Jeune guadeloupéen, venu dans l’hexagone pour des études et aujourd’hui producteur de concerts, il collabore avec Admiral T, Akiyo, Tanya Saint Val, Easy Kennenga… Il nous parle de son métier.

Faut-il être jeune dans cette profession ?

Non pas spécialement. Mais c’est vrai que dans la profession, je suis un jeune, je n’ai que 34 ans.

Est-ce un métier difficile ?

C’est un métier compliqué, on prend beaucoup de risques. Un boulot peu cohérant économiquement puisqu’on dépense avant d’encaisser, c’est un peu inconventionnel. C’est un métier passionnant et ce qui nous fait durer aussi longtemps

Avant vous viviez à Paris, pourquoi ce retour aux Antilles ?

J’ai eu une opportunité d’exploiter le Palais des Sports du Gosier et mon dossier a été retenu. Mon expérience amassée à Paris m’a permis de retourner dans mon ile et d’essayer d’y travailler.

Von retour a t il fait des envieux ?

Pas du tout, je travaille avec tout le monde, je revenais assez souvent. Ce n’est pas la langue de bois.

Les projets à venir

Les 30 ans du Raï au Zénith au mois de 29 janvier. Faire passer des artistes internationaux au Palais des Sports. Le métier de producteur c’est savoir toucher toutes les musiques.

Au début on a peut être de la chance, mais on devient producteur quand on a perdu beaucoup d’argent et on redouble d’effort.

Personne ne veut perdre de l’argent…

On investit parfois beaucoup et je suis devenu producteur le jour où j’ai perdu beaucoup sur un évènement et là j’ai appris les ficelles, savoir comment placer son argent et bien gérer les postes.

Est-ce un métier à faire ?

Il faut être passionné et avoir les nerfs solides.

H.J