Société

B.Bellay : « Nous demandons au Préfet d’écouter les martiniquais »

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Fédération Socialiste de Martinique (FSM) indique qu’elle est plus que jamais solidaire des commerces qui, injustement, ont été classés comme « non essentiels » par le gouvernement.

Elle réaffirme son incompréhension quant aux mesures restrictives mises en place, en Martinique, sur une île au tissu fragile et composé majoritairement de petites et moyennes entreprises.

Ce maintien du confinement et la fermeture prolongée de certains commerces, alors que la période des fêtes de fin d’année arrive à grand pas, ne génèrent que destruction d’emplois, augmentation de la précarité, des inégalités et sentiment de défiance. Nos petits commerces ont consenti à des dépenses importantes et une nouvelle organisation afin de garantir la sécurité sanitaire de leurs clients. De la boutique de chaussures, au coiffeur, en passant par le restaurateur, ce sont des attitudes exemplaires qui ont été constatées et qui aujourd’hui, sont récompensées par une fermeture et une mise à mort certaine de nombreux de nos commerçants.

Comment croire aux vertus curatives de cette mesure, quand bon nombre d’entreprises fonctionnent à presque 100% en présentiel ? Que les écoles et les familles font face à une insuffisance de moyens dans la mise en place d’outils d’éducation à distance? Que les réfectoires de restauration scolaire sont pleins et non extensibles? Et qu’il est difficile, si ce n’est impossible de demander à des enfants, des adolescents et des professeurs, de rester 8 heures consécutives avec un masque qui les empêche de bien respirer.

Nous réaffirmons que nous étions et sommes toujours favorables à une mesure de couvre-feu renforcée ! Mesure qui a, en moins de 3 semaines, produit des effets si positifs, en Guadeloupe et en Guyane, que ces deux territoires ne sont désormais plus sous le joug d’aucune mesure de restriction ! Ni de libertés individuelles, ni d’entreprendre. Mais au lieu d’appliquer ce qui fonctionne et a fait ailleurs, rapidement ses preuves avec un effet social et économique mesuré, le Préfet, Stanislas CAZELLES, sans réelle concertation, a appliqué ce qu’il a seul choisi et qui s’avère, de son propre aveu, insatisfaisant au vu du faible ralentissement de la propagation du virus en Martinique. Nous lui demandons aujourd’hui d’écouter les martiniquais.

 

Béatrice BELLAY Première Secrétaire Fédérale

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