Les autorités se cachent derrière le parapluie de la faiblesse vaccinale pour expliquer ce drame en culpabilisant les victimes. C’est insupportable !
Le 07 Avril 2020, le LKP, le MIR, le CIPN et l’UGTG déposaient plainte contre ‘’X’’ pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger, dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire.
Nous reprenons ici les propos du Professeur LOUIS Bernard du CHU de Tours, de retour de Guadeloupe, rapportés par France Bleu Tourraine :
« Impossible de taire ce qu’il a vu en Guadeloupe. A peine rentré de l’île ce week-end, le professeur Louis Bernard, du CHRU de Tours, dénonce une « maltraitance sanitaire » et une situation d’une « gravité extrême« , alors que les Antilles sont submergées par une quatrième vague de Covid sans précédent.
« Je n’ai jamais connu ça »
Les patients triés pour aller en réanimation
« Moi, j’appelle ça trier« , dénonce-t-il.
« Un exemple… Quelqu’un de 35 ans que vous ne mettez pas en réanimation parce qu’il aurait une mortalité prévisible plus importante que d’autres patients… ». Et même en réanimation, les patients arrivent dans des états tellement graves que près de la moitié décèdent.
« Il faut que les gens prennent conscience de ce qu’il se passe ».
Durant des mois, le slogan des autorités politiques et sanitaires était ‘’restez chez vous et prenez un doliprane’’. Au final, nombre de nos compatriotes finissent en réanimation car il n’y a pas de prise en charge précoce des patients dès l’apparition des premiers symptômes, dans un pays qui comptent 100.000 personnes atteintes de comorbidités.
Pire encore, des témoignages nous parviennent attestant de l’impossibilité d’accéder aux médicaments prescrits par des professionnels de santé, pour rupture de stocks dans les officines, et cela d’après le Président de l’Organisation Professionnelle des Pharmaciens. D’autres témoignages parlent de refus de prescription ou de refus de délivrer des médicaments.
Depuis ce dimanche 22 août 2021, même les données relatives à la situation en Guadeloupe sont indisponibles sur le site de Santé Publique France. D’ailleurs, il n’a aucun chiffre de la pharmacovigilance sur les effets secondaires et indésirable du vaccin et les décès qui y seraient liés. Tout cela nous interpelle.
Tenant compte de l’expérience et des connaissances acquises depuis mars 2020, ce désastre est inacceptable. Les autorités se cachent derrière le parapluie de la faiblesse vaccinale pour expliquer ce drame en culpabilisant les victimes. C’est insupportable !
Cette situation est principalement la conséquence d’un service public de santé délabré, à l’agonie depuis des années, incapable d’assurer ses missions primaires en matière de santé publique, faute de matériels, faute d’organisation, faute de personnels… dans un pays dont ¼ de la population est en danger de mort.
C’est le résultat aussi de multiples décisions inappropriées et l’absence d’anticipation qui ont mis la vie des Guadeloupéens en danger.
Aussi, Mesdames, Messieurs les Parlementaires, nous venons, par la présente, demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion de la crise covid en Guadeloupe.
LES GUADELOUPÉENS ONT DROIT À LA TRANSPARENCE ET À LA VÉRITÉ.
Nous sommes à votre disposition pour toutes informations utiles notamment pour vous présenter nos arguments et les éléments en notre possession. Dans l’attente d’une réponse favorable, recevez, Mesdames, Messieurs les Parlementaires, nos salutations distinguées.
Pour le LKP
Eli Domota
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