Un site Pluies extrêmes pour les Antilles-Guyane
Depuis le 23 juin, le site « Pluies extrêmes » (http://pluiesextremes.meteo.fr/) qui recense des éléments météorologiques et historiques sur les épisodes pluvieux remarquables, est étendu aux départements d’outremer (Antilles et Guyane mais aussi La Réunion et Mayotte).
L’ouverture de cette base de données en ligne a notamment pour objectif d’aider les acteurs de la prévention des risques naturels à évaluer les risques liés aux événements pluvieux intenses, et participe à la conservation de la mémoire des événements remarquables.
En 2011, Météo-France lançait avec le soutien de la Direction Générale de la Prévision des Risques du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie le site « Pluies extrêmes ». Ce site gratuit, mis à jour annuellement, regroupe des éléments météorologiques (cartographies et valeurs des cumuls de pluie, informations sur la fréquence d’événements similaires, etc.) et historiques (photos d’archives, témoignages, coupures de presse, etc.) sur les épisodes de pluies remarquables d’un ou deux jours consécutifs en métropole depuis 1958.
Le site s’enrichit aujourd’hui d’éléments concernant les épisodes de pluies extrêmes survenus sur les départements d’outre-mer depuis 1965. Ces derniers sont répertoriés selon un zonage spécifique à chaque département en fonction de ses régimes climatiques et de sa géographie. Les cumuls de pluies sont affichés sur des cartes fixes, ou animées pour les épisodes les plus exceptionnels.
Le site fournit de plus des statistiques d’occurrence des fortes pluies selon des seuils adaptés à chaque département et la rubrique « Evénements mémorables » offre un accès aux événements cycloniques et aux épisodes pluvio-orageux marquants, accompagnés de textes descriptifs, des trajectoires des cyclones, de photos d’archives et d’images radar et satellite animées.
Comme la partie métropole, les pages outremer seront enrichies annuellement en fonction des nouveaux événements survenus au cours de l’année précédente et de l’évolution en cours des réseaux de mesure (sol et radars hydrométéorologiques).
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