Il n’y a pas de traumatisme pire que celui d’une injustice

Je comprends la détresse de Gérard Guillaume ancien directeur régional de Guyane.

Le mal dont souffre notre société est l’absence de dialogue qui pousse bon nombre de personnes fragiles à passer à l’acte.

Je suis profondément triste d’apprendre qu’il ait mis fin à ses jours 3 ans après avoir quitté son poste de directeur en Guyane et sa mort tragique me bouleverse au plus profond de moi.

Mais comment peut-on prendre pour cible une femme et salir sans preuve son honneur ?

Autant je m’élève contre toutes les injustices, d’où qu’elles viennent, autant je m’insurge contre les insinuations qui circulent et qui apparaissent comme des accusations plus ou moins déguisées à l’encontre de la directrice du pôle France tv outre-mer Mme Sylvie Gengoul. Je suis choquée par ce qu’il m’ait rapporté.

Comment livrer « aux chiens » l’honneur de cette femme qui est irréprochable ?

Gardons un peu de retenue dans ces moments douloureux.

Je connais Sylvie Gengoul depuis l’époque où nous travaillions ensemble à RFO en Guadeloupe et je peux témoigner que c’est une femme honnête, respectueuse, droite franche, directe, professionnelle et surtout humaine qui a fait ses preuves au service de nos outre-mer et qui a toujours eu un comportement exemplaire malgré les turbulences qu’elle a connues dans sa carrière.

Rien n’est facile surtout pour nous ultramarins, rien ne nous est donné et épargné. Ce qui me navre dès que l’un de nous émerge et réussi par son travail il devient pour certains de nous, les ultramarins, une cible à abattre. Alors que nous devrions faire preuve d’une solidarité active et prendre la défense de ceux qui sont outrageusement mis au pilori médiatique injustement.

« Chien qui ka mangé chien cé mové chien »

Quelle tristesse !

Je comprends la douleur des proches et amis de Gérard Guillaume mais n’ajoutons pas une injustice à une erreur d’interprétation.
Je fais appel à l’intelligence du cœur, à la bonne foi et au recueillement.

Babette de Rozieres