REPEREE PAR UNE VEDETTE DE LA TELE, SA VIE DEVIENT UN CAUCHEMAR
MARTINE REPEREE PAR UN ANIMATEUR VEDETTE DE LA TELE, VOIT SA VIE DEVENIR UN CAUCHEMAR CAR ELLE A OSE L’ECONDUIRE.
Jeune femme de 33 ans de la communauté antillaise, et vivant à Sarcelles, elle désirait fuir, nous dit-elle, sa cité HLM. La lecture de son autobiographie ne laisse pas indifférent.
SARCELLES ET TOUTE UNE PARTIE DE L’ÎLE DE FRANCE, Stains, Saint-Denis, Gonesse, Tremblay, Villepinte,… seraient les régions défavorisées où vivotent les représentants de « la France d’en-bas », et en particulier les originaires des régions d’outre-mer.
On dit que tout commence par l’école. Les établissements scolaires de la zone accueillent en leur sein un grand nombre d’hommes aigris et libidineux et de dépressives congénitales. Ces pédagogues chauves répugnants, et ces Salomé lascives ou atrabilaires, font face à des sauvageons incultes ou à demi-illettrés, amateurs de rap et de de tags, à des adolescentes coiffées de tresses postiches, entraînées dans une spirale sans fin de soirées antillaises, ou africaines.
Chacun a compris que dans les familles d’immigrés, l’école laïque ne tient plus son rôle d’ascenseur social, que pour un ou deux membres, le plus souvent des filles, qui contracteront malgré tout mariage dans leur milieu d’origine. Dans ces établissements, on revend sous le manteau, dans une arrogante impunité, des denrées de seconde main du réfectoire.
Tout ce beau monde se retrouve dans de lugubres HLM, dont les halls d’entrée aux miroirs cassés et aux bacs à fleurs saccagés, sont à l’image même de cette Île de France transformée en Espace SHENGEN, zone libre aussi bien de circulation que de trafics.
L’entrée des immeubles est scrutée par des rigoristes adeptes des vêtements longs, épais, et quasi-sacerdotaux qui ricanent méchamment en regardant avec obstination les cuisses nues des passantes, et vont jusqu’à rabrouer ces dernières devant leurs fillettes âgées de cinq ou de six ans, quand elles disent bonjour ou sourient timidement. Dans le même élan de régression générale des mœurs, les « soeurs » sont conseillées par des zélotes actifs qui leur achètent de la lingerie et dictent leur conduite aux femmes divorcées.
L’être humain est paraît-il le plus urbain des animaux sociaux. La solidarité est le ciment des cités populaires et cosmopolites, répète-t-on à l’envi. Or, il est patent que chaque communauté religieuse vit repliée sur elle-même.
De même, en matière de transport, ces théories ne sont que des élucubrations.
Les attitudes anti-citoyennes sont déployées au quotidien, quand sont pris d’assaut les véhicules de la RATP, rarement à l’heure, et toujours bondés. Il n’est pas besoin de s’appesantir sur le cas du RER D, ligne de chemin de fer sinistrée.
Pour supporter la lèpre morale et le mal social, les habitants sont amenés à déployer des stratégies peu honorables.
Et la mère de famille ?
Elle se caractérise par un maquillage de pute de soixante ans forcée de baisser ses tarifs, et de se contenter d’une clientèle de vieux et de pervers : ses petits yeux porcins sont outrageusement cerclés de bleu, ses bajoues trop poudrées, ses lèvres barbouillées de rose agressif, et elle s’exprime avec une voix de fort des halles. Ou elle se transforme en antique matrone, flanquée d’une ribambelle d’enfants malpropres et grossiers, avec une conduite indigne d’une femme de son âge.
Mais les relations interethniques, préfiguration d’une cité recomposée ?
Les parents ne cessent de se plaindre des « fiancées » de leurs fils, ( des étudiantes de Saint-Denis, fières de leurs cheveux blonds de Kabyle), et « esclavageant » sans le moindre scrupule des garçons faciles à éblouir, car sans beauté, sans diplôme et adorateurs empressés de crinières lisses et dorées.
L’héroïne cette mordante satire, fait bien partie de cette communauté d’en bas, même si elle n’a cessé de répéter pendant son enfance, que ses parents ont fui un barjo, un dictateur haïtien appelé Bébé Doc, « et que ses vieux, c’est des réfugiés politiques, pas des p’tits immigrés venus balayer les rues ».
Malgré une intelligence vive, et un goût prononcé pour la littérature, le mur de verre n’a pas été percé. Elle a échoué à l’oral du CAPES, et doit se contenter d’être maître auxiliaire.
Elle rêve d’être parolière, et ne supporte plus sa vie étriquée, même si « ses minables voisins de Sarcelles » lui ont imposé un entraînement intensif et cruel. Car les victimes du « mal des banlieues » font preuve d’un zèle exquis, pour décourager les rêves de leurs frères et soeurs.
La rencontre avec le prédateur féroce, rancunier, vindicatif, monstre bouffi d’orgueil qui a cyniquement décidé qu’un ver de terre n’avait pas le droit de l’éconduire, fut sa chute aux Enfers.
Saura-t-elle faire face à un monstre rusé, cruel, et doté de pouvoirs paranormaux ?
Dans cette autobiographie, sous l’ironie, se dissimule une souffrance, une angoisse, une insatisfaction profondes.
Sacha depuis la Martinique nous avait interpellés. Martine hurle son mal-être depuis Sarcelles. Les enseignants sont-ils suffisamment suivis, entre épisodes de dépression nerveuse, et séjours dans des hôpitaux psychiatriques ?
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