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UNE ZAD A PETIT-BOURG CONTRE UN GOLF ? PEU PROBABLE !

PITIE : AIDEZ-MOI A FUIR ! L’appel au secours des guadeloupéens !

NON AU PROJET DE GOLF A PETIT-BOURG !

Il faut quitter la Guadeloupe. Nous sommes décidés à fuir pour Sarcelles. La Guadeloupe ne renaîtra pas ! Le cancer est trop général.

Pourquoi sommes-nous condamnés ?

Parce que aucun autre peuple du monde n’ aurait accepté que des élus pillent, saccagent, détruisent de manière aussi éhontée. Ceux qui rasent les campagnes sont Ceaucescu en Roumanie, ou Erdogan en Turquie.

Parce que tous les membres de la société civile, les syndicats, les poètes, les centenaires, les collégiens, les gérants de société, les rastas, les directeurs d’école, les mères au foyer, les accidentés de la route, les maçons, les brancardiers du CHU auraient déjà dû crier leur révolte et manifester leur opposition à la mort programmée des dernières forêts de la Guadeloupe !

Il ont détruit la rivière de LA LEZARDE, ils vont faire sortir de terre des édifices monstrueux, marché d’intérêt régional, bétonnage de toute la façade portuaire de Pointe-à-Pitre, et nous restons silencieux.

Un projet de golf est prévu sur les hauteurs de Caféière à Petit-Bourg, et la contestation ne se fait que sur les réseaux sociaux ! La mairie n’a pas été déjà prise d’assaut, aucune ZAD n’est encore établie. Nous pensions qu’il y avait un parti des verts en Guadeloupe !

Il est peut-être inutile de rappeler l’indignation, la tristesse et la peur des Antillais face à l’irresponsabilité dont font preuve nos hommes politiques, en tous temps et en toutes actions, ainsi que du rôle de générateur de chaos dans lequel ils excellent.

Ce qui est certainement utile, et pour la sauvegarde de nos territoires, c’est d’admettre qu’ils sont des exécutants morbides de ce même chaos.

Une forêt ne repousse pas sur un golf.

Allez, un dernier effort, Guadeloupéens et guadeloupéennes, quittez ce pays qui se regarde mourir. En restant, vous lui feriez trop d’honneur. A Sarcelles, de très agréables squares bordent les HLM. Je m’ assoierai sur un banc, je regarderai les arbres, et peut-être que me reviendront en rêve les forêts primordiales de Petit-Bourg, et tout en bas la rivière de la Lézarde.

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Théo LESCRUTATEUR

Théo LESCRUTATEUR

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