Société

Lamentable ! en France on meurt encore de faim.

Plus les réseaux sociaux se développent plus l’isolement de certains se font grandissant. Facebook et ses dérivés ne sont que des leurres qui font croire qu’avoir des milliers d’amis est une parade contre la solitude.

C’est une utopie car les amis virtuels qui mettent des « j’aime » même quand une fillette se fait violer montre à quel point l’importance de ce Mot est galvaudé. Comment en France en 2015 un étudiant peut-il mourir de faim dans sa résidence universitaire sans que personne ne s’inquiète de ne pas le voir ?

Pire, il est découvert dans sa chambre en état de décomposition alors que l’on vient pour désinfecter les locaux. C’est à peine croyable ! Finalement aux yeux de certains valait-il mieux que les parasites que l’on venait chasser ? Ce garçon sans doute empêtré dans des problèmes existentiels, n’a pas pu les surmonter, mais tout de même on peut s’interroger sur le manque de vigilance des amis, voisins, connaissances, proches etc…

Comment peut-on mourir de cette façon sans que personne ne se rende compte du drame qui se noue à côté de chez lui ? Nous savons souvent ce qui se passe au bout du monde et pas sur notre palier. Quand l’enfant d’une princesse se met à tousser, nous sommes des milliers à prier pour qu’il guérisse au plus vite et des brassières, des chaussettes, des pulls lui sont envoyés en grande quantité ainsi que du chocolat et des friandises pour apaiser la tristesse de la mère princière qui ne sait que faire de ce qu’elle en  déjà en abondance.

La vie est ainsi faite et sans le moindre remord nous poursuivons la nôtre. Oh bien sûr un Mahorais qui meurt de faim en France en 2016, cela ne va pas changer la face du monde, mais peut-être que cela réveillera la conscience endormie de notre indifférence et surtout celle de ceux chargés d’instruire les demandes de bourses des étudiants ultramarins éloignés de leur famille.

Ce drame met en lumière la méconnaissance des problèmes que vivent au quotidien les expatriés de leur région. Ainsi va la vie !

 

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hugo FRAN

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