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De la Guyane aux Antilles, nous n’irons pas sur la lune

De la Guyane aux Antilles, nous n’irons pas sur la lune.

Et ailleurs, l’humain est-il condamné à être tué et à avoir faim ?

Du préfet Marc Del Grande qui avait disparu des radars depuis une semaine, à la station spatiale Kourou, les guyanais n’iront pas sur la lune. La question se pose avec acuité. Et si le centre spatial avait débuté son déclin inexorable, prélude à sa disparition ?

Le spatial européen pourrait bientôt être avalé par l’américain Space X.

Ce 25 novembre, avec le 100 ème vol de Falcon 9, Space X bat tous les records de l’utilisation de sa fusée, le 23 ème de cette année. Ce vol a également permis de mettre en orbite 60 satellites Starlink supplémentaires.

Si le cœur des ambitions de l’entreprise fondée par Elon MUSK réside dans la présence humaine dans l’espace, – le milliardaire américain parlant même de coloniser la planète rouge-, en matière de coûts, l’entreprise figure parmi les acteurs les plus compétitifs.

Alors que le prix d’un lancement est en moyenne de 92 millions de dollars chez ses concurrents, la facture s’élève à 61,2 millions de dollars chez Space X pour sa fusée Falcon 9.
Sans compter le prestige qui entoure désormais l’entreprise d’Elon MUSK, -la capsule Dragon de Space X, transportant 4 astronautes, 3 américains et 1 japonais, s’est arrimée le 17 novembre à la station spatiale internationale-, les défaillances récentes des lanceurs à Kourou, semblent avoir converti la Guyane en préhistoire de l’astronautique.

De même que la fusée Space X donne un terrible coup de vieux à Soyouz, indique l’Express du 20/06/2000, certains se demandent si Roskomos, privé des revenus engendrés par la location de places pour les astronautes de la NASA, est condamné à la banqueroute.

Depuis l’abandon de la navette spatiale, alors que la conquête du ciel se poursuit, d’autres terriens meurent de faim sur cette planète, ou sont enterrés dans des charniers.

Crimes contre l’humanité en Ethiopie : les forces rebelles du Tigré ont provoqué la mort d’au moins 600 civils, le 9 novembre dernier. Tout au long de la nuit, les auteurs ont tué à coups de bâton, couteau, machette ou hachette, ou en étranglant avec des cordes, se livrant au pillage et à la destruction. Ces faits sont susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

Y-a-t-il actuellement un génocide en RDC ayant déjà provoqué plusieurs millions de morts ? ( Libération du 23/10/2020). Bien qu’une partie de la population congolaise soit effectivement victime de violences depuis plusieurs années, les photos et vidéos qui circulent massivement sur les réseaux sociaux en ce moment datent de précédents conflits ou évènements, et ne permettent pas d’établir l’existence d’un génocide actuel. Cela fait froid dans le dos. Ceux qui tuent impunément ne peuvent être qualifiés de génocidaires.

Les populations du sud de Madagascar meurent de faim. Il y a un mois, la mort de 6 enfants dans un village avait choqué le pays, faisant brutalement remonter à la surface le spectre familier de la famine que dans la grande île, on appelle Kéré. Pour se nourrir, les familles doivent se contenter de mangues encore vertes, de morceaux de cactus, ou de racines sauvages qu’il faut cuire longtemps pour en ôter le goût amer. Il y a longtemps que dans cette région semi-aride, la faim n’est plus une urgence, mais un mal chronique.

Early Warning Project ( EWP, Projet d’alerte précoce) délivrait ses sombres prévisions, comportant des risques de tuerie de masse en 2019-2020.

A l’échelle mondiale, la première marche du podium était occupée par l’Afghanistan, suivi du Yémen, et du Pakistan. A la 4ème place, pointait le Soudan du Sud.
De nombreux crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité, ont été commis dans la province d’Idleb, dernier bastion insurgé dans le nord-ouest de la Syrie soumis à une offensive du régime fin 2019 et début 2020.

On apprend qu’une plainte déposée en 2019 accuse la banque BNP Paribas d’avoir délivré, entre 2002 et 2008, des services bancaires au gouvernement soudanais, en particulier au Darfour, région meurtrie par une guerre civile qui a fait plus de 300 000 morts (Le Monde du 24 septembre 2020)

Au Guatemala, le Parlement était ces jours derniers en proie aux flammes dans la capitale à Guatemala City, suite à la contestation du président Alejandro Giammattei,- le budget ne prévoyant pas d’augmenter les crédits alloués à la santé et à ‘éducation, ni à la lutte contre la malnutrition infantile, qui touche près de la moitié des enfants de 5 ans-.

Comment la vie des amérindiens est-elle organisée dans les réserves d’Amérique du Nord ? Les réserves aux USA sont souvent situées dans des endroits inhospitaliers, peu intéressants en termes d’agriculture, mais disposant de réserves de matières premières.
Dans certaines d’entre elles, la situation est comparable avec celle d’un pays du tiers monde. Le taux de chômage est effarant (69%), et les revenus de habitants sont inférieurs de moitié au revenu moyen américain, avec un taux de pauvreté de 39% (supérieur à celui des noirs). Notons que les indiens vivant en dehors des réserves ont un taux de pauvreté de 26%, toujours supérieur à celui des noirs.

Après cela, pensez-vous que nous parlerons du « Tétongate » à Miss Guadeloupe, avec Anaëlle Guimbi, de Kenza Andreze-Louison qui s’est envolée pour le concours de Miss France, de la voiture de fonction du maire du Gosier, de notre assujettissement au quotient intellectuel de nos maires, (le QI du maire de P… est-il supérieur à celui du maire de G ?), de Josette Borel-Lincertin nommée secrétaire national aux Outre-mer pour le parti socialiste, du président de la fédération haïtienne Yves Jean-Bart accusé d’abus sexuels sur de jeunes footballeuses, parmi lesquelles des mineures, et banni à vie par la FIFA, – l’ambassade des Etats-unis s’indigne du non-lieu du volet pénal-, de la fin des publicités de Decathlon sur CNews.

Nous savons aussi que nous ne pourrons pas respirer un air plus sain en Guadeloupe, l’ex-présidente de Gwadair comparaissait devant le tribunal correctionnel pour abus de confiance (longues nuitées dans l’hexagone, remboursements de frais excessifs).

Nous parlerons alors du mercredi 25 novembre, journée contre les violences faites aux femmes, mais selon deux déclinaisons qui peuvent choquer, âmes sensibles s’abstenir !

Quand Susan Kuhnhausen est rentrée chez elle, elle a immédiatement compris qu’il y avait quelqu’un dans sa maison. Elle vivait seule, et elle savait exactement où chaque objet devait se situer. Elle a marché doucement dans toutes les pièces, et est allée voir dans sa chambre. Elle est tombée nez-à-nez avec un homme barbu tenant un marteau. Il lui a foncé dessus., et il l’a frappée avec son marteau. Elle est tombée. Il s’est mis sur elle et n’arrêtait pas de la frapper. C’était un tueur à gages payé par son ex-mari.
Ils ont alors commencé à se battre. Susan était une femme assez grande avec beaucoup de force, et travaillait comme infirmière aux urgences. Elle était formée sur la façon de maîtriser les patients dangereux.


Après avoir été frappée à plusieurs reprises, elle a réussi à maintenir son agresseur au sol. Elle a commencé à l’étrangler. Lorsqu’elle l’a relâché, -sa gorge avait été écrasée- il est mort peu de temps après. Elle a survécu, et a réussi à appeler la police malgré ses horribles blessures.
Les derniers mots de son assassin ont été : « Tu es costaude ».

Ilkay Sivash, une enseignante de 41 ans, est devenue suicidaire après sa rupture avec son amant. Elle a engagé un tueur à gages, Tanju Dogan, pour lui ôter la vie parce qu’elle n’était pas capable de se suicider elle-même. Les choses ont pris une tournure « intéressante », lorsque, au lieu de cela, le tueur à gages est tombé amoureux d’elle.
Pendant un mois, elle l’a harcelé pour qu’il accomplisse sa mission, tandis qu’il perdait du temps pour tenter de l’en dissuader. Une fois, il a essayé de l’étrangler mais n’est pas allé jusqu’au bout.
Mais elle lui a écrit le jour suivant pour lui demander de venir, car elle avait acheté une arme pour l’aider à la tuer. Il a essayé une dernière fois de la faire changer d’avis, mais s’est finalement exécuté en plaçant un oreiller sur son visage, avant de presser la détente à deux reprises.

Au début, la police pensait qu’il s’agissait d’un meurtre, avant d’obtenir des captures et enregistrements de leurs conversations et de découvrir que l’enseignante avait payé Tandi pour l’aider à se donner la mort.

Direz-vous comme sur les réseaux sociaux à l’attention de 97land : « nous n’arrivons pas à trancher. Est-ce attendrissant ou horrifique ? », ou encore « Au début de l’histoire, j’ai cru qu’ils finiraient ensemble malgré l’activité peu reluisante de l’homme. La fin m’a énormément peinée ».

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Théo LESCRUTATEUR

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