Ady la Guadeloupéenne muse des surréalistes
Une muse éblouissante, dont Paul Eluard aurait assuré qu’elle avait des « nuages dans les mains ».
@Ady devant “Le Beau Temps,” Man Ray 1939
Adrienne nait en 1915 a Pointe à Pitre. Son père employé de banque est originaire des Saintes, sa mère s’occupe du foyer. Elle grandit entouré de ses sœurs dans cette grande maison haut-et-bas de la rue Condé à Pointe a Pitre.
Mais sa vie bascule le 12 septembre 1928. Sa mère meurt lors du passage du terrible cyclone de 28. Son père consumé par le chagrin s’éteint en novembre 1930.
Raymonde,sa grande soeur et son mari qui vivent en France viennent pour l’enterrement du père et emmènent Adrienne et ses sœurs avec eux. Ils embarquent sur un paquebot pour un long voyage vers La France en Janvier 1931.
Paris, au debut des années 30 est en pleine ébullition.
Adrienne Fidelin devient danseuse, fréquente le milieu antillais, découvre le Jazz et fréquente le fameux Bal Nègre de la rue Blomet.
En 1934, elle rencontre Man Ray, elle devient sa muse, son modèle, sa compagne. Man Ray l’a photographiée plus de 400 fois.
Il l’introduit dans son cercle d’amis artistes et écrivains, adeptes du suréalisme : Pablo Picasso, Paul Eluard, Max Ernst, Roland Penrose…
@Adrienne sur les épaules de Pablo Picasso. Man Ray 1937
L’histoire d’amour qui va durer 6 ans est interrompue par la 2ème guerre mondiale et l’occupation nazie car d’origine juive Man Ray fuit Paris et rentre aux Etats Unis. C’est la fin de leur idylle.
Ady, Soleil Noir, souvenir d’une femme Guadeloupéenne qui a été le premier modèle noir à être publié dans un magazine de mode américain.
Ady, Soleil noir, qui va aussi se poser la question de sa couleur de peau. Est elle une simple poupée noire aux yeux des français ?
Ady, Soleil Noir, c’est avant tout un grand cri d’amour entre une jeune femme Guadeloupéenne et un célèbre artiste américain. Un merveilleux voyage dans le Paris des années trente.
A LIRE.
Merci Gisèle Pineau
Kolen SERIN
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