La Guadeloupe serait-elle une poubelle ?
Le coup de gueule de Victor
Je m’appelle Victor, je suis un citoyen lambda, je ne milite dans aucun parti politique, mais je suis un électeur assidu avec un penchant pour l’écologie, qui je crois, peut nous permettre de ralentir le réchauffement de notre planète.
Le 8 novembre, j’ai eu l’idée d’aller faire un tour dans quelques communes et quartiers du sud Basse-Terre, des habitants m’avaient alerté sur l’état de malpropreté de certaines rues de leur section et pour en avoir le cœur net je suis parti en éclaireur afin me rendre compte de la véracité de leurs propos.
Ce que j’ai découvert dépasse largement ce que j’avais imaginé car, en 2 h 30, j’ai comptabilisé pas moins de 300 réfrigérateurs, machines à laver, micro-ondes et cuisinières posés au bord des routes et certains, depuis plusieurs mois puisque des herbes folles en ont pris possession.
Vous avez bien lu, plus de 300 encombrants pour une petite partie de la Guadeloupe, sans que cela ne gêne personne, c’est une honte. Depuis des mois le ramassage de ce qui constitue des repaires pour les rats, d’incubateurs pour les moustiques et toutes sortes de vecteurs pour des maladies infectieuses n’est pas assuré. Impossible de trouver un responsable pour les faire enlever. Moi-même je me suis renseigné pour savoir à qui revenait la charge de l’enlèvement de ces encombrants, partout où je me suis adressé je n’ai pu obtenir aucun élément de réponse.
Je n’ai fait qu’une partie de la Basse-terre, ce que j’ai vu, les responsables politiques doivent le voir aussi. Quand je pense que des sommes plus que conséquentes sont allouées à des manifestations éphémères sans aucune retombée pour le pays, j’ai honte de voir mon île dans cet état. Et qu’on ne vienne pas me dire que j’exagère car voilà un état des lieux à la date du 10 novembre 2015. Quand je pense qu’à la radio, dans la presse écrite et à la télévision on nous parle de campagne de désinsectisation, je me demande de qui on se fiche quand je constate que les repaires de parasites en tous genre se multiplient.
Chers électeurs, je vous demande de vous en souvenir lors de votre prochain vote.
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