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PAMELA ANDERSON AU CONGRES DES ELUS DE GUADELOUPE

Nous menons tous une double vie en Guadeloupe, et plus particulièrement nos élus.

Quelles sont les différentes pistes d’évolution pour la Guadeloupe ? Les intellectuels ont-ils confisqué le débat institutionnel en Guadeloupe ? Mais que vient faire PAMELA ANDERSON, l’ex-star d’Alerte à Malibu dans ce débat ?

Dira-t-elle mieux que Pierre-Yves CHICOT : L’inter-communalité est-elle un désordre institutionnel ? Les discussions, les sempiternelles conférences sur l’avenir de la Guadeloupe, un « Entre-soi » multiple et mortifère ?

Les défis majeurs de la Guadeloupe ; les menaces de l’économie mondialisée (la banane guadeloupéenne peut être complètement éteinte si on n’y prend garde), la folie des élus s’agissant de leurs fameux équipements structurants. Bétonner partout est à l’oeuvre dans ce département. Pierre-Yves CHICOT lancera à nos politiques ; l’esprit l’emporte sur la matière. Merci Pierre-Yves CHICOT : que de fois n’avons-nous pas tancé l’incroyable médiocrité des élus guadeloupéens sur l’aménagement de l’île qu’ils contribuent jour après jour à enlaidir et à polluer. Mais ils veulent plus de responsabilités !

Et que dire de la drogue, de la jeunesse qui n’est pas affranchie de la délinquance, des pathologies mentales, qui constituent le premier défi sanitaire en Guadeloupe, devant les problèmes de l’eau et des déchets ?

Mais que diable, nous nous répétons, Pamela ANDERSON vient faire dans ce débat ?
Elle a révélé dans un très long message avoir décidé de quitter Adil RAMI, le qualifiant de monstre. En plus d’avoir été violent, elle accuse en particulier le défenseur de l’OM de n’avoir jamais véritablement quitté Sidonie Biémont, la mère de ses deux enfants. Elle indique qu’elle a pu contacter Sidonie BIEMONT, et que toutes deux sont effondrées.

Il se moquait des autres joueurs qui installaient leurs copines à proximité des maisons où ils vivaient avec leurs femmes. Il les appelait des monstres. Mais là c’est bien pire. Il a menti à tous. Comment est-il possible de contrôler le coeur et l’esprit de deux femmes ? Je suis sûre qu’il y en avait d’autres. C’est un monstre.

Elle raconte comment Adil RAMI l’a isolée. Je n’avais pas le droit de rencontrer les autres femmes de joueurs. Il m’a dit qu’elles étaient toutes vulgaires, pétasses, bimbos.

Sidonie BIEMONT elle, a tweeté ces phrases sibyllines.
« Quand on est amoureux, on est souvent sourd et aveugle.
On excuse, on pardonne, on minimise…
Puis un jour on se réveille anéantie et on sombre ».

Adil RAMI a répondu en ces termes.
« En aucun cas je ne mène une double vie. Je reste simplement attaché à préserver une relation pérenne avec mes enfants et leur mère Sidonie pour qui je garde un profond respect.C’est vrai j’aurais dû être plus transparent dans cette relation ambiguë. Je l’assume ».

Nous menons tous une double vie en Guadeloupe, et plus particulièrement nos élus. Il sont tout autant attachés à préserver une relation pérenne avec le peuple français et la République française.

Surtout on les accuse d’être les premiers à mettre un membre de leur famille, malade, dans un avion à destination d’un hôpital parisien, alors que la plèbe guadeloupéenne se contente du CHU victime d’un incendie et incapable de mener à bien ses missions. Mais pourront-ils très longtemps expliquer les voltes-face, les contorsions idéologiques ? Comment justifier leurs demandes d’aides répétées, les génuflexions pour obtenir toujours plus de crédits, car disent-ils nous faisons partie de la République Française, et en même temps leur volonté de différenciation puisque le gros mot est lâché.
Comment vont-ils expliquer leur relation ambiguë avec la France ?

Certains de nos élus, contrôlaient les coeurs et de certains compatriotes. Les derniers sondages ont confirmé une méfiance caractérisée et totale dorénavant. Devrons-nous tous les haïr indistinctement ? Ils veulent jouer sur les deux tableaux, parce qu’ils disent vouloir donner à la Guadeloupe plus de pouvoir , mais ils ne veulent surtout pas se détacher de la Nation française.
Sont-ils crédibles ? Ils se traitent continuellement de noms peu reluisants comme pétasses, bimbos, d’hommes et de femmes approximatifs. Mais ont-ils pris la mesure des défis auxquels ils seront confrontés ?

Un exemple. Un équipement structurant, marché d’intérêt régional est à l’ordre du jour. Encore un solide bloc de béton voulu par le Président du Conseil régional. Pensons-nous vraiment qu’il servira à écouler plus de productions agricoles saines et sans pesticides ?
A titre de comparaison, depuis qu’on a construit le fameux vélodrome en Guadeloupe, jamais le cyclisme guadeloupéen n’est tombé aussi bas.

Qu’est-ce qui nous garantit que ce qu’on nous proposera sera mieux que ce qui existe déjà ? Par exemple, si on veut occuper des fonctions d’élu municipal, à Pointe-à-Pitre, dans un quartier comme celui de Chemin Neuf, il vaut mieux être bilingue ( français-espagnol), nous dit l’universitaire Pierre-Yves CHICOT.

D’ailleurs, on a vraiment l’impression que nos élus ont été mis dans l’obligation (dans le cadre de la réforme constitutionnelle voulue par le Président de la République) de présenter à la va-vite des projets qui seront baclés comme toujours. Encore de l’imprévoyance, de la négligence.

Une réforme des institutions en Guadeloupe devrait se préparer pendant des années. Il faut s’assurer de la constitutionnalité des projets auprès de professeurs émérites de droit, et de la représentation parlementaire, tester l’efficacité des solutions proposées (ce qu’on appelle en gros l’évaluation), et surtout en discuter avec la population, aller sur le terrain, faire preuve de pédagogie.

Sinon, comme Pamela ANDERSON , le citoyen guadeloupéen dira à ses élus : Vous êtes des monstres ! Il ne cesse déjà de pointer leurs lacunes et leurs insuffisances.

 

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Théo LESCRUTATEUR

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