune homme de lui montrer un film sur la guerre nucléaire.

«  Tu frappes à la porte. La peau de son front se tend d’inquiétude. Elle ouvre des yeux de géant. Tu ne t’embarrasses pas de préliminaires. Tu t’approches et l’embrasses. Elle tend les bras et referme la porte derrière toi »

YUNIOR à ce moment de sa vie estime qu’il a  a été contaminé.

Son vieux l’embarquait dans ses virées cul, le laissait dans la bagnole le temps de monter dans une piaule se taper sa copine. Son frère ne valait pas mieux, lui se tapait des filles dans le lit à côté du sien.

Il a seize ans, et le sentiment que maintenant que la machine cul est lancée, aucune force sur terre ne pourra jamais l’arrêter.

Deux évènements se produisent, comme un coup de pouce du destin.

Un de ses oncles tombe malade en République dominicaine, obligeant sa mère à rentrer.

« Miss Lora a dit qu’elle s’occuperait de toi », lui dit sa mère, dans un dialogue savoureux.

L’auteur nous laisse dans l’incertitude, mais il semble que la mère soit au courant des relations intimes des deux protagonistes; De plus, l’enseignante  décroche aussi  un poste dans le lycée de Yunior; « C’est elle ta voisine, demande Paloma ?  J’y crois pas, elle te dévisage, cette vieille pute. ! » Mais cela n’empêche pas Miss LORA d’ avoir une relation avec un prof du lycée, et de le rendre jaloux. ( Tout cela te rend très nerveux, mais le sexe n’en est que meilleur )

A la cérémonie des diplômes, MISS LORA est là, avec sa mère, à l’applaudir. Elle porte une robe rouge parce qu’un jour, il lui a dit que c’était sa couleur favorite, et par-dessous de la lingerie assortie…

UNE PAGE SE TOURNE

Paloma a réussi ses examens et est partie pour l’université du Delaware. Il ne la reverra plus. Nous avons vu que Yunior est resté dans le quartier, après avoir décroché un boulot  dans une aciérie.

Le reste n’est pas glorieux. «  Le soir, tu fais la tournée des bars avec un des demeurés qui traînent dans le quartier, tu te défonces et te pointes à la porte de Miss Lora la bite à la main » ;

Il continue à entretenir des relations épisodiques avec cette dernière ; elle le pousse à poursuivre des études.

– Les femmes de la phase transitoire

« Dans la ville de Rugder, où tu as fini par atterrir, tu sautes sur tout ce qui bouge., et  chaque fois que ça ne marche pas, tu es persuadé d’avoir du mal avec les filles de ton âge. A cause d’elle ».

Encore un dialogue savoureux, quand une de ses amies aborde le sujet de la Cougar avec sa mère.

– es verdad que tu hijo taba rapando una vieja ? ( c’est vrai que ton fils s’est tapé une vieille ? )

Ta mère secoue la tête de dégoût.

– Il est comme son père et son frère

– Un Dominicain, pas vrai ?

– Ces trois là sont pires que les autres.

Les femmes de « la période de maturité »

ALMA

« Elle a un long et tendre cou de jument et un gros cul de Dominicaine qui a l’air d’exister dans une quatrième dimension au-delà de son jean ». Il n’a pu s’empêcher de la tromper avec Laxmi. Elle te traite :

d’enfoiré

de pauvre taré

de pseudo-dominicain

Elle crie :

que tu as un petit pénis

que tu n’as pas de pénis du tout

et pire que tout que tu aimes la chatte au curry :

Et lui de préciser : « ce qui est vraiment injuste, puisque Laxmi est guyanaise »

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MAGDALENA

Physiquement, elle est petite, grande bouche, large de hanches, des cheveux noirs et bouclés

On apprend qu’elle est à l’image de des filles de la Bergenline Avenue, la plus longue artère commerçante de New Jersey où la population est à majorité cubaine et dominicaine.( pour notre culture générale )

Il n’y pas de pire choix que MAGDA pour la baise. C’est une catholique enseignante, rat de bibliothèque. YUNIOR nous prend à témoins. Non, il n’est pas un sale type. Il sait qu’il est faible et plein de défauts, mais avec un bon fond. MAGDALENA n’est pas de cet avis.  Elle  le considère comme un « sucio », un enfoiré, l’archétype  de dominicain.

Le voyage à Saint-Domingue de réconciliation s’avère être une catastrophe

Ce pays mythifié, ( l’Ile est toujours orthographiée avec une majuscule ), refuge face à l’adversité, n’est pas apprécié par son amie sinon pour ses aspects futiles.

Obtempérant aux supplications de l’amie, ils passent d’un hôtel bon marché, dans une ville plongée dans l’obscurité ( allusions aux difficultés économiques et sociales de Saint-Domingue ) à un complexe hôtelier où  il y a un déficit massif de mélanine.

Le tourisme sexuel y est montré du doigt. Magda arbore un renversant bikini OCHUN coloré que ses copines l’ont aidée à choisir pour mieux le torturer.

LA FIGURE MATERNELLE

Elle est folle de son fils aîné. Elle est incapable de lui résister. «  S’il s’était pointé un jour en disant ; Salut, Maman, j’ai exterminé la moitié de la planète, je suis sûr qu’elle aurait pris sa défense : «  Bah, hijo, on était en surpeuplement »

Son nouvel homme est JEHOVAH. «  Elle n’avait jamais été accro à l’Eglise, mais dès qu’on a  atterri sur la planète cancer, elle en a tellement fait des caisses avec son JesusCristo que je crois qu’elle se serait clouée toute seule sur une croix ». Elle est entourée des  guenons (ses amies des rassemblements de prières) qui brandissent la menace de voir PURA tomber enceinte «  grâce au sperme citoyen de mon frère ».

UN LOOSER ETERNEL ?

Dans son GUIDE AMOUREUX DE L’AMANT INFIDELE, il y a ;

L’ an 0

Tu ne recules devant rien pour la garder. Tu lui écris des lettres. Tu la conduis au boulot. Tu cites Neruda. Tu rédiges un mail collectif qui répudie toutes tes sucias. Tu bloques leurs adresses mail. Tu changes de numéro. Tu arrêtes de boire.Tu arrêtes de fumer. Tu déclares être un accro au sexe et commence à assister à des réunions. Tu rejettes la responsabilité sur ton père. Tu rejettes la responsabilité sur ta mère. Tu rejettes la responsabilité sur le patriarcat. Tu rejettes la responsabilité sur Saint-Domingue.=

L’an I

Tu sombres dans la dépression. Tu as l’impression d’être déchiqueté, atome après atome. Tu nourris le pitoyable espoir qu’elle te pardonne un jour. Elle n’en fera rien

Le cancer généralisé qui terrasse le frère aîné RAFA n’est-il pas à l’image de la situation peu enviable des compatriotes de JUNOT DIAZ ?

Un livre à la fois communautariste et universel, féroce et tendre, cru et poétique. 

 * Dhalgren.

C’est une œuvre de Samuel Ray Delany Junior, critique et romancier de science-fiction d’origine afro-américaine. Né, le 1er avril 1942, il a publié son premier roman à l’âge de 20 ans et obtient plusieurs récompenses littéraires et publie en 1975 avec DHALGREN.

D’après les critiques, Dhalgren est l’un des meilleurs romans de science-fiction les plus profonds et les plus vendus de tous les temps.

Dans une ville située au centre des Etats-Unis, Bellona, la population est partie. Les rues sont remplies de fous et de criminels qui errent. D’étranges présages apparaissent. Le Kid, à la fois poète, amant et aventurier, va aborder les questions de race et de sexualité.

Daniel C.

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