Société

AWA BOUG EN MWEN, NOU PÉ PA PLI CHIRÉ KI SA !

J’appartiens à la GUADELOUPE de Théo, Ti boug Gwadloup à George, Massif boug Gwadloup. 

Je te remercie pour cet échange. Je me permets de te tutoyer puisque tu m’as admis dans le cercle de tes intimes. Bien que nous empruntions des voies différentes, je porte à ton crédit ton acte de foi envers nos îles. Une double aspiration se fait jour, parfois douloureusement ressentie, mais dont la tension est féconde, entre un désir d’expérimenter et la volonté de fuir l’inarticulé, soulignait un autre Georges (Duby).

Tu aimerais savoir qui est Théo. Je te répondrai que j’appartiens à la Guadeloupe, ainsi que le dit élégamment André Alexis, l’ancien champion, -l’actualité étant bien entendu le tour cycliste de la Guadeloupe-. Comme lui, je me refuse d’appartenir à un club quelconque, de l’USL au CCD en passant par la JCA.

En outre, tu estimes que je reste «en ba fe’y», que je m’érige en médium installé au chevet d’une Guadeloupe que j’estimerais décadente, un peu méprisable.

« (Ton) analyse est une désespérance, un nihilisme », écris-tu. 

C’est que je me méfie des discours à tendance triomphaliste. «On a tort d’avoir une vision idéale du monde, c’est là que le mal commence» assure Willie, le héros du dernier roman de Naipaul, «Semences magiques». 

Avant de pouvoir prétendre à envisager une Guadeloupe tendue un jour vers ce même élan spirituel et émotionnel que nous appelons si ardemment de nos vœux, à ce niveau de ma réflexion, j’adopterai un ton professoral, mais pas imprécateur, en faisant appel à Aristote.

Tous les discours doivent être analysés selon la typologie aristotélicienne : Ethos, Pathos et Logos. 

Ethos c’est l’attribut du locuteur, son caractère, la manière d’être, en bref c’est ce qu’il renvoie, quoique je ne m’attribue pas de rôle messianique.

Logos c’est la logique. Les arguments et les idées concrètes du message que l’on souhaite faire passer. Nous serions condamnés à la raison, sauf que ce monde et la Guadeloupe ne sont  pas rationnels.

Pathos c’est la sensibilité. L’art de la persuasion plutôt que celui de la conviction. Peu importe ce que l’on dit. L’important c’est ce que va ressentir l’auditoire (en gros, sous des formules séduisantes, c’est très souvent du chiqué, vèglaj en zyé a moun).

La faillite sanitaire de la Guadeloupe 

Tu es malheureusement trop optimiste sur les rapports qu’entretiennent les habitants de Guadeloupe et de Martinique avec le Covid. Tu les imagines, je présume, comme des «tigres au seuil de leur bond». Cette image qui fait fi des réalités, constitue contre nous-mêmes une violence symbolique considérable.

Je prends souvent en exemple la Nouvelle-Calédonie.

67,3 % de la population y est en surpoids ou obèse (37 %) et près de 50 000 personnes sont en longue maladie, dont 15 000 à cause du diabète.

Dans le théâtre grec, la catastrophe était la dernière des cinq parties de la tragédie. Une 5ème vague est à nos portes.

Si tu t’intéresses  à l’histoire des épidémies. Patrick Zylberman en offre un raccourci saisissant dans «Crises sanitaires, crises politiques». 

La «peste» d’Athènes ( 430 et 427-26 av. J C), ne fut pas seulement une crise sanitaire, elle fut encore une crise morale de grande ampleur.

Symbole de cet effondrement, les rituels funéraires foulés au pied par les Athéniens rendus fous par la souffrance. Thucyclide parle d’anomia, c’est-à-dire d’impiété et d’absence de loi, d’une humanité sans loi ni règle. Trente ans plus tard, les Athéniens écartaient la possibilité de participer à l’expédition panhellénique en Asie Mineure (qui se conclura par la fameuse retraite des 10 000), en raison du manque d’hommes consécutif à la guerre, mais aussi suite à  l’épidémie pendant laquelle de nombreuses femmes et futures mères avaient péri).

Une piqure de rappel pour ceux qui l’auraient déjà oublié : le Covid a provoqué en Guadeloupe  des grossesses prématurées et d’autres problèmes néonataux chez les femmes enceintes.

D’autres évènements sont énumérés.

En 1771, à Moscou (peste), le gouvernement interdit les processions et suspend les services religieux, ce qui provoque des émeutes au cours desquelles un archevêque est tué. En 1832 (choléra), attaques contre des médecins et des hôpitaux à Paris, Manchester, Glasgow, Edimbourg. En 1834 (choléra), attaques à Naples et à Marseille.

En 1892, un médecin est battu à mort par la foule à Khvalynsk dans la région de Saratov (Russie).

Complot, pandémie factice, le schéma thucyclideen a dessiné d’emblée une corrélation stricte entre crise sanitaire (épidémie), et crise politico-morale (anomia), précise l’historien.

Autre conséquence délétère, l’épidémie renforce les préjugés.

Dans les années 80 nous avons eu les 4H (homosexuels, haïtiens, hémophiles, héroïnomanes) en raison de l’épidémie du VIH.

Imaginons qu’un variant du Covid frappe de plein fouet Haïti et se répande dans le monde ( je prends Haïti comme terrain propice à l’explosion d’une pandémie en raison de l’état sanitaire du pays). Haïti serait à nouveau montrée du doigt et ses habitants seraient considérés comme les nouveaux lépreux de la mondialisation.

Une pandémie entraîne -nous le savons- le désordre et des conflits aigus entre les différents pouvoirs.

Au XII ème siècle en Italie, on jette des pierres sur les membres des bureaux de santé : quarantaines, cordons sanitaires suscitent des réactions de colère dans les populations. Les autorités ne sont obéies que grâce à la corruptibilité des fonctionnaires de la quarantaine, un fait que les historiens nomment pudiquement « négociation», ou «médiation» entre autorités et culture populaire ; au fait, ne parle-t-on pas de médiation actuellement aux Antilles, dans cette crise Covid ? 

Des émeutes ont fortement secoué en 2003 la Chine continentale, une école a été mise à sac après que les autorités ont tenté de la transformer en centre de quarantaine ; début mai de la même année un millier de villageois se soulèvent contre la mise en détention de personnes suspectées d’être contaminées.

Après des décennies d’approximations managériales, et de gâchis au niveau de la politique sanitaire, après l’incendie du CHU de Guadeloupe, seuls les aveugles ne voyaient pas venir l’interminable éclipse, la perte de repères inéluctable.

L’homme de Karukéra  façonne les lettres GWADA qui se jouent de lui (scission, excommunication, personnel non vacciné contre personnel vacciné, malades ne pouvant accéder aux établissements de soin bloqués, syndicats  en appelant une fois de plus à l’Etat français).

Notre santé est à l’image de celle des Américains par rapport à celle de 17 autres pays développés. Stephen H. Woolf nous livre ce constat affligeant. La santé des Américains est mauvaise. La plus mauvaise de tous.

Comment expliquer ces résultats peu flatteurs ? Par la baisse de l’éducation, la violence endémique et les inégalités croissantes. Les mauvais résultats concernent tous les âges de la naissance à 75 ans. Les Américains meurent et souffrent à des niveaux évitables puisque les populations des autres pays riches vivent plus longtemps et jouissent d’une meilleure santé.

Cette mauvaise santé des Américains est «une tragédie», selon les mots de Woolf. Et les parents, nourris aux discours d’autosatisfaction des politiques qui évitent d’aborder l’essentiel, ignorent que leurs enfants soient pareillement défavorisés. «Je ne crois pas que les parents savent, que, en moyenne, les bébés, enfants et adolescents américains meurent plus jeunes et ont davantage de maladies et de blessures que ceux des autres pays», affirme Woolf. D’où vient cette négligence collective ?

Ne conviendrait-il pas d’appliquer la même interrogation à la Guadeloupe ?

En Guadeloupe, dans cette jungle sociétale où la plupart des signes sont faux et où dominent les incitatifs pathogènes, (centres commerciaux, boissons sucrées, bières, la fête du Cabri, la fête du Monbin…), ni la santé, ni le management dernier cri du système de santé, ni la médecine de pointe n’auront de réelle influence comparés à l’application de quelques principes éthiques de base.

Nous constatons le choc de trois pandémies : Covid 19, obésité, diabète.

Le manque de considération de l’obésité au début de la crise sanitaire est révélateur de la difficulté des institutions guadeloupéennes, de nos élus, de la population à reconnaître l’obésité comme une maladie qu’il faut considérer et traiter au même titre que toute maladie grave.

Que ferons-nous quand les touristes débarqueront ?

La Guadeloupe arrive d’ores et déjà en tête du classement des destinations de Noël devant les villes de Porto et de Lisbonne au Portugal. Des milliers de visiteurs ont fait des pré-réservations. Oui, la nouvelle vague pandémique ne fait plus de doute.

 Je vois un peuple qui a fait siennes les théories deleuziennes sur un mode conjuratoire, et qui s’est convaincu que le contrôle des personnes s’effectue «non plus par enfermement, mais (par des) mécanismes  qui se font toujours plus immanents au champ social, diffusés dans le cerveau et le corps de citoyens» Post-scriptum sur les sociétés de contrôle – Deleuze.

Les sociétés disciplinaires procédaient par grands ensembles, rendus visibles par l’architecture. Un quadrillage réglé dans l’espace et dans le temps – hérité de la gestion des grandes épidémies de peste – permettait à ces structures de surveiller les individu (le CHU de la Guadeloupe est ainsi devenu cette citadelle à renverser).

En même temps, un langage commun s’instaure, celui du numérique. Il n’est plus besoin d’avoir sous la main les individus : ceux-ci portent en eux les données qui les identifient (passe sanitaire).

Il y a refus du passe mais nous organisons un tour cycliste sous bulle. Où est la logique ?

La faillite éducative en Guadeloupe

Sans être prophète, on ne pouvait que prévoir  un univers scolaire où nos jeunes seraient sur la voie de leur égarement ou de leur annihilation.

Je vois une génération d’enfants privés d’éducation. 

A compter de janvier 2020, nous avons assisté à une grève contre la réforme des retraites qui a conduit à la fermeture des écoles, puis au  confinement jusqu’en mai, avec des protocoles sanitaires à cause desquels les mairies et la région ont refusé d’ouvrir les établissements.

La rentrée 2021-2022 s’est caractérisée par deux mois de grève des agents municipaux qui ont vandalisé les écoles, deux mois auxquels il convient d’ajouter les classes fermées pour les coupures d’eau, les dératisations.

Je vois des jeunes en déshérence devant le pélican du Gosier et à Boisripeaux, j’entends tous les jours à la radio que des gamins s’entretuent sur l’île papillon. Que dois-je faire ? M’en satisfaire ?

La gestion chaotique de nos services publics

Le manque de maitrise des nouveaux outils de gestion est un nouveau défi à relever.

Les solutions de contournement et de résistance personnelles sont confrontées à la puissance des algorithmes, et des technologies numériques ubiquitaires qui redéfinissent l’espace-temps. Tu as toi-même souligné le caractère implacable des circuits informatiques.

Comme si un algorithme échappait au contrôle de ses créateurs, les ingénieurs de Facebook ont avoué leur incompréhension face à un code informatique aux effets imprévus, qui fait du réseau social une machine complexe, difficile à maîtriser (Le Monde du 26/10 Alexandre Picquard et Damien Leloup). 

C’est ce que tu sous-entendais «Ban nou on favè Kamarad Theo», pour les graves erreurs qui se sont produites lors du dépouillement des votes des dernières élections départementales. Les utilisateurs se seraient heurtés à un nouveau logiciel de transmission des données électorales à la Préfecture. «Indulgence », me dis-tu.

Pourquoi pas ? Sauf qu’il n’y a eu aucune indulgence pour nos étudiants victimes de la gestion informatique cahoteuse de notre université. Comment ne pas comprendre nos jeunes qui par milliers (7000/ an) quittent la Guadeloupe ? Dans 10 ans, 7 000/an X 10 = 70 000 jeunes guadeloupéens auront fui l’île.

Tiens-toi bien ! L’université des Antilles a fait disparaître de ses données informatiques d’un coup de baguette magique, lors de la dernière année universitaire tous les jeunes inscrits en 2ème année de la double-licence économie-droit, sur le campus de Fouillole !

Réservée à des bacheliers mention bien et très bien, ces étudiants ont été plongés dans le désarroi. Au mois de décembre 2020, Fouillole a été incapable de récupérer leurs partiels, leurs notes. Le trou noir total. Cela parait inimaginable.

La suite de l’année a été du même acabit. Jusqu’à la suppression de cette formation.

Qui faut-il accuser ? La présidence de l’université Antilles, son service informatique particulièrement, le peu d’appétence du personnel pour les remises à niveau ?

Veux-tu un autre exemple ? Prenons le cas de la collectivité de Saint-Martin, en matière de développement de logiciels du calcul de l’impôt.

Voilà ce que nous ont indiqué des experts des Finances publiques. 

Des intérêts de retard (en plus des pénalités), suite aux impositions résultant d’un contrôle d’une déclaration, ou d’une taxation d’office consécutive au non-dépôt de la déclaration, sont exigibles.

Le taux est de 0,20 % par mois. En matière d’impôt sur le revenu, le point de départ de l’intérêt de retard est fixé au 1er juillet de l’année suivant celle au titre de laquelle l’imposition est établie.

Le point d’arrêt de l’intérêt de retard est fixé au dernier jour du mois de la proposition de rectification (soit dans leur jargon le document qui matérialise les rehaussements envisagés). 

Sauf qu’un même contribuable peut être soumis à plusieurs vérifications de comptabilité. On vérifiera son bénéfice industriel et commercial (en tant que commerçant), son bénéfice agricole (revenus agricoles), son bénéfice non commercial (s’il exerce en outre une profession libérale). Chaque catégorie de revenus doit faire l’objet d’une vérification de comptabilité distincte, avec des dates différentes.

A l’issue de chaque vérification, l’administration fiscale doit repartir de la situation précédente (cela fait partie des garanties accordées aux contribuables). Le logiciel fiscal de Saint-Martin n’a été prévu que pour une unique vérification, ce qui conduit ses utilisateurs au XXI ème siècle à effectuer eux-mêmes les calculs en cas de vérifications successives ! 

La catastrophe écologique

La destruction des mangroves et des récifs coralliens, la pollution des eaux, la  catastrophe qu’est devenue Jarry, couplée à celle de Providence (que tu connais mieux que moi) nous interpellent. Parce que si le chlordécone nous a été imposé, inoculé, nous sommes actuellement les principaux empoisonneurs du pays. 

L’assainissement constitue le dernier chapitre de cette désespérante affaire. En Guadeloupe, pour l’année 2018, 67 % des plus importantes stations de traitement n’étaient pas aux normes. Ce qui représente 77 % du total des eaux usées traitées sur le territoire, selon les chiffres de l’Observatoire de l’eau.

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère, et pourtant le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique.

Sur tout l’archipel, les rejets, les déchets, les casses sauvages comme celle de Belle-Plaine s’entassent. La courbe de Kuznets n’est qu’une théorie fallacieuse. Rappelons que l’idée de la courbe de Kuznets est de postuler un lien mécanique entre poursuite du développement économique et réduction des dégradations environnementales. En août 2020, Cédric Cornet montrait sur les réseaux sociaux l’étendue de la casse sauvage de Belle-Plaine, avec près de 500 VHU. Deux heures après, un incendie gigantesque ravageait les lieux.

Pointe-à-Pitre, qui a connu en des temps immémoriaux une circulation gérée par des feux tricolores, se transforme en grand dépotoir nettoyé par des «charognards» (nos frères guadeloupéens crackés).

AWA, boug an mwen, nou pé pa pli chiré ki sa !

Je suis bien conscient et approuve vivement qu’à tous les niveaux, des guadeloupéens prennent les devants, inventent, innovent, ne restent pas les bras croisés…

Malheureusement, dans cette autre actualité qu’est la contestation de la vaccination, combien de nos internes antillais, nous diront suite aux menaces de mort, au déferlement de haine, aux insultes : « Avant le Covid, la Guadeloupe était encore ma patrie, j’étais encore citoyen de ce pays Guadeloupe ».

«Je ne connaissais pas encore cette affreuse condition d’apatride, qui ne peut être expliquée qu’à ceux qui l’ont eux-mêmes vécue, ce sentiment éreintant de tituber dans le vide les yeux bien ouverts et de savoir que là où on a pris pied, on peut être à tout moment refoulé». Stefan Zweig

Hannah Arendt nous dit que la «fabrication massive et démentielle de cadavres fut précédée par la préparation historiquement et politiquement de cadavres vivants».

Le principe ontologique d’un système totalitaire est la «human superfluity», un système dans lequel les hommes sont superflus. Sacrifier les humains, la pluralité humaine, à l’accomplissement d’un homme nouveau. 

Mon inquiétude provient du fait qu’un peuple ne peut se poser qu’en s’opposant, son unité ne se fonde qu’en impliquant toujours une relation d’exclusion. 

Une société ne réussit à organiser l’espace de la «fraternité», qu’en déplaçant et en polarisant sur un objet l’agressivité inhérente à ses membres.

Acte de paix civile, le consensus ne se dessine jamais que sur fond de guerre.

«Le Péyi Fouans a deux mille ans d’histoire depuis le servage jusqu’à la décapitation de Louis XVI », remarques-tu.

Justement, l’unanimité du groupe se manifeste d’autant mieux qu’elle est inspirée par l’animosité contre un ennemi du dedans ou du dehors, réel ou imaginaire.

Le secret de tout pouvoir politique serait-il de savoir désigner l’objet à exécrer ? Est-ce vers cela que nous devons tendre ? André Akoun, La revue 2005/2 dans Hermè

Quand tu indiques que l’élection d’Olivier Nicolas à la tête de la fédération du parti socialiste en Guadeloupe, est le signe d’une domination subliminale leucodermique, une sorte de volonté à perpétuer une hiérarchisation chromatique, ne reprends-tu pas des discours et pratiques qui absolutisent la différence, traitent l’Autre comme radicalement autre ? « Qu’il me soit permis de découvrir et de vouloir l’homme, où qu’il se trouve. Le Nègre n’est pas. Pas plus que le Blanc » écrivait Frantz Fanon en 1952.

Oui, continuons à chercher, à prouver, à nous éprouver. Le fossé abyssal entre connaissance et vérité ne sera pas franchi tout de suite. «Le sujet reçoit de l’Autre son propre message sous une forme inversée», selon la formule de Lacan.

Mèsi an pil ! Fos !

Previous post

28 OKTÒB JOUNÉ ENTÈNASYONAL LANG KRÉYÒL

Next post

Les résultats des 3 cantons

Théo LESCRUTATEUR

Théo LESCRUTATEUR

1 Comment

  1. Georges Boucard
    octobre 31, 2021 at 23:36 — Répondre

    Ok je partage Deleuze… je partage Harentd…
    L ennemi à designer n a pas de couleur … et il est aussi dans la Pwofitasyon faite par certains de nos patrons guadeloupéens bien Afro… bien Indo descendants qui dans certaines bananeraies de Capesterre Belle Eau ont des comportements bien pires que certains békés .. le mal n ‘a pas de couleur … quand sa manifestation ici et maintenant, est factuelle … elle ne mérite aucune indulgence…
    Je dénonce , par ailleurs, une forme d ‘apartheid qui « délegitimise » sous nos latitudes neocoloniales, la violence « légitime » étatique…. manifestée par la gestion calamiteuse de la pandémie par des exogènes à notre socio-culture…
    « Le Negre n’est pas pas plus que le Blanc »
    L ‘Homme est !
    Car un Homme « Blan, Kako , Bleu, Jaune , Vert » qui souffre n’est pas un Ours qui danse …
    Théo ( puisque je dois m’en contenter… ) une fois le constat de nos points d’efforts fait sans complaisance ni indulgence… que proposes tu ? Manier avec extrême compétence les concepts Théo-psycho- Logos de L Autre … est déjà un pas … mais que proposes tu pour affermir nos pas secrets de jeune peuple en construction… L intellectualité n’est féconde que dans le creuset du concret…
    Bien à Toi Theo
    Georges fracassé par la peine de la perte ce jour.. d un de ses camarades de lutte terrassé par une rupture d anévrisme mais l Ami en question passé de l autre coté du miroir me disait souvent … » il n y a aucune peine qu une demie heure de lecture ou d écriture ne pulvérise… »

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *