Kalepo, l’un des 6000 ultramarins morts pour la France
En 1914, le frère de Kalepo doit partir à la guerre, mais venant de se marier, Kalepo prend sa place. Il ne reviendra jamais à Tiga, des îles Loyauté. Son frère lui écrit une chanson, entonnée devant la flamme du soldat inconnu le 8 novembre 2017 devant une foule émue.
Cette année, la Mairie de Paris a mis à l’honneur le tirailleur kanak Kalepo Wabete du Bataillon du Pacifique, tombé au Champ d’Honneur le 25 octobre 1918, 18 jours avant l’armistice.
Sa dépouille a été transférée le 8 novembre depuis la nécropole nationale de Flavigny-le-Petit dans l’Aisne vers la Nouvelle-Calédonie où il a été inhumée le 11 novembre sur son l’île de Tiga après 30 ans de lutte de ses descendants ainsi que l’association ART2K (pour le retour du tirailleur kanak Kalepo) pour le rapatriement de sa dépouille.
La cérémonie s’est déroulée en présence d’Annick Girardin, de George Pau-Langevin, d’élus calédoniens, un représentant de l’Ambassade de Nouvelle-Zélande et l’équipe de rugby des All Blacks.
Sur 22 000 Antillo-Guyanais mobilisés, près de 2 200 morts ont perdu la vie. Les 14.000 Réunionnais mobilisés ont vu la disparition de 3.000 d’entre eux. Enfin environ 400 des 1 000 soldats kanaks engagés dans le conflit ont été tués.
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