Ce devait être le temps des vacances et de l’insouciance ce retour au pays ! Mais les coupures d’eau, les accidents, les meurtres, les sargasses, les inondations, l’étéphon dans les bananes, les crackés, la jeunesse tchad ont aussi meublé nos journées de farniente.

Que dire sur nos îles sans passer d’indécrotables pessimistes ? C’est aussi des retrouvailles avec des travailleurs de l’ombre qui n’ont paradé ni à la All Day In ni à la Baccha Fest ni au carnaval de Ste Lucie, des gens modestes pour qui la famille est encore la valeur suprême, des étudiants dynamiques impatients d’en découdre avec le monde du travail chez eux.

Et de conclure qu’il y a trop de talents sur ces cailloux ancrés dans la Caraïbe pour se laisser aller au fatalisme.

Oui. En fait, tout ne dépend que de nous. Alors, que les enseignants enseignent, que les soignants soignent, que les agriculteurs et pêcheurs nous nourrissent, que les commerçants vendent au juste prix, que les politiques se préoccupent de leur peuple… Et que chacun fasse sa part au lieu de se frapper la poitrine et se déclarer plus patriote que son voisin.

Bonne reprise !