Des enfants noirs fichés et exclus dès le berceau !
Comment en 2016 des bébés noirs ou métis peuvent être systématiquement fichés, arrachés à leurs parents en Allemagne, au mépris de tous les droits relatifs aux enfants ?
Deux institutions allemandes sont garantes de ce système, au niveau social et scolaire.
La 1ère institution, le Jugendamt est théoriquement chargée de protéger les enfants orphelins, dont les parents sont en prison, sous l’emprise de la drogue, ou psychologiquement inaptes.
Quand l’autorité et la garde des enfants sont retirées à des parents jugés « dangereux », on les place dans un Jugendheim, un internat.
Sauf que 90 % des enfants placés sont issus de l’immigration, et que les chiffres font froid dans le dos.
Le nombre de placements forcés d’enfants avec déchéance de l’autorité parentale en Allemagne a été de 12 700 cas pour l’année 2011, soit 50 fois plus qu’en France, où moins de 200 enfants sont concernés.
344 enfants par jour en 2014 ont été retirés à leurs parents en Allemagne ! Beaucoup de parents d’origine africaine sont souvent menacés d’expulsion s’ils opposent une résistance au Jugendamt.
Parler votre propre langue peut être considéré comme une entrave au bien-être de l’enfant en Allemagne.
Le Jugendamt intervient sur signalement, et en premier lieu de l’institution scolaire. Car les services sociaux fichent les enfants issus de l’immigration. Ces enfants placés seront orientés de façon sélective dès le CM2 – c’est le système scolaire allemand-vers des études non qualifiantes.
Reportez-vous à la déclaration écrite du député européen Polonais, Boguslaw Rogolskia, en octobre 2008, qui a présenté au Parlement européen, après enquête, les conclusions de la Commission qu’il présidait. Il affirme que « l’éducation selon les principes du Jugendamt conduit à la xénophobie, à l’intolérance, et à la discrimination ethnique et raciale ». ( www.europarl. europa.eu/ sides 2008/89). On ne peut pas être plus clair.
Considérant l’avis de la Commission mettant en lumière les pratiques discriminatoires appliquées par les services sociaux allemands d’aide à la jeunesse ou « Jugendamt », la Commission des pétitions a édité un nouveau rapport, quelques mois après ( janvier 2009 ), mentionnant que « plusieurs parents avaient rapporté que Jugendamt leur a retiré leurs enfants sans avertissement préalable au motif d’une incapacité physique ou mentale empêchant les intéressés d’assurer leur éducation. Au lieu de se baser sur des faits, les autorités fondent fréquemment leurs décisions sur des avis et des préjugés subjectifs. Toute résistance à cette institution allemande est inutile, voire dangereuse » .
Autre pays, même mœurs ! Près d’un enfant noir en Angleterre sur quatre âgé de plus de 10 ans est fiché dans la base ADN de la police, rapportait l’hebdomadaire britannique The Observer, le 18/08/2003. En revanche, seul un enfant blanc sur 10 est fiché.
Selon les chiffres obtenus par l’association Genewatch pour l’Angleterre et le pays de Galles, 45 000 enfants noirs étaient fichés, soit 23 % de tous les enfants dans cette tranche d’âge !
Epinglée par la Cour Européenne des droits de l’homme, Londres a revu à la baisse la durée de conservation des données personnelles des mineurs. Elle est désormais de 6 ans.
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L’Allemagne est un pays qui enlève les enfants, un reportage Europe 1
https://youtu.be/YZPy95vOnoA