Courrier reçu à l’ADAP d’une journaliste de France Televisions

Un téléphone satellite cela coûte 1500 euros plus une carte de communication de 500 euros auprès d’un fournisseur comme Iridium.  Dans les Antilles, à Saint-Barth, ni les services de l’état, ni la gendarmerie n’en sont dotés.

C’est sans doute pour cela que l’équipe envoyée par France Télévisions Guadeloupe juste avant le cyclone IRMA n’en avait pas. Du coup l’état-major du reportage de France Télévisions ou la sous-direction chargée de la sous -Information des outremers n’a pas de nouvelles non plus de l’équipe.

Disparue.

Mais le sémillant directeur de l’Info des outremers est rarement au courant de ce qui se passe dans sa boutique… Il ne sait pas non plus que les deux autres journalistes envoyés à saint-Martin avant le désastre météo n’ont pas de téléphone satellitaire non plus et aucun moyen autonome d’envoyer des images…

C’est pratique pour faire de la télé…

Pour l’une de ces journalistes, excellente professionnelle, c’est un peu comme pour les journalistes apparentés France 2, sans en être, morts en Irak, à Mossoul, il y a quelques semaines : elle n’est pas journaliste à la rédaction, elle est auto-entrepreneur !

A chaque fois qu’elle fait un reportage, elle le facture à France Télévisions.

L’équivalent en télévision publique du livreur de repas à vélo.

Pratique et immoral.

Qu’en sera-t-il si elle a un accident ?

Si elle est tuée ou blessée par un coup de vent ou une vague ?

En attendant à Paris, TF1 avait déjà envoyé des équipes LCI, pendant que les rédacteurs-en-chef de France 2 débattaient de la couleur de la robe de la présentatrice !

Pfff, Vous avez dit service Public ?

Heureusement, France 2 est en train d’affrêter un avion pour aller faire des images de saint-Martin…

Il a fallu trois réunions au moins !

Bilan…. Rien!