An nou chanté Nwel !
Les ultramarins sont déjà fin prêts pour les réveillons de fin d’année. Les chantés Nwèl n’ont pas failli aux rendez-vous depuis la fin du mois de novembre.
L’association Alizés 78 a donné le la. Ambiance très bon enfant, un orchestre qui n’hésitait à la demande du public de bisser et rebisser les ritournelles, « A fos jozèf dômi déwo… » Michel Sioul en chef d’orchestre a allumé le feu par ce temps froid.
Il ne fallait pas rester sur place car ailleurs en Ile de France, l’association Les amis du soleil avait convié l’association Etnick Nwèl faisant balader le public avec des airs d’An tan lontan, « Oh la bonne nouvelle….. » Teddy Lacroix nous livrait quelques mots.
On connait Teddy Lacroix dans le carnaval et aujourd’hui vous chanté Nwel
Cette année , on a donné le top départ avec le groupe Etnik, Mystik color nwèl et Karaib de Gagny pour étoffer la soirée. Il y a un besoin de se replonger dans les sources. Le chanté Nwèl est parti des Antilles, c’est pour cela qu’on invite des groupes venant de la Guadeloupe ou de la Martinique. C’est l’occasion de montrer aux domiens de l’hexagone ce qu’ils savent faire, ce moment de partage nous permet de progresser.
Entre un morceau de boudin et deux punchs, on ne pouvait pas partir sans l’avis du grand maitre Saimbert Troudart venant de la Martinique pour l’occasion : « Le chanté Nwèl à Paris c’est une chose extraordinaire. En 1997, ça n’existait pas, je suis fier de voir autant de groupes. Les ritournelles sont bien reprises, sans accent, j’avais l’impression d’etre au pays. Et l’identité de la musique de noël est respectée. Mon message : si zot ka chanté Kantik nwèl, chantéy kon zot ka fè la, pa pati an dériv, nwèl two pwé kanaval. Nwèl sé nwèl ».
Le public était en liesse, grand moment de partage et de communication. Le bon plat de cochon roussi, pois d’angole et d’igname sans oublier le pété pyé avaient aussi leur mot à dire…
D’ores et déjà : Bon Noel à tous !
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