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Hubert Materna, capitaine des pompiers

Le Guadeloupéen Hubert Materna aura passé près de neuf ans dans le département de l’Indre. Assez pour y laisser une trace indélébile selon Bertrand Slezak de la Nouvelle République.

Pas simple d’avoir des journalistes dans les jambes sur des interventions aussi graves que celles sur lesquelles les sapeurs-pompiers sont mobilisés. Et pourtant, le capitaine Hubert Materna savait faire la part des choses, se conformant toujours, une fois son travail accompli, à la nécessité d’informer. Ces collègues aussi retiendront le professionnalisme de celui qui vient de rejoindre le groupement territorial de Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) comme chef de poste au service formation. « J’avais un désir de mobilité, de découvrir un nouveau challenge mais aussi d’avoir d’autres opportunités de carrière », lui qui espère,un jour, « diriger un centre de secours principal ».

A Deauville avec Obama et Poutine

Arrivé en 2008, au Blanc, en provenance de Guadeloupe, d’où il est originaire, le capitaine Materna, 43 ans, a gravi les échelons pour intégrer l’état-major, à Montierchaume. « L’Indre est un territoire très accueillant, je ne l’oublierai jamais », a-t-il promis, lors d’une petite cérémonie de départ, organisée au Service départemental d’incendie et secours (Sdis) de l’Indre. Ses collègues ont tous souligné à quel point Hubert Materna est « une personnalité attachante au caractère bien affûté, pour qui les relations humaines sont importantes », résume le commandant Lecœur, son supérieur direct. « Il aura marqué le Sdis de son passage, souligne le lieutenant-Colonel Lahoussoy, chef des pompiers du département. Il aura su parfaitement s’intégrer au territoire. » En témoignent ses activités extraprofessionnelles : « J’ai cofondé le club Passion salsa, au Blanc, étais administrateur de l’Acef (Association pour le crédit et l’épargne des fonctionnaires) et bénévole auprès de la préfecture comme intervenant départemental de sécurité routière ».
Paradoxalement, son meilleur souvenir a pris racine hors du département : « J’ai été chef d’un détachement indrien envoyé à Deauville, lors du G8 ». C’était en 2011. « J’ai passé quatre jours là-bas et ai vu Obama, Poutine, Merkel, etc. J’ai aussi participé à assurer la sécurité de ces grands dirigeants à l’aérodrome. C’était trop beau. » Avant de partir, Hubert Materna a tenu à dire un mot de son successeur à la tête du service formation du Sdis 36, Julien Legrand : « Il porte bien son nom. Il est meilleur que moi ». Un altruisme à l’image du capitaine.

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