A. Guillonet : revenir l’an prochain pour me mesurer au roi Boris
Après sa victoire au Tour de Guadeloupe, Adrien Guillonnet (Interpro Cycling Academy) a confié à Charles Marsault de Velo-Club ses impressions sur la course et envisage déjà un savoureuse lutte avec Boris Carène en 2020.
« Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, d’autant plus que je ne connaissais pas forcément le profil des étapes faute de temps avant la course. J’ai donc un peu tout découvert au fil des jours une fois sur place… J’avais également l’inconnue par rapport à la durée de la course, car je n’avais avant jamais fait une course de 10 jours auparavant…
Après la Guadeloupe c’était particulier car le peloton s’amenuisait au fil des jours. Je me suis néanmoins aussi retrouvé parfois en queue de peloton, ne serait-ce que pour aller chercher des infos ou récupérer des bidons… Ça roulait aussi moins vite que sur certaines courses, donc c’est plus facile de remonter quand tu es un peu derrière. C’est pas pareil que sur des épreuves où ça roule à 50 à l’heure pendant la première ou la dernière heure. Mais ça serait bien que je m’améliore dans ce domaine là c’est clair, car la Guadeloupe reste une épreuve assez particulière avec également de larges routes où il est facile de remonter.
Je n’ai pas forcément trouvé de choses bizarres, même si d’après les commentateurs, je sous-traitais le travail en tête de peloton à l’équipe Vino Motors… Mais non sinon pas trop de performances curieuses, même si on a parfois quelques interrogations mais comme c’est le cas sur plein d’autres courses.
Par contre là où ça a été fidèle à la réputation c’est cette ferveur du public, il y avait encore plus de monde qu’au Rwanda et je comparerais presque ça au Tour de France, même si en Guadeloupe les gens ne viennent pas que pour la caravane mais surtout pour voir les coureurs. C’est vraiment l’évènement de l’année…
… Beaucoup de monde m’a demandé si je revenais l’an prochain notamment pour me mesurer au roi Boris (rires)… Moi je lui lance le défi de venir courir en Métropole (rires). Plus sérieusement je ne sais pas, c’est vrai que c’était une très belle expérience et que ça peut être sympa d’y retourner.
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