Le directeur général de l’OECO lauréat du Black history Awards
Communiqué de Presse de l’OECO
Le 24 Février 2024, le Dr. Didacus Jules Directeur Général de l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO), a reçu le Star Prize award à Columbus, dans l’Ohio. Le prix a été décerné par le Black History Festivals lors de la prestigieuse soirée de Gala des Black History Makers Awards (Prix des Pionniers de l’Histoire Noire), qui célèbre et honore les contributions exceptionnelles d’individus de la communauté noire qui ont eu un impact significatif dans divers domaines.
La cérémonie de remise des prix a eu lieu au cours du Black History Month (Mois de l’histoire des Noirs) et a marqué la fin du Festival de l’histoire des Noirs, qui s’est déroulé sur 3 jours.
Ce festival, qui a lieu chaque année, est une initiative unique qui célèbre les liens étroits entre les gouvernements, le secteur privé et les peuples d’Afrique et d’Amérique. Il renforce les liens et favorise la collaboration et l’alignement des intérêts communs entre l’Afrique, l’Amérique et d’autres partenaires bilatéraux, en mettant l’accent sur le développement et la promotion du commerce, des valeurs culturelles et de l’histoire.
En tant qu’orateur lors de la dernière journée, le directeur général de l’OECO, Dr. Didacus Jules, est intervenu sur le thème de la « Synergie transatlantique : Nourrir une prospérité partagée grâce à un partenariat mondial entre l’Afrique, les Amériques et la diaspora ».
Il a déclaré : “L’appréciation et l’importance de la solidarité transatlantique entre l’Afrique et l’Amériques est le fruit d’une histoire longue, douloureuse mais empreinte de fierté. Chaque grand dirigeant panafricain – qu’il soit d’origine caribéenne, américaine ou africaine – a, à un moment donné, affirmé la nécessité stratégique de restaurer les liens qui nous unissent si nous voulons que les descendants d’Afrique trouvent véritablement leur place dans la grande maison de l’humanité ».
Dr. Didacus Jules a été reconnu comme lauréat du Star Prize pour sa contribution à la préservation de l’histoire, du patrimoine et de la culture du peuple caribéen, tout en promouvant l’innovation, la technologie et l’investissement financier dans la région. Le dévouement du Dr Didacus Jules en faveur de la réforme de l’éducation, de la justice sociale et de la préservation de la culture a fait de lui un candidat de choix pour le Star Prize du Festival de l’histoire noire. Ayant également mis en place les centres d’éducation populaire lors de la révolution de Grenade, le Dr Jules a participé à la conception de programmes d’éducation destinés aux adultes pour les combattants de l’ANC devant obtenir le niveau GCE A (équivalent du baccalauréat) afin d’être nommés officiers dans l’armée sud-africaine de l’après-apartheid.
Son leadership visionnaire, son plaidoyer infatigable et son engagement inébranlable en faveur des communautés caribéennes illustrent l’esprit de résilience, d’autonomisation et d’excellence célébré lors du festival de l’histoire des Noirs. L’impact du Dr Didacus Jules transcende les frontières et les générations, laissant un héritage durable qui continue d’inspirer et de renforcer l’autonomie des Caribéens et au-delà.
Parmi les autres lauréats du Star Prize, figure M. Alex Dadey, président exécutif du KGL Group, pour avoir favorisé les investissements de la diaspora en Afrique, la députée Joyce Beatty pour son travail de promotion de l’équité et de la gouvernance éthique dans l’Ohio et aux États-Unis, et l’ancien maire de Columbus, M. Michael B. Coleman, pour les services qu’il a rendus à la ville. Une reconnaissance posthume a également été accordée à Martin Luther King Jr. et Marcus Mosiah Garvey pour leur contribution au leadership, à l’activisme.
Pendant des générations, l’image de l’Afrique sur la scène internationale a souvent été celle d’un continent englué dans l’obscurité et l’immobilisme, éclipsé par des récits peu inspirants ou ignorés par les médias mondiaux. Lorsque l’Afrique se retrouvait sous les projecteurs, elle était souvent présentée comme une victime, hantée par les héritages de la traite des esclaves et du colonialisme. Cette représentation a profondément influencé l’image de la race noire et, par extension, celle de l’Afrique mondiale et de la diaspora africaine. Cependant, la réalité d’aujourd’hui se démarque nettement de cette perspective dépassée. C’est une réalité marquée par une Afrique en plein essor et une Renaissance noire florissante. Que ce soit les efforts de reconstruction au Liberia, les progrès remarquables au Rwanda, la démocratie florissante au Ghana, le rôle influent des Afro-Américains dans la politique, le sport et l’industrie aux États-Unis, la reconnaissance des États des Caraïbes comme sixième région d’Afrique où la domination mondiale de la musique afrobeat, on peut dire que la nouvelle et véritable histoire du continent et de sa diaspora est celle d’une « Afrique renaissante et d’une Renaissance noire ». C’est une histoire qui englobe d’innombrables héros méconnus, visionnaires, dirigeants et icônes culturelles dans les communautés, les nations, la région africaine et la diaspora africaine mondiale, en particulier dans les Amériques et la Caraïbe.
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