Arthur Hatchi : un homme d’une grande culture
A Gourbeyre, tout le monde le connait. Enseignant pendant une quarantaine d’années dans la commune, inutile de dire qu’il a formé des générations d’élèves qui adultes aujourd’hui reconnaissent que son enseignement avait valeur d’exemple pour une bonne intégration dans la société.
Il mettait lui-même en pratique ce qu’il enseignait et il n’était pas rare de le voir sur le terrain avec ses élèves pour étudier une plante, un insecte ou toute autre chose qui lui paraissait utile de connaître. Si Arthur Hatchi fut un enseignant curieux ayant pour exigence la réussite de ses élèves, il fut aussi et le reste encore un grand passionné de culture, un ancien élu municipal chargé de la caisse des écoles et un militant associatif toujours disponible pour aider en cas de besoin.
Mais qu’est-ce qui fait courir Arthur Hatchi ?
Alors qu’il avait à peine vingt ans, il avait mis en place une petite formation musicale qui faisait danser tous les jeunes de l’époque, amateurs de surprises party. Nous étions dans les années soixante et ses riffs de guitare étaient déjà légendaires. Mais en dehors de la musique son affection pour l’histoire ne s’est jamais démentie et jusqu’à aujourd’hui, car il reste encore la référence communale quand on veut plancher sur un sujet s’y rapportant. Cet homme, c’est une bibliothèque à lui tout seul, mais malgré cela, sa soif d’apprendre est toujours intacte et il ne rate jamais une occasion de s’instruire.
Aujourd’hui à la retraite il s’adonne à la danse et au quadrille en particulier, mais foule aussi les scènes de théâtre. Il est éblouissant dans le rôle de monsieur Félicien, un proviseur dont rien ne saurait détourner de sa mission dans la pièce « DEPIKONMEN TAN NOU MAYE » . Lors de sa première prestation, il reçut une ovation de plus d’une minute alors qu’i n’avait prononcé aucun mot. Un triomphe qui ne l’a nullement perturbé et qui ne le perturbe pas d’ailleurs tant ses prestations sont de qualité. Il sera sur scène le 29 décembre à la salle Gilles Floro à Gourbeyre à 19 heures.
Luc Bernardini
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