La banane dans tous ses états
Dans le cadre de la semaine de la coopération agricole, l’UGPBAN (Union des producteurs de banane Guadeloupe et Martinique) avait invité des personnalités politiques, économiques et associatives à découvrir la filière Banane.
Le mardi 9 juin, un groupe partait de Paris pour Dunkerque, point de départ de la banane sur le sol européen. Au programme la visite au port de Dunkerque du Fort Saint Louis l’un des bateaux assurant le transport de la banane entre les Antilles et l’Hexagone, ce trafic représentant 75 % du fret entre les Antilles et l’Hexagone, 260 000 tonnes de bananes commercialisées chaque année en France et en Europe. Puis le groupe se dirigeait vers les entrepôts de la Société « Dunfresh », spécialiste de la logistique des produits alimentaires sous température. La banane y est contrôlée, soignée et chouchoutée et mise en carton, prête à partir pour le Marché International de Rungis (en Région Parisienne).
Le mercredi 10, aux aurores (la banane n’attendant pas), direction le MIR de Rungis. Il ne fallait pas rater la suite d’un acheminement passionnant, dernier parcours avant les étalages des supermarchés. Au marché de Rungis, ce fruit cultivé en Guadeloupe et Martinique est sous le contrôle de la mûrisserie Fruidor, un réseau avec 9 sites. La clientèle de Fruidor regroupe les principaux acteurs de chaque circuit : la grande distribution française et européenne, les grossistes français et européens, la restauration hors domicile et les industriels alimentaires, l’export sur des marchés européens ciblés.
Après être mûrie dans des conditions optimales et des vérifications strictes, la banane repart sous le label Banane française, apporter du soleil dans les assiettes des consommateurs.
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