Guadeloupéens, nous voici donc seuls sur la Terre (nous ajouterions « avec pour seul Dieu : le Carnaval »)

L’adhésion à l’idéologie populiste et la soumission à de pseudo-chefs historiques révolutionnaires,

• l’arriération politique et syndicale,
• une dictature de la médiocrité nouvelle totalement brutale anti-scientifique qui s’affiche fièrement (le monde de la santé en Guadeloupe ressemble étrangement à ces médecins au Canada éberlués qui témoignaient en disant que certains patients Covid refusaient les traitements convaincus que l’hôpital était un décor de cinéma dans lequel déambulaient des acteurs),
• la perte du capital humain par l’exode de dizaines de milliers de guadeloupéens, épouvantés par l’obscurantisme de nos « leaders »,
• la relation en miroir de la contestation du système et de l’ambivalence narcissique des Domota-Clavier, laissent peu de place au doute.

Tout en prétendant se faire le chantre des pays opprimés, esclavagisés, et le Hérault des humiliés du monde moderne, l’hypothèse d’un Guadeloupéen taraudé par la rancoeur, et par le ressentiment, tout en espérant l’admiration planétaire, comme celle d’un Jean-Jacques Rousseau paranoïaque, n‘est plus à démontrer.

Il n’y a qu’à lire le texte autobiographique des Dialogues, où Rousseau décrit le complot universel dont il est victime, pour y repérer tous les signes de la systématisation du délire, culminant dans la théorisation du « ténébreux complot » du Premier Dialogue.

Dans les rêveries du Promeneur solitaire, Rousseau décrit son état de solitude : « me voici seul sur Terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société, que moi-même »

Ce que l’on sait moins, c’est que le 24 février 1776, Rousseau ayant fini d’écrire ses dialogues, où il dénonçait le complot universel contre sa personne, veut les déposer sur le grand autel de l’église de Notre-Dame, avec l’espoir secret que de la sorte il pourrait parvenir jusqu’au roi de France qui serait informé des injustes persécutions dont il est l’objet.

Cela ressemble fort aux éternels cahiers de revendications adressés par les organisations en lutte aux représentants de l’Etat français, et au Président de la République lui-même !