Société

Le Canard à la guyanaise

Le Canard Enchainé nous offre de savoureux moments de la vie politique française. Dans l’affaire guyanaise, on apprend dans l’édition du 5 avril que Bernard Cazeneuve était « fou de rage » après avoir découvert les excuses de la ministre des Outre-mer condamnant son intervention depuis le balcon de la préfecture de Cayenne sans en avoir été averti, et estimant son ministre de l’intérieur Matthias Fekl totalement absent des discussions. « Des excuses calamiteuses, déconnectées de la réalité et qui ouvrent les vannes de la surenchère ». Au conseil des ministres devant le satisfecit des ministres présents quant au montant des subventions accordées à la Guyane au cours du quinquennat, Jean-Michel Baylet s’inquiétait lui de la corruption citant le cas de Leon Bertrand.
Le Chef de l’Etat a lui encore prouvé sons sens de la répartie : « Le vrai problème, en Guyane, c’est l’insécurité, la violence et la délinquance, avec un nombre de meurtres important… Les gens ont très peur, ils sont inquiets. C’est sûrement pour ça que les manifestants se mettent des cagoules noires sur la tête : pour rassurer la population ! »

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Dans un autre article, Ericka de conscience, le palmipède s’intéresse aux véritables motivations des 500 frères.
(Le milliard promis) « est insuffisant pour amadouer le collectif cagoulé et musclé des 500 frères… Alors que le mouvement de rue avait débuté par des revendications légitimes, (…) les 500 gros bras réclament tout à coup un changement de statut du département d’outre-mer. Lors du référendum de 2010, les Guyanais s’étaient exprimés contre l’autodetermination… Dès lors on peut s’interroger sur les motivations réelles d’une partie des manifestants… »

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Joël DIN

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