Voix des ondes, voix des yoles, voix d’un peuple
Il y a des voix qui traversent le temps et la mer, des voix qui ne s’éteignent jamais vraiment. Celle de Jean-Claude Asselin-de-Beauville en faisait partie.
Voix des ondes, voix des yoles, voix d’un peuple qui l’écoutait comme on écoute le vent porter les histoires de la Martinique.
Figure emblématique du paysage médiatique, pionnier des radios et télévisions privées, bâtisseur passionné et assureur visionnaire, il fut bien plus qu’un homme de médias : il fut un passeur. Passeur de culture, de mémoire, de valeurs, reliant tradition et modernité.
Homme de mer dans l’âme, il voyait dans la yole non seulement une embarcation, mais un symbole : celui de la persévérance, de l’unité et de la fierté martiniquaise. Avec la même force qu’un marin guidant son équipage, il a tracé des routes nouvelles dans la communication et l’audiovisuel aux Antilles.
Jean-Claude Asselin-de-Beauville a marqué de son empreinte des générations entières. Sa sagesse, son humanité et son goût de la transmission resteront gravés dans la mémoire collective.
Aujourd’hui, Fort-de-France, la Martinique et tous ceux qui l’ont connu s’inclinent devant sa mémoire. Ses proches, sa famille et ses collaborateurs peuvent être fiers de son héritage : il a fait résonner nos traditions, il a donné un écho puissant à notre culture, et il a rappelé, inlassablement, combien la mer et la parole sont des espaces de liberté.
Son œuvre, sa passion et son amour du pays ne disparaissent pas. Ils vogueront encore longtemps, dans le cœur des Martiniquais.
Que ton sillage, Jean-Claude, continue d’éclairer nos horizons.
Serge LETCHIMY
Président de la Collectivité Territoriale de Martinique
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