Nous serons indéfectiblement liés à ce LKP suicidaire : Il a cru, – et nous y avons presque cru- recommencer à chaque fois la révolution prolétarienne domotarienne et Gaby Claviérienne obsessionnelle.

Le duo Domota-Clavier, les Grands communicants, avait accrédité l’idée d’une conspiration internationale contre l’homme guadeloupéen.

Mais ce fut en même temps le chant du cygne, la dernière bouée avant le naufrage, comme en témoigne le Jurassic Park du combat fratricide avec les « Grands Frères », dans un tournant inavoué et inavouable, dans une dialectique inepte d’une guerre syndicale tropicale.

Les catégories de la psychanalyse permettent d’analyser l’action totalitaire en mettant en valeur ce qui est commun à tous les groupes qui s’en revendiquent : la destruction des cadres de l’espace et du temps ; leur substitution au profit d’une « sur-réalité » fantasmée ; un processus d’assignation des individus dans l’espace social en fonction de motions d’amour et de haine, (nous mettrions l’ex- directeur du CHU Guadeloupe Gérard Cotellon pour la haine ; pour l’amour cherchez vous-même… Chicanos, Mattias Phaeton de la sélection des gwada-boys, ).

L’image hallucinée est tenue pour vraie et rien ne saurait faire dévier le sujet de cette conviction.

« Politiques de la destruction : Trois figures de l’hallucination en politique » de François Bafoil

Le CHU de Guadeloupe n’était-il pas le lieu de la horde dominée par le père cruel forçant ses fils à un amour vaccinal exogène?

Que penser d’Ary Chalus ? Il fut considéré comme le génie capable de faire halluciner la nation tout entière sur des considérations fumeuses, en dépit de préfigurations brouillonnes et catastrophiques prémonitoires. Il a cédé au vertige du narcissisme et du culte médiatique, émule naïf de Warhol, entouré d’hommes et femmes de pouvoir cupides au service d’une machine électorale.
L’affaire Pincemail fut la confession lors de la matinale de Guadeloupe Première du 28 février 2023, non pas d’un enfant du siècle, mais d’un pénitent brûlé à l’exercice du pouvoir, et l’ultime étape dans la cartographie de la politique de la honte qui s’est peu à peu dessinée dans le paysage guadeloupéen, terrible conséquence d’une schizophrénie tragique.

La troisième figure hallucinée de la politique guadeloupéenne, – elle-même symbolisant l’hallucination de l’ensemble de la classe politique guadeloupéenne- est le président du conseil départemental, Guy Losbar, maître es-cérémonies du dernier Congrès, pour l’évolution institutionnelle du département-région.

Suite aux différents reports du Comité interministériel en Outre-mer : à l’origine ce comité devait se tenir le 12 juin 2023, puis reporté au 3 juillet (suite à l’affaire Nahel), et enfin au 6 juillet, le CIOM a été annulé sans explications précises du gouvernement.

Valérie Daizey du 97150 dans la rubrique Politics en fait des gorges chaudes. Pour rappel, un 1er CIOM avait été réuni en 2009, à la suite de la grave crise sociale en Guadeloupe et en Martinique, avec plusieurs semaines de grève, en protestation contre la vie chère. « Des états généraux avaient été organisés et les conclusions des travaux avaient conduit à plusieurs mesures, dont un plan de soutien aux PME, la facilitation d’accès au logement social, la mise en place de mesures pour améliorer le pouvoir d’achat, etc. Et ce n’est que 10 ans plus tard, en 2019, qu’un nouveau CIOM était organisé, par le 1er ministre de l’époque, Edouard Philippe, à la suite de l’organisation des Assises des Outre-mer en 2018 qui avaient donné lieu à la publication du Livre bleu Outre-mer. Un CIOM où la ministre des Outremer, alors Annick Girardin, avait annoncé la trajectoire Outre-mer 5.0, dont l’objectif affiché par le gouvernement était de faire des Outre-mer des territoires pionniers en termes de développement durable ».

Avait également été annoncé par le gouvernement « L’engagement de réunir autour du 1er ministre tous les 6 mois le Comité interministériel des Outre-mer traduisant le caractère prioritaire pour le Gouvernement de l’action publique en faveur de ces territoires ». La ministre Girardin quittant cette fonction en 2020 pour devenir ministre de la mer, les belles volontés affichées par le gouvernement semblent depuis lors passées aux oubliettes.

Avec la période estivale, la rentrée politique et les prochaines élections sénatoriales qui s’annoncent à l’horizon de l’automne prochain, reste à souhaiter que le report du CIOM ne soit pas programmé aux calendes grecques… » , lance-t-elle malicieusement. Aux dernières nouvelles, il devrait cependant se tenir le 18 juillet prochain.

Au fait, lors du fameux congrès des élus guadeloupéens, a-t-il été dit que La Nouvelle-Calédonie s’achemine vers une cessation des paiements, avec un endettement de 210 % ?

Les transferts de l’Etat de 200 milliards devaient pourtant permettre d’amortir la dégradation des comptes publics de la Nouvelle-Calédonie.

La France paie les enseignants du secondaire public et du privé pour un montant de 50 milliards, alors même que la compétence a été transférée à la Nouvelle-Calédonie !

Guy Losbar est-il appelé à gérer un budget guadeloupéen sur un territoire autonome ? Ce serait une terrible hallucination. La chambre régionale des comptes a en effet publié un rapport accablant en mars 2021, sur la gestion de la communauté d’agglomération du Nord-Basse-Terre.