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Et si la solution aux Antilles était de faire appel aux gangs ?

Je me considère comme un lanceur d’alerte. A quoi cela servirait-il que je déroule le programme d’un candidat ?

Nous savons que la violence et la criminalité sont des faits sociaux qui gangrènent la société guadeloupéenne, et qu’ils constituent des problèmes sociaux majeurs. Les morts sont souvent liées à la guerre des gangs. Un énième meurtre s’est produit le 9 novembre, un homme a été tué par balle à Pointe-à-Pitre.

Nous avons appris que le déficit du SIAEGAG s’éléverait à 9 919 355 € pour 2021, mais il n’y a pas eu de compte administratif 2020 adopté, et le compte administratif 2019 accusait déjà un déficit de 32 497 212 euros.

Si on devait aborder la conduite suicidaire des habitants de la Guadeloupe sur les bandes asphaltées de l’archipel, une politique de sécurité routière constaterait que 42 infractions graves ont été relevées en seulement 90 minutes, soit plus d‘une par minute, lors d’un seul contrôle réalisé à Sainte-Rose, il y a quelques jours.

Un lanceur d’alerte est toute personne, groupe ou institution qui, ayant connaissance d’un danger, d’un risque ou d’un scandale, adresse un signal d’alarme en espérant enclencher un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective.

La « révélation » dont le lanceur d’alerte est l’auteur est généralement perçue par les autres membres de l’organisation, comme une trahison, c’est-à-dire comme une violation majeure des conventions ayant trait à la confiance et à la loyauté.

De par son acte, le transgresseur est perçu par ses coreligionnaires comme ayant franchi la limite. Il est stigmatisé comme traître.
Toute trahison se traduit toujours par l’exclusion, voire la mise à mort -réelle, sociale et symbolique- du traître.

Dans l’ouvrage de Frederick Alford, les témoignages sont révélateurs : un lanceur d’alerte dit de lui qu’il s’est envoyé dans une mission suicide. D’autres conseillent aux candidats potentiels de renoncer, le coût social et psychologique étant trop élevé.

Le lanceur d’alerte peut aussi être porteur d’un message éthique. Serons-nous honnis parce que nous informons ? Serons-nous condamnés parce que nous prenons la défense des plus faibles ?

On a bafoué l’humanité des malades

Parlons de nos indignités sur cette terre Gwada. Désormais c’est en des termes politiques que notre approche éthique de l’hôpital doit être envisagée ? Administrer des soins à des patients serait désormais une incursion dans le champ adverse, et devrait être considéré comme un sacrilège ?

Ce titre de France-Antilles : les grévistes ont-ils voulu affamer les malades ? nous affole.
La direction accuse le syndicat de vouloir affamer les malades. Ce qui est certain, c’est qu’il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour dégager l’accès du pôle logistique, qui était continuellement bloqué depuis le 15 septembre, empêchant la blanchisserie, la cuisine, mais aussi l’accès des fournisseurs alimentaires du CHU.
Ce que nous savons, en tout cas, c’est qu’on a bafoué l’humanité des malades.

Nous pensions que l’hôpital public était accessible à tous les besoins de soins, des pathologies les plus sévères aux plus bénignes, des plus fréquentes aux plus rares, et qu’il se devait de répondre à toutes les formes de vulnérabilité.
Nous pensions que la relation de soin était par essence trilogique : le soignant, le soigné, et la collectivité incarnée par l’hôpital (sé nou memm’) et l’ensemble de son personnel.
Nous pensions qu’un hôpital était au confluent de la naissance, de la mort, des accidents, de la vulnérabilité, de la lutte pour le sens de la vie, de la douleur.

Mais puisqu’il semble que le fait d’être guadeloupéen n’incarne plus rien, l’hôpital n’incarne plus rien.
Car le soin, c’est ce que nous inventons ensemble.
Qu’on ne vienne pas nous dire que le CHU de Guadeloupe est le symbole d’une domination impérialiste…
Nous avons tous eu des parents, des proches, soignés et sauvés par des mèdecins et infirmiers guadeloupéens et d’ailleurs.

Que le refus vaccinal soit une réponse à l’usure du nationalisme aux Antilles, que cette contestation exprime à travers sa dimension une riposte face à la déroute des partis politiques, à leur impuissance, et à la gestion obsolète de nos pays, est un fait. Le dédain du politique semble si profond que les électeurs ne font bien souvent même plus l’effort d’aller voter (Comme l’ont prouvé les dernières partielles départementales).

Face à un pouvoir dont on perçoit qu’il ne cédera pas, nos aspirations à un changement prennent des couleurs révolutionnaires (les mobilisations à Saint-Martin agglomèrent des revendications passe-partout).

Ce discours subversif, sa stratégie de refus, la contre société qu’il propose ont permis de combler un vide de légitimité.

La nouvelle utopie n’a pas besoin de légitimation. Elle se suffit à elle-même. Le CHU de Guadeloupe, serait un révélateur idéologique et politique.

Cela passe par le rejet des références culturelles et des représentations sociales occidentales, par l’appropriation d’un nouveau lexique, de nouvelles références, ainsi que l’adoption d’une nouvelle symbolique.
L’idéologie triture les faits pour atteindre ses propres objectifs.

Nous estimons être le peuple des opprimés et des humiliés, fût-ce aux dépens d’autres peuples opprimés ou ayant eux, mené à bien une révolution. Cuba, elle, a lancé une politique de vaccination incluant les enfants de plus de deux ans, condition pour qu’ils soient acceptés sur les bancs de l’école, tout comme le peuple kanak nous a stupéfiés une nouvelle fois par son acceptation des mesures sanitaires.

Ces deux exemples démontrent que nous tenons un discours idéologique, lié à une peur au départ sincère, résultat des errances et de la médiocrité de la politique de santé sur nos territoires. Ce discours est devenu le support d’une identification collective.
Comment alors ne pas accepter que la médecine partage avec la philosophie un intérêt pour la valeur et la signification de l’existence humaine ?
Pourquoi balayer d’un revers de la main les indispensables analyses théoriques et conceptuelles ?

La recherche philosophique est une piste incroyablement novatrice dans les hôpitaux, avec des enquêtes de terrain. Un chercheur comme Eric Fourneret confronte ses expériences aux concepts philosophiques supposés y répondre.

Le CHU de Guadeloupe n’est-il pas un concentré de quelques-unes des grandes énigmes de l’humanité : l’autonomie, la souffrance, l’altérité, la prise de décisions ?
Qu’est-ce que l’autonomie ? Où s’arrête-t-elle ? Est-elle l’indépendance absolue valorisée par l’idéologie libérale de notre temps ?

Il peut être nécessaire de limiter la liberté de déplacement du malade afin de le protéger de dangers, s’il est atteint de troubles cognitifs, par exemple (pensons à nos malades alzheimer).
Et cependant, cela n’autorise pas à ignorer radicalement ses préférences, ses souhaits.

Il s’agit de prendre en compte la dignité et le droit de personnes trop souvent exposées à l’arbitraire de décisions qui les déportent ou les relèguent aux confins de nos préoccupations.

Dès les premiers jours de l’épidémie du Covid-19, Olivier Véran et Jérome Salomon ont eu à cœur de préciser que la maladie était surtout mortelle pour les plus de 75 ans.
C’est comme si les morts n’étaient pas les mêmes, écrit avec pertinence le journaliste Paul Melun. Le traitement des dernières années de l’existence est l’affaire de tous ; car comme l’oublient certains esprits éclairés du nouveau monde, ils seront un jour eux aussi rattrapés par l’âge.

Nous sommes honteusement tombés dans le panneau. Nous avons accepté la mort de nos aînés en Guadeloupe, et nous continuons d’ailleurs à adopter des stratégies de fuite en avant, laissant nos anciens, nos obèses, nos diabétiques, en prise directe avec le virus.

Dans la « Philosophie de l’hôpital », les auteurs Jean Lombard et Bernard Vandewalle, nous indiquent que l’hôpital est un haut lieu de la confrontation aux peurs et aux espoirs de la modernité.

Un hôpital peut être examiné comme une instance de mise en œuvre du savoir et du pouvoir de la médecine, mais aussi comme révélateur idéologique et politique, ou comme l’univers à la fois sacré et consacré au soin.

« Je suis un philosophe des ovules, du sang et des larmes », précisait Guillaume Durand, dans son livre « Un philosophe à l’hôpital ». Guillaume Durand dirige la consultation d’éthique clinique au Centre hospitalier de Saint-Nazaire.

Le magazine France Inter du 22 octobre 2021 donnait quelques exemples éclairants de la réalité des cas et des situations concrètes et inédites auxquelles est confronté Guillaume Durand. Face à la pathologie lourde de Louise qui vient de naître, doit-on lutter pour sa vie ou la laisser partir ? Un couple d’abstinents sexuels désire une insémination artificielle. Que leur répondre ?
Sébastien est en état de mort cérébrale. Sa mère est d’accord pour faire don de son cœur, pas de ses yeux : à qui appartient son corps ?

Alors, en Guadeloupe, nous n’allons aucunement « libérer » l’hôpital par la violence. Nous devons cette vérité à nos enfants, à nos anciens, qui sont les membres les plus vulnérables de toute société.

La violence dans les établissements de soin est déjà en soi un problème endémique.
Près de la moitié des signalements concerne des violences physiques volontaires ( 49 %), à savoir (bousculade, gifle, coup de poing, coup de pied, morsure ).

Dans une proportion non négligeable, de 31 %, on retrouve les injures, insultes et provocations sans menaces et 18 % des signalements implique des menaces à l‘intégrité physique.

Et si la solution en Guadeloupe était de faire appel aux gangs ?
Sé sa pou yo fè en Gwada ?

« Je pense que j’ai eu une vie plutôt agréable et que j’ai apporté des choses à la nation. J’aimerais donner à tous mes jeunes frères et sœurs la chance de faire la même chose. J’ai reçu pas mal de balles dans ma vie… Mais là j’ai reçu mes deux doses de covid, et je vous demande de faire la même chose ». Courrier International nous informe que dans une vidéo diffusée le 2 novembre, les chefs de plusieurs organisations criminelles néo-zélandaises se mobilisent pour encourager la population à s’immuniser contre le coronavirus.
Parmi eux, Denis 0’Reilly, membre à vie du Black Power, un gang composé de Maoris et de Polynésiens, impliqué dans le crime organisé et le trafic de drogue.

La démarche n’est pas anodine. La Nouvelle-Zélande fait partie des pays comprenant la plus grande proportion de personnes appartenant à des gangs.

Les Triades chinoises se sont créées en réponse à l’invasion mandchoue au XVII me siècle, la Cosa Nostra sicilienne trouve ses sources lors de l’invasion française de l’île au XIV ème siècle, nous apprendrons peut-être que les gangs se seront formés en Guadeloupe en réponse à l’obligation vaccinale.

Car pour Delphine Tinval, sociologue, Raymond Otto, sociologue et anthropologue, et Eric Broussillon, nous n’avions pas de gangs. Dans une interview donnée « Oubliez le mot gang », du 11 octobre 2013, dans une interview surréaliste, ils exploraient les contours des bandes criminelles.
Selon eux, « il faudrait parler de bandes à tiroir.
– Ils s’arment parfois pour intimider et se protéger. Si les forces de l’ordre les arrêtent, ils peuvent se revendiquer de ce qu’ils appellent un gang.

On associe souvent ces bandes au milieu musical. Ce sont des jeunes qui s’exportent dans le monde entier, qui font salle comble en Europe, et personne -les adultes, les medias- ne le sait. Ce sont des labels qui évoluent en sous-marin, ils sont très organisés, ont des agents qui prospectent pour eux de l’autre côté de l’Atlantique ».

– « Mais il n’y a rien de criminel à être dans l’underground ! La manière la plus noble à leurs yeux pour se financer, c’est le trafic d’herbe. Ils ont inventé leur propre laverie pour blanchir l’argent. C’est une organisation criminelle au sens juridique. Les gens en ont eu la preuve avec la saisie record de cannabis, à Capesterre-Belle-Eau ».
– Tout est-il lié à la musique ?
– Non, il y une bande de la Désirade qui s’est créé pour venger un Désiradien passé à tabac à Mortenol.
– Et au Gosier ?
– Il y a eu des bandes dans les années 1980-1990. Mais aujourd’hui ce sont des pères de famille.

Nous apprenons incidemment que les Chyen lari avaient leur propre ligne de vêtement, et que Section Kriminel se parait d’une couleur violette.
Certains comme les « hyènes » à Sainte-Rose citent le cri de guerre tiré du film 300. Puisque les Hyènes avaient aiguisé notre appétit cinématographique, nous avons fait nos recherches. Il s’agit d’un péplum américain réalisé par Zack Snyder, sorti en 2006, qui donne une vision fantastique de la bataille des Thermopyles en – 480.

Nos sociologues se sont trompés sur toute la ligne. Nos « artistes » guadeloupéens sont devenus des criminels notoires, impliqués dans l’exploitation de mineures et plongés dans des sévices sexuels peu reluisants.

Ont-ils pris exemple sur R. Kelly, nom de scène de Robert Sylvester Kelly ?
Né le 8 janvier 1967 à Chicago, dans l’Illinois, ce chanteur de RnB et de soul, est un producteur, auteur-compositeur et criminel américain.
Le 27 septembre dernier, au terme d’un procès de plusieurs semaines, R. Kelly était reconnu coupable de crimes sexuels par un tribunal de New York.

Accusé d’avoir exploité des dizaines de jeunes femmes, dont certaines étaient mineures, sur une période allant de 1994 à 2018, le chanteur de 54 ans a été notamment jugé pour exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, corruption et travail forcé. Sa condamnation à une peine d’emprisonnement sera rendue en mai 2022. Il risque la prison à vie.

Quand on écoute nos sociologues, ou ceux qui ont du mal à reconnaitre que la situation en Guadeloupe est gravissime, nous sommes obligés de penser à ce professeur de français d’un collège du Rhône en 2019, qui a montré The Ring (Le Cercle), de l’américain Gore Verbinski, dans le cadre d’un travail sur le fantastique. Ce remake d’un classique japonais raconte l’histoire d’une cassette vidéo maudite tuant toute personne l’ayant visionnée.

Une adolescente a été plongée dans un état de stress post-traumatique. Devant le tribunal administratif, le mémoire en défense argumentait que la projection avait été accompagnée d’une « contextualisation « et d’un travail pédagogique ».
La projection a été suivie en outre d’un écrit des élèves dans le but d’étudier la construction de la peur dans un film et de les amener à prendre du recul.

Nous qui aimons passionnément la Guadeloupe, nous essayons de prendre du recul, mais nous n’arrivons pas à étouffer l’horreur, dans un écrin esthétisé.
Nous trouvons qu’il s’agit au contraire de lucidité.

Revenons en Nouvelle-Calédonie, que nous citons souvent en exemple. On doit reconnaitre que pour la prise en main de son destin, elle a une longueur d’avance sur nous. S’il est un domaine où ce territoire, s’il atteint l’indépendance, devra affronter l’innommable, ce serait pourtant de celui des violences faites aux femmes.

Le collectif féministe néo-calédonien Collage de Mass (diminutif de ma sœur) a indiqué qu’au sein du gouvernement calédonien, l’unique femme contre dix hommes, Isabelle Champmoreau, est en charge de l’enseignement, de la santé scolaire, de la famille, de l’égalité des chances, de la lutte contre les violences conjugales et du bien-être animal…
La Nouvelle-Calédonie détient un record national en matière de violences conjugales. Sur un territoire de 200 000 habitants, en 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit 25 de plus que l’année précédente.

146 femmes tuées c’était le chiffre pour tout l’hexagone en 2019.

Les auteurs se protègent et se soutiennent entre eux indifféremment, dans les plus hautes sphères comme dans les plus petits milieux, souligne le collectif.
L’exécutif local a fait des violences faites aux femmes une grande cause de son mandat (2019-2024). Pourtant, Paul Néaoutyine, condamné pour violences conjugales est toujours président de la Province Nord ; Anthony Lecren, condamné lui aussi, est toujours membre du gouvernement.

Dans cette violence au sein des familles, violences conjugales et violences sur les enfants vont de pair, assurent les enquêteurs sociaux.
Une violence débridée, décomplexée, indiquent-ils, sur fond d’alcoolisme.

Et si nous nous tournons du côté de notre Caraïbe, ce n’est pas mieux. Nous prenions le cas de Trinidad, dans « Il est des vérités qui peuvent tuer un peuple ». Sur les 362 meurtres recensés sur l’île, en 2020, 47 femmes ont été assassinées.
Sur les 745 personnes portées disparues en 2020, 416 étaient des femmes et des jeunes filles.
Nous serions donc à plus de 500 meurtres de femmes pour la seule année 2020.

« Je dis à toutes les femmes dans ce pays qu’il n’y a aucun mal si elles portent des armes à feu. Une arme n’est pas réservée aux hommes » a déclaré Gary Griffity, Commissaire de Police de Trinidad et Tobago.

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Théo LESCRUTATEUR

Théo LESCRUTATEUR

1 Comment

  1. Georges Boucard
    novembre 12, 2021 at 10:42 — Répondre

    Theo,
    Si tu veux transformer PAP en Kingston , c est en effet une solution et favoriser la « Jamaïquaisation » de notre débat politique… c est en effet, une voie …
    Mortifère pour Gwada … mais une voie ..parmi d autres..
    Livrer la résolution de nos problèmes aux Gangs .. hum.. ouais … ouais Bros Théo. Jah Love !!! Protect Us!!!
    Il y a quelques années, j ´avais à l ‘ occasion de co production de Sécurité alerté sur le trafic d armes en Guadeloupe… lié aux trafics de stupéfiants… a la prostitution… la Procureure Generale … une exogène fraîchement débarquée d ‘AF 753…. m avait pratiquement tancé … en poussant de haut cris … Pas de bandes en Gwada … pas de trafic d armes … au sens marseillais du terme .. Depuis silence radio!
    Comment voulez vous que les mécanismes sociologiques qui sont en œuvre dans tous les pays (
    Drogue … Prostitution.. Armes … Gangs) épargnent la Guadeloupe…??? Comme le Nuage de Tchernobyl.. une manie bien française …
    Ton message est une sorte d ‘alerte parodique… mais effectivement, si nous ne tuons pas dans l oeuf, ce mécanisme mortifère … -quand on voit que certains leaders politiques …du côté de Baie Mahault commencent à instrumentaliser à des fins électorales des petits caïds …- nous pouvons lentement mais sûrement, basculer dans la chanson de Bob Marley créée lors d une campagne électorale en Jamaïque
    « Ambush in the Night
    All guns aiming on me …!!!. »
    Non Theo,
    les gangs doivent être farouchement combattus et démantelés … ce n est et ne sera jamais une solution !!!…
    Plus d insertion !
    D emploi local!
    De formation !
    Vial Collet !
    Blandin!
    Zo soti Elu kon kannn a la Ccig!
    Mi la Défi la
    Yé !
    Consommons local oui !
    Mais
    Employons local !
    Sinon Gang … Gang … Gang…!
    Théo je te laisse .. ici et kon yé la
    Je vais de ce pas
    Écouter
    Redemption Song
    du Prophète Robert Marley !
    Ça permet de bien démarrer la journée !
    Georges Boucard
    Nou PARÉÉ !

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