Pléthorique », « opaque », « corrompue », elle est accusée de tous les maux.

Au XXe siècle, tous les papes ont essayé de réformer la Curie. En septembre 1963, Paul VI tout juste élu la qualifie de « tatillonne et querelleuse » (il ne connaissait pas les conseils municipaux gosiériens) dans le 1er discours qui lui est aadressé. 3 ans plus tard, il l’internationalise en imposant des non-Italiens, mais c’est la seule réforme qu’il obtient.

Faudra-t-il mettre des non-gosiériens au conseil municipal du Gosier, tant les conseillers municipaux actuels se caractérisent par leurs haines entrecroisées, leur volonté de vengeance, leurs détestations multiples, leurs incompétences fiérement exhibées?

La 1ére catégorie concerne les ambitieux, et les plus outillés en matiére de gestion de finances publiques et locales. Ils se comptent sur les doigts de la main et ont attendu patiemment au hasard des perturbations municipales que la voie royale soit dégagée

Une 2ème catégorie est apparue, et ne se prive pas de mettre l »accent sur les lacunes gravissimes du personnel politique gosiérien.

Ce sont des apparatchiks formés dans les écoles et décidés à faire carrière à la mairie du Gosier.

La 3ème catégorie, « la plus redoutable » regroupe les conseillers municipaux qui ne font pas l’affaire et que l’on flatte pour les mettre dans une sorte de placard doré.

« ALZHEIMER SPIRITUEL, schizophrenie mentale et spirituelle » (à la mairie du Gosier, on parlera d’alzheimer et de schizophrénie politique et administrative), « terrorisme du bavardage », (JE SUIS UNE KALINAGO – formule soi-disant choc d’une ex conseillère municipale qu’on répétera sur les ondes) « maladie du visage funèbre »

… Comparant la curie à un corps, le pape François avait dressé un point « catalogue » de 15 « maladies curiales » dont il discernait les symptômes parmi les fonctionnaires romains. Pour chacune d’elles, il avait ciselé des mots choisis pour frapper les esprits et pour stigmatiser. A travers elles, il fustigeait pêle-mêle le carriérisme, «l’arrogance », « l’hypocrisie  », la recherche de «la vaine gloire », le «vide spirituel », la «médiocrité », la «médisance », les «meurtriers au sang-froid de la renommée des collègues », ceux qui se sentent « immortels » ou « indispensables »…

« La curie était appelée à s’améliorer », avait finalement lancé le pontife argentin aux responsables de dicastères (l’équivalent des ministères), conseils, offices et autres tribunaux, car « de telles maladies et tentations sont naturellement un danger pour chaque chrétien. ( ici pour chaque conseiller municipal et chaque citoyen gosétien).
Ce constat gosérien est-il un voeu pieux?