Tsonga confie souffrir de drépanocytose
Jo-Wilfried Tsonga est donc passé au travers des tests de dépistage de la dŕepanocytose dans son enfance. Il a expliqué à L’Equipe, être atteint de cette maladie héréditaire malheureusement bien connue en Outre-mer due à une anomalie de l’hémoglobine, et ne l’avoir découvert qu’il y a 5 ans.
La drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue dans le monde : 5 millions de personnes dans le monde sont atteints par cette pathologie. Chaque année, 300 000 nouveau-nés sont atteints par la maladie et un nouveau-né sur 3000 en France est atteint.
« Dans la vie quotidienne, ça ne m’empêche en rien, mais quand je prends l’avion, je mets deux, trois jours à m’en remettre. En fait, ça a été diagnostiqué très tard, il y a cinq ans seulement. C’est vrai que pendant des années, quand je m’entraînais avec Wino, il me disait. « Tu te fous de ma gueule, pourquoi tu ne bouges pas les jambes, là ? » Je lui répondais « Je te jure, je bouge les jambes, je suis à fond ! ». Je n’avais pas du tout le même rendement sur les jours qui suivaient un voyage en avion ».
La maladie identifiée, le tennisman dit avoir du s’adapter. « Maintenant, quand je vais loin dans un tournoi, j’essaie de gérer au mieux mes déplacements. Donc, c’était important pour moi de venir ici (à l’Open d’Australie) assez vite pour gagner du temps. »
Une révélation d’un sportif de haut niveau qui donnera de l’espoir à tous les malades et qui permettra peut être à certains d’identifier les faiblesses qui suivent leurs déplacements en altitude.
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