ALIX NABAJOTH , le fils des âges farouches

21 Mar 2025

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Les élections municipales 2026 se rapprochent. Aux Abymes, « l’Union pour une nouvelle trajectoire », présidée par Alix Nabajoth vient d’être créée. Elle a pour ambition de mettre à mal la Frapp d’Éric Jalton qui crie au complot et à la traîtrise, et Eco Zabym du député Olivier Serva. Un troisième homme qui espère se créer un destin entre le maire tranquille de la véritable capitale de l’île et le député.

Le fils de Crao le Sage a longtemps évolué dans des paysages variés, souvent grandioses et terrifiants. Il allait de clan en clan sans jamais se fixer, distribuant ses connaissances, et espérant que les Abymiens, » Ceux qui marchent debout », finiraient par ne plus se faire la guerre. Toujours il avait à l’esprit, le serment qu’il avait fait à son pere, porter inlassablement le sens de la justice et le savoir.

Que nous apprennent les aventures de Rahan, et celles tout aussi périlleuses d’Alix Nabajoth?

« Ceux qui marchent debout » se singularisent par trois entités majeures.

Le chef tyrannique : En ces temps farouches la démocratie n’est pas une chose naturelle. La loi de la jungle est souvent la seule. Rahan-Alix passe beaucoup de temps à faire entendre raison, aux différentes factions politiques, entre deux sorbets coco.

Le sorcier fou : le sorcier est le seul contre-pouvoir au chef. En ces temps obscurs la Science et la Philosophie ne sont pas encore très avancées, il est donc facile d’abuser le chasseur de base. Mais Rahan-Alix, preuves et expériences à l’appui, va ouvrir les yeux de tous à la lumière de son savoir, après l’avoir démasqué.

La question est posée : Qui est ce sorcier fou?

Les Chasseurs : En général de bons bougres, surtout sur l’esplanade de la Mairie, qui ne demandent qu’à vivre heureux mais ne savent pas vivre sans chef. La liberté c’est dur, mais Rahan leur apprendra.

L’histoire fantastique que nous allons conter se passa en des temps immémoriaux, dans la nuit du fond des âges, à l’aube de l’histoire des hommes. Ceux-ci vivaient en clans sauvages ou en hordes belliqueuses, de Providence à Baimbridge et Bouliqui, qui ignoraient encore tout, ou presque, de ce qui n’était pas la “chasse” ou le “combat”, ne pouvant apaiser les cruautés de la faim qu’à Millénis.

Pour “ceux-qui-marchent-debout”, tout était mystère. Mystère, la pluie et le vent… Mystère, la nuit et la lune… Mystère, le jour et le soleil.

Mystère les champs de cannes et le volcan de l’île- papillon.

Mystère l’aéroport Maryse Condé où se profitaient de monstrueux oiseaux.

C’était le temps obscur de l’ignorance, le temps des démons et des grands effrois (le CHU et ses révoltes). Mais c’était aussi le temps du courage, car déjà en ces âges farouches, certains rêvaient d’arracher leurs semblables aux cruautés des combats et aux ténèbres de l’ignorance. Le plus fameux de ces chasseurs, qui “pensait-avant-les-autres”, fut très certainement le fils de Craô, celui qu’on surnommerait “Rahan” !

Armé d’un couteau, il aimait à répéter : « Sé kouto sel ki sav sa ki ni en ké à jiromon. »