Ne sommes nous que des suiveurs, des êtres sans perspective, sans prise de conscience, ne pouvant s’assumer ? La communauté ultramarine est-elle toujours l’eldorado de ceux venus d’ailleurs ?

Habitués à un fonctionnement occidental pyramidal, notre avis ne compte pas pour les décisions qui nous concernent. Et si certaines critiques sont positives, ce n’est pas pas souvent le cas chez nous.

Apres plusieurs actions organisées pour nous défendre de l’égalité réelle, à un rassemblement devant le ministère contre la vie chère, aujourd’hui, on s’attaque à ce qui existe déjà.

Un fruit de couleur jaune parle au nom des antillais sur le territoire hexagonal. Un travail colossal a été fourni pour le mettre en avant, le résultat est tangible. Certes ceux qui ont créé ce concept ne sont pas parfaits, loin de là, mais ils ont fait avancer les choses. Une majorité des compatriotes en est satisfaite. Pour le reste, à tort ou à raison, on sait bien qu’on ne peut pas plaire à tout le monde.

L’Europe soutient ceux qui entreprennent et cela pour tous les territoires. Alors que ceux venus d’ailleurs s’attaquent à ce qui existe, ou cherchent à détruire le peu qui fonctionne, il y a une logique qui nous échappe. Pourquoi ne pas mettre toute cette énergie au service du peuple et développer de nouvelles filières jamais exploitées qui seront aussi bénéfiques ?

Des compétences, il y en a dans nos pays. Aussi donnez à nos forces vives la possibilité d’entreprendre, de développer sans détruire ce qui existe. Nos îles ont besoin d’originalité, de projets novateurs.

Force est de constater aussi le peu de réflexion dans les partages de vidéos, de fakes repris sans aucune vérification. Une consommation effrénée de clichés. Et a t-on pris le temps de s’interroger sur notre propension à réclamer l’avis des autres et de subir leur jugement ?

Resterons nous des victimes et non des acteurs ?

Ansanm nou pi fo !

H.J