Bardot, un écran de fumée pour Annick Girardin ?
… Le directeur des rédactions d’outremers et de France Ô, Stéphane Bijoux se présente en position éligible sur la liste de la République en marche. N° 10. Ce n’est ni à la gloire du journalisme, ni à la gloire des politiciens.
… A la Réunion, on se souvient encore de sa proximité avec un directeur régional qui lui fit ouvrir toutes les portes…
Devenu rédacteur-en-chef par le fait du prince, ses compatriotes de la rédaction mirent 6 mois à l’éjecter de la Réunion.
Rédacteur d’une « charte de la déontologie des journalistes » il ordonnait d’un ton méprisant à ses subordonnés, il y a peu, d’appliquer les règles de management, de transparence et d’honnêteté qu’il foule aux pieds aujourd’hui.
Il intrigue avec le directeur de l’Information de France Télévisions pour éliminer son concurrent dans la course politique. Un concurrent un peu naïf, qui, lui, avait voulu suivre les règles en déclarant ses intentions à sa hiérarchie…
La République en Marche a l’air de trébucher sur ces collaborateurs d’occasion. Le larron n’hésite pas à faire inviter la ministre des outremers dans le journal télévisé présenté par sa femme à la Réunion !
Comme il manipulera la publication des horreurs proférées par Brigitte Bardot à l’encontre des réunionnais, envoyées à son bureau par le directeur de cabinet du Préfet de la Réunion.
But de la manœuvre : Provoquer un grand boum dans l’Océan Indien pour faire oublier que les réunionnais étaient en train de conspuer Annick Girardin pour son manque d’efficacité et de compétence, dans toutes les rues de Saint-Denis.
Pendant que lui continue ses messes basses du côté du Ministère des outremers dont la titulaire est donc sa protectrice…
Le Numéro 2 de la liste LAREM est directeur du WWF, Pascal Canfun. L’organisation non-gouvernementale a fait du site minier de Montagne d’Or en Guyane, son cheval de Bataille.
Le dirlo va demander à ses collaborateurs d’interdire toute interview ou reportages sur l’entreprise qui porte ce projet d’exploitation minière et de ne plus alimenter l’antenne de Guyane en reportages télévisés sur ce sujet.
Dont acte, le journaliste de France Télévisions spécialisé dans ce dossier sera prié de se taire par sa hiérarchie.
Faire plaisir au Numéro 2 de la liste LAREM aux européennes est une priorité pour celui qui n’est pas encore le Numéro 10.
Mais avant de l’être, et c’est le droit de tout citoyen européen de se présenter à ces élections, peut-être aurait-il dû, par transparence, démissionner de ses fonctions depuis au moins 6 mois. C’est quand même un journaliste de service public, directeur de l’Information des outremers et voilà que tout à coup, par ambition personnelle, pas pour le service des autres, il se positionne sur une liste politique, du parti au pouvoir bien sûr.
Lui qui fut de droite, puis socialiste (on se souvient encore avec émotion de ses tentatives pour intégrer l’équipe de Delanoé…), trouve un abri dans cet antre de la politique à l’ancienne qu’est devenu « la République en marche »…
Le bougre a démissionné de ses fonctions, certes mais il reste journaliste, payé au salaire d’un directeur par France Télévisions…
En d’autres temps, une enquête interne aurait démontré les connections entre le directeur de l’Information de France Télévisions, le candidat numéro 10, ses collaborateurs à Malakoff.
C’est une véritable cellule politique du parti macronien qui a été mise au jour à France Télévisions… Une cellule dont le rôle consiste à orienter le vote des français d’outremer… Mais que font donc les autorités de contrôle. Le CSA ?
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