Glam ethnik un service de création sur-mesure
Glam Ethnik est une marque de prêt-à-porter féminin créée par Ayden. Journaliste et présentatrice TV, elle voyage pendant 15 ans en Afrique, en Outremer et en Europe. Elle profite de ses séjours pour faire fabriquer ses propres vêtements dans des ateliers locaux. Très souvent arrêtée dans la rue par des femmes désireuses de savoir où elles pouvaient acheter ses créations, elle décide de créer sa marque en 2015 à Paris et de partager ainsi sa vision du style, au carrefour de 3 cultures.
Résolument contemporaine, la ligne Glam Ethnik offre des pièces de caractère pratiques et confortables. La créatrice offre un service de création sur-mesure pour celles qui souhaitent porter des pièces exclusives. La marque est plébiscitée par de nombreux artistes et personnalités sportives qui aiment l’univers contemporain, tendance et glamour.
97L : Pourriez-vous nous faire part de vos multiples activités ?
Je suis une caribéenne, fière de ses îles Guadeloupe et Martinique et africaine de cœur, productrice animatrice TV depuis 25 ans. J’ai fourni des émissions à des chaînes comme Trace TV, BBlack, Africable, Canal2, A+ du groupe Canal + et BET, sur le thème de la mode (Planète Mode), de la musique et société. En parallèle, j’anime des festivals de mode, gala, table ronde et évents de prestige. Il y a 10 ans, j’ai lancé ma marque Glam Ethnik.
97L : Quel a été le déclencheur de sa création ?
J’avais la volonté de transmettre ma vision d’un ligne prêt-à-porter avec la touche caribéenne et africaine, dans un style très portable. La naissance de ma fille et la reconversion nécessaire pour être un peu plus sédentaire, (car je voyageais beaucoup avec mes activités médias), ont été un accélérateur à la création de Glam Ethnik.
97L : Le choix de la Mairie du 18e pour le défilé des 10 ans de votre marque le 1er mars ?
Je réside dans le 18e depuis 7 ans et on y expose nos créations en showroom depuis 4 ans. J’avais eu un coup de cœur sur cette mairie en venant y faire des démarches administratives, il y a 3 ans. Je m’étais promis d’y faire un défilé. Avec l’adhésion des élus, c’est devenu une réalité.
97L : En ouverture du défilé, les clientes portant des pièces uniques et emblématiques ?
Oui, c’est une petite tradition que j’ai instaurée, lors du défilé annuel en Guadeloupe, depuis 4-5 ans, où elles font leur passage dans leur tenue Glam achetée en cours d’année. Elles sont mises à l’honneur car sans elles, la marque ne pourrait continue à avancer ; C’est toujours un moment émouvant et festif.
97L : Quels univers proposez-vous dans la collection ?
Je propose un univers coloré ou le madras créole côtoie la broderie anglaise, le jean côtoie le kenté, ghanée, la laine italienne se double de batik africain. En résumé, l’union des cultures et identités à travers le vêtement.
Je travaille surtout du coton (madras, kenté, batik). Ces matières naturelles sont idéales pour nos climats chaud et pour la peau. Par contre, je ne travaille pas de tissus recyclés.
Glam Ethnik a pu défiler au Congo Pointe-Noire lors du Carrousel de la Mode, à Bénin Fashion Week, à Cotonou et plusieurs fois au Togo, lors du FIMO 228. C’est une joie et une fierté pour moi d’importer la Caribéean Touch sur le continent.
97L : Le madras est né au 17e siècle, confectionné à partir de fils de bananiers teints. Quelle a été votre expérience lors de votre voyage en Inde ?
J’ai eu le plaisir de me rendre dans la ville de Madras, anciennement Chenai. Je me suis rendue compte que le madras était surtout porté par des hommes, de conditions moyenne ou populaire, en Inde du Sud. Les femmes le portaient notamment en sari de soie. Mais ca n’est pas le même madras que celui proposé aux Antilles et à Paris. Les carreaux sont plus gros ou plus petits. Le madras porté par les hommes est souvent à dominante bleue ou grise. Par les femmes, de belles couleurs épicées et chaude. J’ai ramené de très beaux madras indiens qui sont devenus une collection Glam Ethnik : Madras Massala, sold out.
97L : Quels créateurs et personnalités ont témoigné de leur confiance envers la marque Glam Ethnik ?
Je remercie les nombreuses personnalités des arts, de la culture, du sport, des médias qui portent ou achètent Glam Ethnik : Kareen Guiock, Claudia Tagbo, Dédé St Prix, Lynnsha, Muriel Hurtis, Kreen, Malia Metella, Estelle Mossely, Tania St Val, Tina Ly, Marie-José Perec, Laura Flessel, Hortense Assaga, Cleeveland, etc…C’est un honneur de les voir porter mes pièces et une promotion naturelle pour la marque.
97L : Une exposition retraçant l’histoire du WAX est présentée au musée de l’Homme. Quelles sont vos impressions ?
J’ai apprécié cette exposition, qui bien que sommaire, explique bien la naissance, le cheminement historique de ce tissu, les enjeux et dualités auxquels il est confronté, et le sens des motifs que l’on porte sans forcément savoir. Une expo que je recommande.
97L : Comment avez-vous pensé et imaginé la remise des Glam-E Awards ?
Je tenais à honorer ceux qui font les choses dans notre communauté, notamment dans le domaine de la culture et des médias. Ainsi sont nés les Glam E Awards, soit Awards de l’excellence culturelle. Chaque année, après le défilé Glam Ethnik, c’est une dizaine de personnes qui sont récompensées. L’année dernière, Florent Piètrus, star du basket, Indira Ampiot, (Miss France 2023), Claudine Fagour (Amazones Paris), Rémy Ramin (Photographe sonorisateur) et d’autres ont été primés.
97L :En conclusion, quels sont les défilés à venir de la marque Glam Ethnik ?
Les prochains shows Glam Ethnik annoncés pour cette année sont un passage au FIMO228 à Lomé, début avril et le show anniversaire en Guadeloupe, mi juillet à l’Arawak.
Wanda NICOT
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