Société

MISERABILISME ET POPULISME SELON AUDE GOUSSARD

« VOUS N’AVEZ PAS LE NIVEAU » dit-elle aux femmes martiniquaises!

Pierre-André TAGUIEFF, a indiqué que populisme et misérabilisme, peuvent fusionner sous certaines conditions.

On entend par « populisme », sans considérer ses variantes, une idéalisation ou une transfiguration du « peuple , – nous dit Taguieff- en tant qu’il serait seul porteur de qualités humaines et de vertus natives. Il s’ensuit que les représentants du  » peuple  martiniquais », celui-ci étant naturellement et intrinsèquement bon, sont jugés par définition meilleurs que n’importe quel membre d’une catégorie sociale non populaire, et cela, bien souvent, par la voix de ceux qui n’appartiennent pas à ces couches sociales.

Le « misérabilisme », implique de célébrer un groupe social en tant qu’il serait particulièrement « souffrant », « pauvre », « misérable » ou « désespéré », donc digne de compassion, de l’exalter à travers les privations, les « exclusions », les déficiences et les misères qui autorisent à l’instituer en « victime ».

Le bureau du RPPRAC a annoncé le 1er avril la démission d’Aude Goussard, secrétaire et figure emblématique de l’association qui lutte contre la vie chére .
Mais ce qu’on retiendra surtout, des dernières déclarations de la militante, c’est la critique virulente des femmes martiniquaises, de leurs ragots, de leurs médidances.

Etait-ce bien nécessaire?

Dans Quel populisme? de Gerard Mauger, l’auteur s’attache à montrer une
vision diamétralement opposée à la vision enchantée des classes populaires, l’épouvantail de la disqualification culturelle, morale, politique qui jalonne les Révolutions.

L’effroi a repris vigueur selon lui, au tournant du XXIe siècle. C’est ainsi qu’est apparue en France au tournant du siècle ce qu’Annie Collovald désigne comme la naissance d’une « expertise en menace démocratique » qui contribuait du même coup à délégitimer « la cause du peuple » en mettant en scène une « image répulsive du populaire en politique. Pierre Rosanvallon évoque « l’ombre menaçante d’un peuple du ressentiment. Ce « peuple mal votant », implicitement réduit à l’état de « populace », doté d’une propension innée à la « fermeture », au « repli sur soi », sinon d’une xénophobie (voire d’un racisme crédité d’un ressentiment de « mauvais élèves » à l’égard des élites (dont Aude Goussard assure faire partie désormais), et qui désigne un peuple voué à l’inculture politique (avec ses « pulsions », sa « crédulité », son « irrationalité », son « simplisme »).

FINAL
Laurent Wauquiez propose « d’enfermer les OQTF à Saint-Pierre et Miquelon ». On vous laisse juger de la proposition.

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Théo LESCRUTATEUR

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