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Guadeloupe: Réserve mondiale de la biodiversité selon l’UNESCO

Lors d’un débat qui a eu lieu à Basse-Terre le mercredi 20 janvier initiée par le restaurateur Denis ATHANASE, le docteur Henri JOSEPH est venu rappeler à un auditoire très attentif la valeur nutritive de nos produits locaux que nous avons tendance à abandonner, ou du moins à mettre de côté au profit de produits venus de l’hexagone et pas toujours adaptés à notre mode de vie

Le docteur Henri JOSEPH, par ailleurs directeur des laboratoires Phyto Bô Kazdans un magnifique exposé, rappele la chance que nous avions de vivre dans un pays aussi extraordinaire que la Guadeloupe.

Lors de la saison des mangues, des goyaves, des malakas pour ne citer que ces fruits-là, en bordure de route, des centaines de fruits jonchent le sol, sans que personne ne pense à en ramasser un. Photos à l’appui, il a démontrer qu’en Guadeloupe, plus de 250 espèces étaient consommables et que si la générosité et le partage fonctionnaient convenablement, les importations seraient diminuées de moitié. Le fruit-à-pain, si décrié autrefois fait un retour en force car il peut être consommé de plus de cinquante façons différentes.

Nous aimons les choses sucrées devait-il poursuivre, or les choses sucrées ne sont pas toujours bonnes pour notre santé, et nous sommes tous sous la menace d’un diabète si nous n’y prenons pas garde. Les vertus du jardin créole ont largement été soulignées également. Autrefois il représentait la base de notre alimentation, mais aujourd’hui, la prolifération des centres commerciaux à porté un coup d’arrêt à son développement.

La Guadeloupe, réserve mondiale de la biodiversité décrétée par l’UNESCO est un territoire d’une richesse inestimable qu’il faut protéger, et seule une prise de conscience de tous pourrait lui apporter ce nécessaire oxygène dont elle a besoin pour qu’elle résiste à toutes les pollutions qui la guette.

Le docteur Henri JOSEPH insista lourdement sur les produits qui vont nous manquer à l’aube des années 2050 et invita le public présent à planter et consommer des pois, réserves inépuisables de protéines.

Cette causerie qui était avant tout pédagogique avait pour but de sensibiliser le public à ce qu’il faut faire ou ne pas faire pour garder à la Guadeloupe son caractère de laboratoire pour le monde en biodiversité. L’essence qui selon toute vraisemblance se tarira dans une quarantaine d’année fera sans doute baisser la pollution et que l’effet de serre connaîtra le même sort. Rien de perdu donc pour la planète, mais il est nécessaire que chacun fasse sa part pour éviter la catastrophe.

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hugo FRAN

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