Nous fêtons en permanence des noces barbares. Les abjects aliens gwada et matininos contemplent nos gémissements de moribonds. Le pire c’est qu’ils ne sont même pas des malades mentaux.

La régression psychique en Guadeloupe et Martinique se traduit par ces caïds rois agressifs, qui tuent, qui violent et étendent aux deux îles un déchaînement irrationnel de violence.

Nous ne pouvons qu’être abasourdis devant la force des prophéties autoréalisatrices et singulièrement celles de 97Land.

Quel est l’insensé qui ne pourrait reconnaître qu’une part maudite est dorénavant logée au cœur de l’Antillais moderne ?

Tous les jours des gamins sont tués, mais nous « carnavalons », nous « schrubons ». RCI nous relate les faits tragiques. Ce fut le cas encore une fois dans ce bar de Jarry. Des coups de feu survenus peu après 4h qui ont fait un mort et un blessé. Un homme de 19 ans touché à la poitrine qui malgré les tentatives de réanimations prodiguées par les secours, n’a pas survécu. Un autre, âgé de 24 ans, a lui été légèrement blessé à la jambe et évacué vers le CHU.

Une bande étrangère à la fête, se serait invitée dans cette soirée lycéenne privée, et se serait disputée avec des convives présents, pour une sombre histoire de table déjà occupée (et/ou de filles). Les malfrats auraient alors attendu la fin de l’évènement, à l’extérieur, pour s’en prendre à l’un des protagonistes, ancien lycéen invité et qui semble-t-il accompagnait des amis auprès du bus affrété pour l’occasion, afin de lui dérober sa chaîne de cou.

Selon des témoignages, la victime principale ne se serait même pas défendue et aurait reçu une balle au niveau du cœur, ne lui laissant aucune chance.

Ah, oui, vous nous disiez que le Caliban Antillais était un révolté, un rebelle, mais qu’il y avait dans la puissance organique du monstre une indiscutable connexion avec une vitalité primitive ! Non, c’est une créature reptilienne ou poulpienne, à votre guise !

Vous n’aviez pas lu l’anthropologue Mary Douglas (2001) : «Quand l’individu n’a pas sa place dans le système social, quand il est, en un mot, marginal, c’est aux autres, semble-t-il, de prendre leurs précautions, de se prémunir contre le danger. L’individu marginal ne peut rien changer, de lui-même, à sa situation.»

Vous aviez une conception humaniste de l’humain, qui était celle d’un individu rationnel capable de calculer son intérêt privé et de l’harmoniser avec l’intérêt commun dans une perspective de progrès général à long terme.

Cette conception considérait tout acte de destruction comme une sorte de pathologie ou de déviance qui nous fait sortir de l’humain…

Il est facile de résumer la situation aux Antilles, au niveau de la délinquance. D’un côté, des criminels sans foi ni loi aux Antilles, de l’autre des petits voyous ou escrocs « debwouya » se croyant assez malins pour échapper au système.

Dans Vol au-dessus d’un nid de coucou, tout droit sorti de prison, Randall P. McMurphy, un violeur récidiviste, interprété par Jack Nicholson arrive, menotté, sûr de lui et de son influence, avec son côté chef de bande. Observé par la galerie des patients (un petit groupe de malades acceptant clairement sa situation), qui le scrute du haut de l’escalier, il aurait dû purger une peine de prison motivée par cinq agressions, mais pense échapper à la prison en simulant la folie. Son dossier, transmis à la cellule psychiatrique, indique qu’il est paresseux, belliqueux, qu’il refuse de travailler et souffre d’idées de grandeur.

Il est plus manipulateur que psychotique, mais finira lobotomisé.

La Guadeloupe et la Martinique ne sont que des illusions insulaires, avec des internés volontaires et des malfrats sanguinaires.

Nous avons démissionné, bercés par la douce mélodie des transferts sociaux, le rejet de l’école, la haine de la culture, et une incroyable commisération pour les assassins. Lors de l’arrestation mouvementée, en plein carnaval, d’un individu brandissant une arme, la foule a pris à partie les policiers, alors que le malfaiteur aurait pu faire un carnage.