Société

Tous les enfants aiment le Nutella… sauf ceux réduits en esclavage pour le produire. 

Tous les enfants aiment-ils le Nutella ? Oui, sûrement.. sauf ceux qui sont réduits en esclavage pour le produire. (Extrait d’une Pétition adressée à Ferrero par +SomOfUs, communauté de personnes engagées pour limiter le pouvoir grandissant des entreprises à travers le monde )

 

… Pour accroître ses bénéfices, Ferrero — le géant du chocolat propriétaire de Nutella — va jusqu’à tirer profit de l’asservissement de pauvres enfants.

Arrachés à leurs familles et vendus aux plus offrants dans le pire des cas, ces enfants travaillent gratuitement dans des conditions extrêmement dangereuses. Le plaisir que nous prenons à déguster les tablettes de chocolat Ferrero a un prix : celui de leurs vies.

Si plusieurs entreprises ont déjà pris des mesures pour lutter contre ce fléau, Ferrero ne semble pas s’émouvoir du sort de ces jeunes enfants. 

Il en sera ainsi tant que ses énormes bénéfices ne seront pas menacés.

Ferrero possède 8,8% du marché mondial du cacao. Avec les quatre autres plus grands groupes du monde, ils se partagent jusqu’à 100 milliards de dollars par an. C’est énorme! Mais au lieu de se servir de cet argent pour payer convenablement les producteurs locaux, Ferrero s’en met plein les poches.

Au lieu d’aller à l’école et de profiter de leur enfance, nombre d’enfants travaillent dans les plantations de cacao où il doivent manipuler des machettes et appliquer des produits chimiques qui dégradent leur santé. Pire: des trafiquants vont même jusqu’à arracher certains enfants à leurs familles et à les réduire en esclavage. 

Le travail forcé des enfants est l’une des conséquences les plus graves générées par la filière du cacao.  Ils sont 2,1 millions d’enfants à y travailler — en Afrique de l’Ouest — selon le Département étasuniens du Travail. 

Pour sensibiliser les consommateurs, une ONG étasunienne – Green America – propose chaque année un classement des efforts fournis par les 6 plus grandes marques de chocolat pour régler ce problème. En 2016, l’entreprise Ferrero était encore la dernière de la classe…

Grâce à la mobilisation de plusieurs ONG et de plus de 100 000 membres de SumOfUs, le géant Nestlé tenait lui le peloton de tête. Interpellée il y a plusieurs mois sur le sujet, l’entreprise s’était en effet engagée à prendre des mesures fermes contre le travail des enfants sur ses plantations de cacao. Au tour de Ferrero !

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