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Des femmes de pouvoir zombies en Guadeloupe

Les femmes de pouvoir en Guadeloupe, sont malmenées comme jamais.

Marie-Paule BELENUS ROMANA, (à la tête de la société d’économie mixte SEMSAMAR), et Lucette MICHAUX-CHEVRY sont sous les feux de l’actualité.

La puissante SEMSAMAR a été vertement critiquée par Emmanuel MACRON. Etait-elle devenue à l’image des chaebol en Corée du Sud, omnipotente et opaque ?

En Corée du Sud, dans les années 70, les chaebol étaient devenus des entreprises de grande taille. Leur croissance leur a permis de devenir des concurrents puissants au niveau international, mais aussi des structures troubles et gangrenées par la corruption. Cinq chaebols représentaient 58 % du PIB en 2015, dont la célèbre firme Samsung.

Comme en Corée du Sud, bientôt en Guadeloupe, irez-vous dans une école chaebol, recevrez-vous un salaire chaebol, habiterez-vous dans un appartement chaebol, et même vos loisirs et votre shopping seront-ils assurés par un chaebol ? On se souvient que les salaires mirobolants de simples secrétaires ou agents de la Semsamar dévoilés par la presse en avaient troublé plus d’un. Nous n’évoquons même pas ceux des dirigeants.

Envisageons maintenant le cas de Leila Trabelsi, l’ex-épouse du président tunisien BEN ALI.

Ce qui est alarmant et choquant chez Leila Trabelsi était l’influence décisive qu’elle avait patiemment conquise, avec une intelligence incontestable des rapports de force au sein du sérail. Elle s’en est servie, avec sa famille, pour piller la Tunisie. Sur fond de menaces physiques, d’instrumentalisation de la justice, de mensonges d’État. Le clan de Leïla Trabelsi était le triste produit et le prolongement spectaculaire de la confusion entre les affaires, la politique et la voyoucratie. On a assisté à l’accaparement aussi rapace qu’illégal du bien public par une camarilla de bureaucrates, de politiciens, de policiers, d’hommes d’affaires et de corrompus. Tous soudés par l’allégeance à la première dame. Les Trabelsi ont constitué plus qu’un clan, mais pas encore une mafia.

Passons en Grande-Bretagne. Si le journal The Independent, a été visiblement saisi par la capacité de survie, et par la résilience de Theresa May, s’agissant du BREXIT, le Daily Mirror ironise sur le menu qui attend les britanniques. « Les carottes sont cuites ; voici du canard boiteux pour la Noël ».

Le caricaturiste Dave Brown la montre sous les traits d’une zombie, une morte vivante qui aurait réussi in extremis à sortir de la tombe où s’entassent ses ennemis. Mais pour combien de temps encore ?

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Théo LESCRUTATEUR

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