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Le collectif des 500 frères de Guyane devant le ministère

Mercredi 22 mars, une vingtaine de guyanais se revendiquant du mouvement des 500 frères manifestait devant le ministère des Outre-Mer rue Oudinot. « La Guyane c’est loin… Mais les guyanais de France veulent faire entendre leur voix ».

Finies les marches blanches contre la violence en Guyane. Le collectif des 500 frères est en train de bouleverser la donne depuis février. Et une antenne à Paris entend mettre la pression sur le gouvernement au cœur de la capitale.

Après leur entrée en force lors de la conférence de Carthagène présidée par Ségolène Royal le 17 mars, ils se sont unis aux Toukans et à l’UTG EDF, bloquant depuis lundi 20 mars le Centre spatial guyanais, à Kourou avec comme conséquence l’empêchement du tir d’Ariane 5 mardi 21 mars.

Rodrigue Montgenie nous explique les objectifs de l’antenne des 500 : « Moi, je suis un citoyen, je me lève le matin, je sais ce qui se passe dans mon pays depuis un certain temps. J’attends d’avoir une information sur les chaînes de télévision, je ne vois rien… Je vote, je travaille, je paie des impôts… Je me suis dit qu’on devait se tourner vers le ministère des Outre-Mer.

Quand vous avez mal, vous allez à l’hôpital. Eh bien là, la Guyane a mal, nous allons au ministère. L’info a été relayée et nous sommes présents ici ce soir (au ministère).

Nous avons été reçus par le Directeur de Cabinet de la Ministre Jean-Bernard NILAM. On ne s’attendait pas à être reçus.  Notre but à la base était de faire une action pour montrer que nous existons. La Guyane ce n’est pas que la fusée : il y a les habitants et nous avons nos problèmes : la santé, le logement, l’insécurité… Un pays comme la Guyane qui est une vitrine pour la France, ne peut pas être dans une telle situation…

Nous étions en contact avec José Mariema lui sur place qui souhaitait que les différents ministres viennent en Guyane. Mais à partir du 24 (mars), les ministres entrent en période de réserve et ne peuvent plus se déplacer. Vendredi au plus tard le Préfet a pour mission de monter un collectif qui vienne dans l’hexagone afin de trouver des solutions et signer des accords ».

Déterminés, ils promettent de ne pas relâcher la pression et de revenir plus nombreux si leurs revendications ne sont pas prises en compte.serville

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Joël DIN

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1 Comment

  1. 501 eme Frère
    mars 25, 2017 at 17:06 — Répondre

    il est scandaleux de voir le petit toucan José Mariema siffler sur les barrages en réclamant notamment de virer les clandestins alors qu’il a été condamné dans l’affaire des faux papas chinois .
    ça me donne la nausée quant je vois l’ex garde des sceaux C. Taubira.
    fraterniser avec lui sur les barrages.
    par ailleurs pourquoi Léon Bertrand, condamné en cassation avec mandat de dépôt est il toujours en liberté ???

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