Société

Ban mwen Crack en mwen !

La rebelle se sent déprimée et surtout fatiguée. Elle ne sait pas si c’est sa grossesse ou la coke ou peut être les deux. Elle a peur d’en parler à ses parents

Elle ne pense pas leur parler de la cocaïne. Ils vont avoir envie de la tuer si elle fait ça, mais bizarrement dans un petit coin de sa tête elle a envie de tout leur dire mais non ça va faire trop. Elle a peur de leur réaction surtout que maintenant ça commence à se voir, elle va avoir envie de se cacher d’eux et pourtant il faut qu’elle leur dise, plus le choix.

Elle sait pourtant que si la grande majorité de la cocaïne, consommée dans l’Hexagone, provient des Antilles-Guyane, le niveau de consommation observée localement est très faible comparé à l’Europe.
Il y a d’autres problématiques de substance psychoactive, comme le crack.

Dans les films, aux actualités, au travail, dans les lieux de divertissement, quel est celui d‘entre nous qui n’est pas sensible à la menace qui pèse sur tous dorénavant ? Nous nous ruons sur les médias pour regarder l’image de cette chute.
Ils ont pleuré un peu mais ils ont fini par s’y habituer. L’homme s’habitue à tout, le lâche.
L’Idiot (1868) de Fiodor Dostoïevski

A l’occasion de la sortie du rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) sur l’évolution de l’offre et de la consommation de cocaïne en France entre 2000 et 2022, Santé publique France publie des données inédites des passages aux urgences en lien avec l’usage de cocaïne.

Ces résultats mettent en lumière une augmentation forte et continue sur la période 2010-2022, et ce quelle que soit la région.

Publié le 27 mars 2023

Depuis plusieurs années, des signaux montrent une augmentation des consommations de cocaïne, quelle que soit sa forme (en poudre ou sous forme de cocaïne base : galette, crack) et s’accompagne d’une « démocratisation » de son usage, portée par une diversification des profils de consommateurs.

Par ailleurs, le nombre de prises en charge en lien avec la consommation de cocaïne en Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) est également en hausse entre 2015 et 20193. Cette tendance est à mettre en lien avec une augmentation de la production mondiale de cocaïne et une augmentation des importations en Europe.

Les résultats issus des données de passages aux urgences (OSCOUR) en lien avec l’usage de cocaïne mettent en lumière une augmentation forte et continue sur la période 2010-2022, ce quelle que soit la région. Après une période de relative stabilisation entre 2018 et 2021, les données montrent une hausse particulièrement forte entre 2021 et 2022.

Des disparités régionales importantes ont été mises en évidence avec des taux de passages très élevés en Guyane (44,1 pour 100 000 passages), Provence-Alpes-Côte d’Azur (40,8) et Occitanie (27). Par ailleurs, une très forte augmentation était observée en Auvergne-Rhône-Alpes (1,2 à 22,9 pour 100 000 passages), Bretagne (4,3 à 34,4), Nouvelle-Aquitaine (3 à 20,6), Grand Est (8,7 à 19,9) et Bourgogne-France-Comté (2,9 à 13,1).

Les passages identifiés présentaient majoritairement des diagnostics associés liés à une intoxication par l’alcool (33%), aux benzodiazépines (9,6%), au cannabis (9,5%) ou aux opioïdes (4,8%), traduisant un profil de polyconsommation. Les autres diagnostics associés étaient liés aux manifestations cardiaques (douleur thoracique, palpitations, tachycardie) et psychiatriques (agitation, dépression, anxiété, schizophrénie), complications les plus fréquentes de la consommation de cocaïne.

L’augmentation des intoxications pourrait s’expliquer notamment par la circulation depuis une dizaine d’années d’une cocaïne dont la teneur en principe actif augmente ou encore l’émergence des nouveaux produits de synthèse (NPS) plus puissants et toxiques que la molécule dont ils imitent les effets. En effet, le nom des produits en cause reposant uniquement sur du déclaratif, de nouveaux produits de synthèse (NPS) pourraient être vendus pour de la cocaïne à ces consommateurs.

D’autre part, certains usages peuvent également augmenter les risques d’intoxications : la polyconsommation avec l’alcool augmente notamment la durée et la puissance des effets psychoactifs recherchés par les consommateurs ainsi que la toxicité cardiaque.

Au fait j’ai 27 ans.
J’ai 27 ans, j’ai pris ma première cuite pour l’anniversaire de mes 26 en juillet dernier.

J’ai aussi essayé la cocaïne à cet anniversaire.

Moi qui ai toujours refusé gentiment., ce soir là j’ai essayé.

J’ai pas aimé.
Mais quelques semaines plus tard j’ai réessayé.

J’ai fini par prendre une trace en soirée de temps en temps (sans alcool j’aime pas trop ça).

Sauf que la grande donneuse de leçon a fini par acheter 1g. Qui a duré 1 bon mois. Puis j’ai acheté un 2ème gramme. Qui a duré à peine 15 jours.
Puis j’ai acheté 1g pour la 3ème fois. Et j’ai presque tout consommé.
Je vais en chier. Parce que j’ai pris 1g de cocaïne. Et ça m’a même pas fait plaisir y’avait aucun intérêt.

Je vais m’en sortir et ça va aller.
Mais j’ai peur. Je vois les difficultés des autres. J’estime que comparés à beaucoup je suis encore vernie.

J’espère que je suis claire… Pas forcément… J’ai presque pris un gramme…

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Théo LESCRUTATEUR

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